Crise : Pour une autre orientation économique et sociale
L’augmentation du nombre de demandeurs d’emplois inscrits à l’ANPE en octobre (+ 47 000) ne résulte pas seulement de la crise économique, elle découle, tout autant, des mesures inadaptées, prises depuis plus d’un an, par un Gouvernement aveuglé par son idéologie capitaliste libérale.
Des mesures urgentes s’imposent – parmi lesquelles la baisse de la TVA – mais des modifications structurelles à long terme sont également indispensables.
D’abord, annuler la loi TEPA (Travail Emploi Pouvoir d'Achat), qui, en facilitant le recours aux heures supplémentaires, encourage fiscalement les employeurs à ne pas embaucher, et, dans le même temps, favorise la spéculation improductive par l’effet du Bouclier Fiscal. Il est devenu plus rentable, pour un dirigeant d’entreprise (quelle que soit sa taille), d’augmenter le dividende servi par action qu’il détient, plutôt que d’investir dans l’Entreprise.
A la lumière des développement de la crise économique, les Centrales Syndicales, même les plus modérées, estiment qu’il faut rompre avec la logique suicidaire qui consiste à ne pas intervenir dans l’économie.
Le recul est aujourd’hui suffisant pour constater que les banques – malgré le nécessaire plan de sauvetage adopté courant octobre pour éviter une faillite générale du Pays, comme c’est le cas en Islande– refusent toujours, pour se «refaire» en rentabilité, au seul profit de leurs actionnaires, de remplir leur mission de financement des entreprises, et en particulier des PME. Les Pouvoirs Publics doivent intervenir, via la Banque de France, en faveur des entreprises, sous réserve, bien évidemment, qu’elles s’engagent, en toute transparence, à assumer leurs responsabilités sociales et en particulier à sécuriser l’emploi.
Enfin, il est urgent de favoriser l’investissement en faveur d’une politique de grands travaux et d’une politique industrielle volontariste, mais respectueuse de l’environnement.
En Accord entre européens, de préférence … en se passant du consentement de la Commission Européenne, s’il advenait que cette dernière reste «debout sur les freins» au nom de l’orthodoxie de la « libre concurrence ».
Source :
Communiqués du PS
Déclarations des organisations Syndicales
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire