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Section du Parti Socialiste de Chambourcy et d'Aigremont

Vous qui vivez dans la 6ème circonscription des Yvelines
dont le député est Pierre MORANGE ...


Vous qui vivez à CHAMBOURCY, dont le Maire est Pierre MORANGE ...

Sans doute avez-vous des opinions à faire valoir, des remarques à formuler, des critiques à émettre, des souhaits à exprimer ...

Vous pouvez contacter Claude VAN DE VELDE, candidate (suppléante) du Parti Socialiste dans la 6ème circonscription des Yvelines, secrétaire de la section du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont :
claude.vandevelde@gmail.com


Ou l'association (Loi 1901) à votre disposition pour vous permettre d'échanger librement sur les choix de société qui vous concernent :

Les amis du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont

Didier LEBAILLY - 3 Ruelle de l'Hérault - 78240 Chambourcy :

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Et bien sûr, faire part de vos commentaires sur les textes publiés sur ce Site

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Toujours plus de pollution diésel avec Pierre Morange et Emmanuel Lamy !

(15/12/2013)

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Municipales 2014 :
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Analyses des résultats et bilan de la participation des socialistes à la campagne
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(06/2012)

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(20/10/2011)
Transports : Lettre ouverte à Pierre Morange
(15/09/2011)

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Actualités :

Pierre Morange et Emmanuel Lamy
(Maires UMP de Chambourcy et St Germain) à contre courant de la lutte contre la pollution...

Cliquer sur le lien ci-dessous :
La région Ile-de-France se dirige vers la fin des bus diesel Les Échos

Sauf sur la ligne R4 Chambourcy-St Germain, les municipalités UMP, non contentes d'avoir réduit les rotations quotidiennes de 67 (en début de mandat), à 37, aujourd'hui, ont remplacé les bus "propres" au gaz, en service jusqu'ici, par des voitures diésel !

Sans compter que le précédent matériel était fabriqué par Heulliez (vous savez, cette Entreprise française au bord de la disparition) et que les véhicules de remplacement sont fabriqués par... Mercédes !

Elle n'est pas belle la vie ?

Toujours plus de pollution diésel sur nos communes ? Votez Morange/Lamy, votez UMP.

Acheter allemand pour mieux couler une Entreprise française ? Votez Morange/Lamy, votez UMP !
(15/12/2013)


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Section 3

Politique nationale et internationale

vendredi 28 décembre 2007

Révolte des détenus du Mesnil Amelot

Communiqué de RESF
Prison administrative pour étrangers du Mesnil-Amelot :
Les damnés de la terre victimes
des amis des milliardaires et des dictateurs
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Depuis bientôt une semaine, la révolte gronde parmi les 120 détenus de la prison administrative pour étrangers du Mesnil-Amelot (CRA) située pratiquement sur les pistes de Roissy. Ils protestent contre les conditions de leur détention mais aussi et surtout contre le sort fait aux sans papiers dans ce pays et la véritable chasse à l'homme dont ils sont l'objet.
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En effet, soumis à la pression de la politique du chiffre à tout prix, les préfectures et les services de police recourent à tous les moyens et à tous les stratagèmes pour interpeller, placer en rétention et expulser à tout va :
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Rafles dans les transports et dans les rues, descentes de police sur les lieux de travail et même dans les magasins comme cela s'est produit mercredi à Paris, convocations pièges, contrôles au faciès, interpellations à domicile, tout est bon pour faire du chiffre.
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Si M. Sarkozy prétendait aller chercher le pouvoir d'achat avec ses dents, ce sont les sans papiers que M. Hortefeux va, lui, chercher avec ses dents pour tenter d'atteindre son objectif démentiel de 25 000 existences fracassées en 2007.
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Malgré leur situation très difficile (conditions carcérales dans lesquelles la police a tous les pouvoirs, possibilité de dispersion des détenus, menaces d'une expulsion précipitée), ceux du Mesnil-Amelot ont réussi à s'organiser et à élaborer leurs revendications, essentiellement la fin de la chasse à l'homme dont ils sont les victimes, et à faire connaître leur mouvement.
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Face à la révolte des détenus contre la crasse et la promiscuité dans lesquels on les fait vivre et le bannissement qui les attend, les autorités conservent le silence. Les responsables de la prison administrative du Mesnil-Amelot n'ont pas reçu l'autorisation de s'exprimer, M. Hortefeux est en vacances et M. Sarkozy claque en Egypte le fric de ses amis milliardaires ou dictateurs, ceux là même qui en contribuant à faire régner un ordre économique et politique injustes sur les pays pauvres provoquent l'immigration.
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Tout un symbole !
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Comme ils le disent eux-mêmes, les détenus du Mesnil-Amelot, comme la quasi-totalité des sans papiers d'ailleurs, sont des travailleurs et, ont, le plus souvent, des charges familiales, en France ou au pays. Les persécutions dont ils sont victimes n'ont d'autre justification que l'entêtement
doctrinaire et la démagogie xénophobe des Stakhanov de l'expulsion.
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Ils doivent bénéficier de la solidarité de tous ceux qu'indignent l'oppression et l'injustice.
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dimanche 23 décembre 2007

Laïcité ... sélective ?



Comment ne pas être inquiet du discours de Nicolas Sarkozy au Vatican sur la "laïcité positive" et les racines chrétiennes de la France ?

Que l'histoire de la France soit imprégnée du christianisme, qui peut le nier? S'il ne s'agissait que de le rappeler, le président aurait enfoncé une porte ouverte. Mais insister à ce point, n'est-ce pas nier le reste de l'identité française? Son enrichissement par d'autres cultures, d'autres religions, d'autres philosophies? Les juifs, les musulmans, les athées, les agnostiques, tous les croyants et les non-croyants sont-ils encore des filles et des fils de la France telle que la conçoit Nicolas Sarkozy ? C’est en ces termes que Jean Glavany, secrétaire national du PS chargé de la laïcité, s’est indigné des propos outranciés tenus par le Président de la République reçu par le chef d’une des principales religions.

Quand le représentant de tous les français ajoute que la Nation a besoin de catholiques convaincus, quel rôle réserve-t-il aux autres ? Le pays n'en aurait-t-il pas besoin ?

Jeudi dernier, après avoir été ordonné "chanoine d'honneur" dans l'archibasilique Saint-Jean de Latran, que voulait dire exactement ce double divorcé, vivant publiquement une liaison extra conjugale (situation qui vaudrait à tout autre que lui, une excommunication immédiate du sein de l’Eglise dont il vante sans complexes les mérites), en proclamant que la laïcité "ne saurait être la négation du passé", ne devait pas "couper la France de ses racines chrétiennes", et en appellant de ses voeux une "laïcité positive" qui ne "considère pas que les religions soient un danger".

Une explication de texte est indispensable : que signifie “laïcité positive”, et son contraire inéluctable, “laïcité négative” ? Pour les socialistes, et Jean Glavany l’a rappelé : "La laïcité est une grande et belle valeur républicaine qui n'a besoin d'aucun adjectif qualificatif".

Sources :
Reuters 21 12 07

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samedi 22 décembre 2007

Bilan de l'année 2007

Intervention à l'Assemblée Nationale
de François Hollande
du 19/12/07

L’économie française finit l’année en douleur. L’inflation est largement au-delà des prévisions, la croissance bien en deçà. Les comptes publics ont atteint le niveau de déficit de 3 % du PIB considéré comme inacceptable par l’Union européenne, les comptes sociaux sont déséquilibrés et la balance du commerce extérieur atteint le déficit record de 32 milliards. Le pire, c’est que le pouvoir d’achat est aussi en berne. Les effets du plan que vous présentez ne seront pas immédiats – il n’y aura pas un euro de plus dans le portefeuille des Français au 1er janvier – et surtout seront partiels : pas plus d’un million de Français disposent d’un compte épargne-temps ! Sans compter que vos textes sont tellement complexes que les chefs d’entreprise ne savent même pas comment les appliquer, s’ils le souhaitaient.

Nous proposons pour notre part une mesure concrète aux effets immédiats et bénéficiant à l’ensemble des Français : la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité. Votez-la, et les Français en verront les effets dès le 1er janvier. Ne le faites pas, et les Français sauront que ce n’est pas un plan pour le pouvoir d’achat, mais un plan de rigueur qui les attend. Les franchises médicales en seront une des premières manifestations.

Je vous demande de répondre à deux questions très précises : de combien allez-vous augmenter le gaz début 2008 ? Et de combien aussi, pour faire face aux 40 milliards de déficit cumulé de la sécurité sociale, allez-vous augmenter la contribution pour le remboursement de la dette sociale ?
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dimanche 16 décembre 2007

Les socialistes et le Marché


Pour une économie de Marché sociale et écologique




Le premier secrétaire du Parti Socialiste François Hollande a clarifié, samedi, la position des socialistes face à l’Economie de Marché

En concluant le deuxième "Forum de la rénovation" du PS sur le thème "les socialistes et le Marché", François Hollande a rappelé que si le PS reconnaissait “l'économie de Marché", comme la forme "la plus efficace" de création de richesses, cela n’excluait pas de rester critique à l'égard du capitalisme, et de le combattre sous sa forme le plus moderne et la plus évoluée : le libéralisme.

Le numéro un du PS a rappelé que lorsque la Gauche a été au Pouvoir, elle a toujours agi dans le cadre de l’économie de Marché et qu’elle l’a plutôt bien gérée. Mais en agissant pour l’encadrer et pour l’orienter dans une direction prioritairement sociale. C’est précisément la où résident les ruptures les plus profondes avec les idéologies et les pratiques de la Droite, partisane du “laisser-aller” favorable aux nantis.

Pour François Hollande, Economie de Marché d’une part, et Capitalisme (ou Libéralisme) de l’autre, ne sont pas synonymes, et ne doivent pas être confondus. La conception de l’organisation économique et sociale que le Parti doit retenir, repose sur une base de valeurs fondamentalement de Gauche, réunissant les convergences majeures entre tous les socialistes :

Une économie au service du plus grand nombre :
Car le rôle et la raison d’être de l'économie, c'est de satisfaire les besoins des citoyens (comme le rappelait le rapport introductif aux débats de l'eurodéputé Harlem Désir),

Une stratégie de croissance visant à redresser la compétitivité des entreprises :
Ce qui ne signifie pas l'abandon de la politique de la demande.

Il reste, selon François Hollande trois divergences à trancher lors du prochain congrès, que les forums de la rénovation sont chargés de préparer :

Le rôle de l'Etat dans une Economie socialiste,

L'équilibre entre le libre échange et les protections des plus faibles,
ce qui devrait entraîner, selon lui, à poser deux règles, celles "du juste commerce" et du "travail décent",

La question de l'Europe,
qui, pour certains, est en soi un moyen d'engager la régulation (voire la réglementation) indispensable, et pour d'autres n’est qu’un cheval de Troie de la mondialisation libérale deshumanisée.

A quel niveau fixer les curseurs pour faire prévaloir la régulation (ou la réglementation), s’est interrogé François Hollande en conclusion, estimant qu’après ce forum, les socialistes avaient "avancé pour être plus clairs devant les Français et plus lucides sur eux-mêmes”

Sources :
Associated Press - AFP
15 déc 2007

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mardi 11 décembre 2007

La gauche et les écologistes : Déclaration Commune

Les fondements d'une politique commune

Le « groupe de liaison de la gauche et des écologistes » créé lors de la réunion du 13 novembre dernier et comprenant le Mouvement Républicain et Citoyen, le Parti Communiste Français, le Parti Radical de Gauche, le Parti Socialiste et Les Verts s’est réuni comme prévu le 11 décembre pour aborder les sujets d’actualité.

Les partis présents ont fait le constat commun d’un échec du président de la république et de sa majorité, dont la politique se caractérise sur la forme par une grande brutalité et une absence de concertation, par exemple sur la carte judiciaire, et sur le fond par la mise en cause de notre modèle social, par exemple sur la fiscalité ou les retraites, et la remise en cause du temps et du droit du travail. Nicolas Sarkozy s’était autoproclamé « président du pouvoir d’achat. » Il en avait fait un axe de sa campagne électorale. Aujourd’hui, plus de six mois après son élection, cette promesse n’a été tenue que pour une poignée de Français : les plus favorisés, au travers du « bouclier fiscal » et de la suppression de la quasi-totalité des droits de succession qui bénéficie surtout au 5% des plus riches.

Pour tous les autres, tout a augmenté, sauf les revenus. La grande majorité des salariés a été privée de toute progression de pouvoir d’achat, le SMIC n’a pas été relevé pour la première fois depuis de nombreuses années. Les retraites n’augmenteront que de 1,1% en 2008, soit deux fois moins que l’inflation. Les précaires, les chômeurs, les allocataires des minima sociaux et les handicapés ont vu leur situation se dégrader depuis sept mois. Le MEDEF continue à faire pression sur les rémunérations et à précariser toujours plus les contrats de travail. La détaxation des heures supplémentaires ne règle en rien la question du niveau des salaires et ne concernera qu’une petite minorité. La politique de Nicolas Sarkozy, c’est gagner moins pour payer plus.

Dans le même temps, la qualité de la vie est dégradée par la hausse du poids des dépenses fixes (logement, assurance, remboursements de crédit), qui grève le pouvoir d’achat et détériore la qualité de la vie.

Pour la majorité des Français, le pire reste à venir : le gouvernement ne prévoit rien pour les salaires, rien pour les pensions de retraite, rien contre la flambée des prix. Par contre, il prépare une nouvelle aggravation de la précarité, la suppression des 35 heures, la remise en cause de la réduction du temps de travail et une série de hausse de taxes : franchises médicales et redevance télévisuelle pour les personnes pour l’heure exonérées. Le Chef de l’État a fait des annonces pourtant sur des mesures dont les effets seront lointains et aléatoires, donc incertains.
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Face à cette situation, les partis de gauche et écologistes demandent la mise en œuvre de mesures d’urgences et structurelles destinées à améliorer rapidement le pouvoir d’achat.

Pour augmenter les revenus, ils proposent l’augmentation immédiate de la prime pour l’emploi de 50 %, une augmentation immédiate du SMIC, l’ouverture d’une conférence nationale sur les salaires visant une augmentation générale des rémunérations, l'engagement d' une lutte contre le temps partiel subi et un progrès significatif vers l’égalité salariale hommes/femmes, la sécurisation des parcours professionnels, la mise en œuvre d’un plan de rattrapage des traitements dans la fonction publique, la revalorisation immédiate des petites retraites, et l’amélioration des conditions de travail et contractuelles des salariés précaires.

Pour faire baisser les prix des produits alimentaires, ils proposent de répercuter les marges obtenues par la grande distribution sur les producteurs en faveur des consommateurs et l’adoption d’une incitation fiscale pour faire baisser les prix des produits alimentaires de première nécessité et rapprocher les lieux de production des consommateurs.

Pour diminuer le coût du logement, ils proposent un encadrement des loyers pour l’année 2008 en les indexant sur le seul coût de la vie, une politique d’isolation énergétique des logements, la création d’un service public de la caution, le respect de la loi obligeant les communes à avoir 20% de logement sociaux.

Pour maîtriser le coût de l’énergie, ils proposent de maintenir l’évolution des tarifs du gaz et de l’électricité dans le cadre de l’inflation, de généraliser le « chèque transport » pour aider les salariés dans leurs déplacements, financé par une taxe sur les superprofits des compagnies pétrolières.

Les partis de gauche et écologistes demandent que des incitations fermes soient prises en faveur d’un gouvernement économique de la zone euro et d’une initiative européenne pour le financement d’investissement de long terme (recherche, formation, ferroutage, économie d’énergie et énergie renouvelable) et une baisse des taux d’intérêts de la BCE, comme c’est le cas aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Avec les leviers dont la gauche dispose aujourd’hui, elle s’engage sans se substituer à l’Etat à prendre des initiatives pour le pouvoir d’achat et améliorer la qualité de vie.

S’agissant de la réforme constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne, ceux des partis de gauche et écologistes qui ont exigé un référendum rappellent leur position.

Les élections municipales et cantonales de mars 2008 vont être un rendez-vous essentiel pour donner plus de force à l’opposition à la politique menée par le président de la République et sa majorité et pour faire barrage à sa mise en œuvre dans les communes et départements. Les partis présents travaillent dans le respect des positions de chacun au rassemblement le plus large des forces de gauche et écologistes, autour de projets politiques clairs pour battre la droite, faire gagner la gauche et permettre des gestions favorables aux intérêts des citoyens.

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mardi 4 décembre 2007

Les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy sur le Pouvoir d'Achat



Une mystification, une contradiction, et une régression, selon le groupe socialiste à l'Assemblée.




"Nous allons continuer notre bataille contre la politique inefficace et injuste de Nicolas Sarkozy", a déclaré la porte-parole des députés PS, Aurélie Filippetti, à l'issue de la réunion du groupe, en jugeant que les annonces du chef de l'Etat sur le pouvoir d'achat étaient une mystification, car elles reposent sur l'idée fausse que les salariés pourront arbitrer et choisir entre loisirs et travail, une contradiction, parce qu'on ne sait pas à quel taux vont être rachetées les RTT (au taux "normal" ou à celui des "heures supplémentaires") et une régression sur le plan social, en allongeant la durée du travail, à contre courant du processus de réduction engagé depuis plus d'un siècle sous la pression constante du Mouvement Ouvrier.

En revanche, "le PS a des propositions immédiates et concrètes", a-t-elle dit en citant l'augmentation de la prime pour l'emploi, la baisse ciblée de la TVA et les chèques transports. "Nous demandons la suppression immédiate de la redevance TV pour les 780.000 ménages qui n'acquittent pas l'impôt sur le revenu mais payent la taxe d'habitation et devront régler, à partir de cette année, la redevance télé", a-t-elle ajouté.

Source :
AFP 04 12 07

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Finances publiques : faillite annoncée

Un aveu qui prépare un sombre avenir

Le gouvernement Français a transmis aujourd’hui à la Commission Européenne une version réactualisée de son programme des finances publiques. Nicolas Sarkozy, qui se veut, pourtant, "champion de la Communication" n’en a fait aucune publicité. Et pour cause : le constat est accablant !


Acculé par le poids de son paquet fiscal, donné en cadeau de remerciement pour son élection aux plus riches, et par son incapacité à relancer la croissance, notamment parce que le maintien au plus bas des salaires entrave la consommation, le gouvernement a renoncé à ramener la dette de la France sous la barre des 60% du PIB en 2012.

Enterrement officiel d'une des promesses de campagne du candidat Satkozy.

La situation est à ce point dramatique que le gouvernement a dû multiplier les cessions d’actifs publics pour stabiliser la dette à 64,2% du PIB (près de 8,7 milliards d’euros, dont 5 milliards issus de la cession de 3% du capital d’EDF et 2,65 milliards de France Télécom). Le couple Sarkozy/Fillon en est rendu à vendre les biens de famille !

De même, la dérive des comptes sociaux, niée jusqu’ici par le gouvernement, est avérée et une hausse du déficit public en 2007 n'est plus exclue.

Le pire reste pourtant à venir, puisque les prévisions de croissance du gouvernement (2,25%) sont en décalage complet avec l’ensemble des hypothèses des conjoncturistes (1,5%). Au point que le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires a cru prudent de préciser que « si la croissance s’écartait légèrement du scénario central, ce serait très facile de déborder à nouveau la limite de 3% ». Autrement dit, la dette déraperait à hauteur de 64,5% du PIB.

La sinistre réalité ne peut plus être cachée aux citoyens : La dégradation des finances publiques, que le gouvernement a lui-même orchestré en développant une politique de caste au bénéfice des privilégiés du régime, l’amènera à imposer - au lendemain des élections municipales - une politique de rigueur drastique à l'immense majorité des français. En totale contradiction avec les effets d'annonce récents sur le Pouvoir d’Achat, mais le but de Nicolas Sarkozy était de gagner du temps en endormant les mécontentements.

Source :
Communiqué de Michel Sapin
Secrétaire national du PS à l'économie et à la fiscalité

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samedi 1 décembre 2007

Nicolas Sarkozy au dessous de la barre de 50% d'opinions favorables


49% des Français seulement lui font désormais confiance


Pour la première fois depuis son élection, un sondage crédite Nicolas Sarkozy d'autant d'opinions négatives que d'opinions positives (49%), et le place au dessous de la barre de 50% d'opinions favorables. Pour la première fois, aussi, 1 français sur 2 se déclare insatisfait de sa politique (TNS-Sofres dans : Nouvel Observateur et AFP- 30/11/07 - Le Figaro Magazine - 1/12/07). C'est quatre points de confiance qu'il perd par rapport au même baromêtre mensuel de novembre. Pour sa part, son Premier Ministre François Fillon, s'il reste stable à 44% d'opinions favorables, voit 51% des sondés (+4) ne pas lui faire confiance.

Ce sondage réalisé après les premiers soubresauts d'un Mouvement Social aujourd'hui suspendu, mais avant l'intervention télévisuelle de Nicolas Sarkozy, est-il l'indice d'un retournement de l'Opinion Publique ? On peut le penser, après la vacuité des pseudo-mesures annoncées par le Président de la République en matière de Pouvoir d'Achat. D'autant que dès avant son intervention, 87% (+2) des sondés trouvaient la politique du gouvernement inefficace en matière de lutte contre la hausse des prix, contre seulement 9% (stable), qui la jugeaient efficace. En matière de lutte contre le chômage, 21% (stable) des sondés jugent efficace l'action du gouvernement, contre 73% qui la trouvent sans effet (stable).

De manière générale, 73% (+11) des français pensent, quand ils regardent la façon dont évoluent le Pays, que "les choses ont tendance à aller plus mal", contre 13% (-5), qui pensent qu'elles vont en s'améliorant, tandis que 11% (-5) pensent qu'il n'y a pas de changement.

Enfin, interrogés sur la probabilité d'avoir dans les deux ou trois mois à venir des conflits sociaux, les sondés répondent "beaucoup" à 76% (+2) et "peu" à 18% (-1).

Une page est peut-être en train de se tourner (dans le silence assourdissant des grands médias audiovisuels ...). L'Etat de Grâce touche probablement à sa fin, et la grande majorité des français semble être en train de s'apercevoir que la "méthode Sarkozy" c'est de la Communication, de l'occupation de terrain, des effets d'annonce ... mais une politique dont seule la petite caste dirigeante profite. Il n'est pour s'en convaincre que de constater que seuls l'UMP et le MEDEF ont approuvé ses pseudo-mesures en faveur du Pouvoir d'Achat. C'est peu dire que les français qui ne figurent pas dans les 10 à 15% de privilégiés de la Nation n'ont rien à espérer de ce gouvernement.

Les classes moyennes et les moins favorisées commencent à sortir d'un long sommeil hypnotique, et le réveil risque d'être bruyant. Les propositions concrètes que formule le Parti Socialiste en matière de reconquête du Pouvoir d'Achat sont là pour montrer qu'une alternative est possible.


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vendredi 30 novembre 2007

Réactions à l'intervention de Nicolas Sarkozy sur le Pouvoir d'Achat



Rien de ce qu'attendaient les français



Face à la crise du pouvoir d’achat, le président de la République s’est exprimé hier soir, 29 novembre 2007.

Alors que les français, tous les sondages le prouvent, réclament une augmentation de leurs revenus (salaires et retraites), et un coup d'arrêt de l'escalade des prix, notamment des produits de première nécessité, Nicolas Sarkozy, dans son intervention, ne leur à pas accordé un seul euro de¨Pouvoir d'Achat direct".

Les finances publiques du pays ne le permettent pas ! Et pour cause : le gouvernement a voté cet été un paquet fiscal de 15 milliards d’euros, au bénéfice des plus riches, qui prive la France de toute marge de manœuvre pour agir sur le SMIC et les salaires des fonctionnaires.

Même en tenant compte de cette faillite des finances publiques, c'est oublier que, dans le Privé, les comptes d'exploitation des Sociétés du CAC 40 (qui représentent près de 50% des emplois salariés) n'ont jamais été aussi florissants, avec 100 milliards d'euros de bénéfices réalisés l'an dernier. C'est entériner une injustice sociale flagrante qui accentue, d'année en année, le déséquilibre croisant des répartitions des richesses produites, entre les détenteurs de capitaux et les travailleurs. C'est fermer les yeux sur le cynisme des Cadres Dirigeants et des Chefs d'Entreprises (petites moyennes ou grandes), qui, pour la plupart, s'octroient des augmentations d'émoluements à 2 chiffres (à l'instar du Président de la République lui-même), tandis qu'ils imposent la "rigueur salariale" à leurs employés et cadres.

Nicolas Sarkozy a fait le choix du clientélisme et du favoritisme de caste : Rien de concret et rien d’immédiat ne figure dans les propositions avancées, que ce soit sur les prix ou sur les salaires. En effet, pour l’essentiel, (monétisation des RTT, dérogations aux accords d’entreprise, ….) elles sont déjà en place depuis plusieurs années et ont démontré leur inefficacité. Pour d'autres, comme la porte ouverte aux Entreprises de "s'éxonérer" de la durée légale du Travail (SIC) , elles se traduiront par une nouvelle dégradation des revenus des salariés qui travailleront au delà des 35h en étant payés normalement, alors que jusqu'à présent ils étaient payés en heures supplémentaires (éventuellemnt défiscalisées). Chapeau au magicien pour le tour de passe-passe !

Depuis six ans, l’UMP n’a de cesse, "d'assouplissements en assouplissements" de chercher à réduire à néant les 35 heures sans oser s'attaquer de front à ce "plus" en terme de qualité de vie à laquelle est attaché une large majorité de français, et sans que cela soit suivi d’effets sur l’emploi et le pouvoir d’achat. (Pierre Morange, Député Maire de Chambourcy le sait bien, lui qui est le co-auteur d'une loi "d'assouplissement" ... inutilisée !).

Mais quand on tient un bon "bouc émissaire" ...

Pour le reste, le président de la République s’en remet « au bon cœur » des entreprises, qui décideront de l’attribution des primes, de l’augmentation du nombre d’heures travaillées, ou d'un entrebaillement de la porte dans le cadre des Négociations Salariales annuelles. Ce à quoi la conjoncture n’incite guère, plombée qu'elle est par une politique orientée dans le seul intérêt de la petite minorité "dirigeante" économique et politique du Pays.


Sources :

Communiqué de Michel SAPIN,
Secrétaire national du Parti Socialiste
à l’Économie et à la Fiscalité
30 11 07

Analyses et réactions des Organisations Syndicales


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mercredi 28 novembre 2007

Pouvoir d'Achat

François Rebsamen présente les propositions du Parti Socialiste en matière de pouvoir d’Achat.
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(Voir en détail dans "l'Hebdo des Socialistes" ci-contre. Téléchargement par le site national du PS - "liens utiles" : "Parti Socialiste" colonne de gauche)


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Alors que Nicolas Sarkozy différe de jour en jour l’annonce des “mesures” qu’il compte prendre pour améliorer le niveau de vie des français mis à mal depuis plusieurs mois, le Bureau national du Parti Socialiste a adopté, mardi 27 novembre, dix propositions concrètes.

"Augmenter les salaires, baisser les prix des produits alimentaires, diminuer le coût du logement, et maîtriser le prix de l'énergie", telles sont les 4 lignes directrices auxquelles se réfèrent les socialistes.

D'un coût de six milliards d'euros, ces mesures seraient financées pour moitié par "une taxation des super-profits pétroliers" et pour l'autre par "une taxation des stock-options".

Par ailleurs, les députés PS défendront jeudi une proposition de loi comprenant onze mesures en faveur du pouvoir d'achat, dont la plus importante est une majoration de 50% de la prime pour l'emploi.

Au chapitre des salaires, les socialistes préconisent "une conférence pour augmenter le SMIC et les rémunérations", qui aurait, entre autres objectifs, de ne consentir d’exonérations de charges sociales qu’aux entreprises qui "augmentent effectivement les salaires".

Sont aussi prônés "un plan de rattrapage des traitements dans la Fonction publique" et "une revalorisation des petites retraites", alors que la loi sur la sécurité sociale tout juste votée au parlement limite cette dernière à 1,1%.

Pour faire baisser les prix, le PS propose notamment une réduction d'un demi-point de la TVA (qui serait ramenée à 5%) sur les produits alimentaires de première nécessité, tout en réclamant, en complément : "l'encadrement des loyers pour l'année 2008 et leur indexation sur le coût de la vie", une diminution des taxes sur l'essence par le biais du rétablissement de la TIPP flottante, et "la généralisation du chèque transport", pour aider à financer les déplacements des salariés.

Sans doute n’est-il pas inutile de rappeler que cette dernière mesure, jamais vraiment entrée en vigueur, avait été créée par l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, et que son successeur François Fillon la considère comme un échec.

Secrétaire national du PS à l'Economie, Michel Sapin a affirmé, de son côté, que non seulement le paquet fiscal de 15 milliards d'euros de juillet n'avait "eu aucun effet sur le pouvoir d'achat", mais qu'en plus, le gouvernement avait pris des décisions qui renchérissaient le coût de la vie (franchises médicales, paiement de la redevance audiovisuelle par les personnes âgées ...).

La bataille sociale est engagée.

Sources AFP
28 11 2007


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vendredi 23 novembre 2007

Retraites


Les faillites de la Droite



Les premières indications fournies par Conseil d’Orientation des Retraites, sont sans appel : lourde aggravation du déficit de la branche vieillesse en 2007, et encore plus en 2008.

Le COR dénonce ainsi l’échec financier de la réforme Fillon de 2003 !

Sans doute n’est-il pas inutile de rappeler que la branche vieillesse était en équilibre jusqu’à la brillante intervention de notre actuel Premier ministre. Quatre ans après, il est question d’un déficit prévisionnel supérieur à 5,5 milliards en 2008. Certes, l’environnement démographique a évolué, mais cette donnée ne saurait à elle seule expliquer la faillite.

La preuve, sous le gouvernement de la Gauche plurielle, les différents comptes de la Sécurité Sociale, qui présentaient un lourd déficit à fin 1997 (4 milliards ½), n’ont cessé de se redresser pour atteindre un excédent de 1,5 milliards à fin 2001 (consulter, sur ce point, l’article du mercredi 3 octobre 2007 « Sécurité Sociale et gestion de la Droite », publié sur le présent blog)

Les résultats catastrophiques d’aujourd’hui sont donc bien, en grande partie, imputables à la politique anti-sociale menée par la Droite depuis presque 6 ans maintenant

Ce nouveau dérapage des comptes sociaux rend illusoire les prévisions de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2008. Il va, en outre, amplifier le niveau de la dette sociale, qui dépasse dès maintenant, les 80 milliards d’euros.

L’échec financier est patent. Tout comme l’échec social, puisque le taux de remplacement des pensions s’affaisse régulièrement depuis 4 ans.

Pour endiguer cette crise financière, il faudrait engager une politique dynamique et volontariste de l’emploi, comme Lionel Jospin l’avait fait avec les 35H et les emplois jeunes : Plus d’emplois équivaut à plus de cotisations et moins de prestations, soit un solde net positif au bénéfice des comptes sociaux.

A ce sujet, le COR rappelle que rien n’est acquis pour les dix ans à venir : la politique économique imposée par Nicolas Sarkozy depuis six mois, marquée par son inefficacité et son clientélisme, n’offre aucune garantie d’amélioration.

Indépendamment de son caractère profondément injuste, tant que d’autres sources de financement ne seront pas recherchées en complément et en parallèle, l’allongement de la durée de cotisations, dans le contexte politico-économique actuel, ne saurait être autre chose qu’un effet d’annonce.

Le taux d’emploi et d’activité des salariés âgés de 50 à 60 ans en France est, en effet, un des plus faibles d’Europe, du fait des «dégraissages» systématiques effectués par le patronat dans ses effectifs les plus anciens (et contre lesquels le gouvernement se garde bien d’agir !). Cette pratique, qui ne fait qu’alourdir le montant des prestations sociales servies (ASSEDIC, entre autre), permet aux entreprises de se décharger impunément sur la Collectivité, d’une partie de la charge financière que représentent ses salariés de plus de 50 ans !

En outre, la question centrale du dossier des retraites est soigneusement écartée des débats par l’entité Gouvernement/MEDEF : celle de la pénibilité et donc de l’inégalité d’espérance de vie selon les métiers exercés et les catégories socioprofessionnelles.

Le Conseil d’Orientation des Retraites revient, dans ce qu’il convient d’appeler un «réquisitoire de fait», sur les conséquences néfastes, pour les finances de la Sécurité Sociale, de la politique d’exonération des cotisations et de maintien des niches sociales.

L’ensemble de ces dernières, qu’il s’agisse des plus-values, des stocks options ou des pertes de recettes liées au mécanisme d’épargne salariale, s’élève à un montant compris entre 6 milliards et 8,2 milliards d’euros, soit les 2/3 du déficit annuel de la Sécurité Sociale !

En conséquence, le Parti socialiste réitère sa demande de taxation sérieuse et rigoureuse des stocks options et réclame un inventaire exhaustif de ces niches sociales qui échappent indûment à l’impôt. Il réaffirme sa volonté de voir engager une réforme en profondeur du système des retraites, mettant en exergue à la fois la recherche de sources de financement nouvelles, l’augmentation nécessaire du taux de remplacement des pensions, et la problématique majeure de la pénibilité des métiers exercés.

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mercredi 21 novembre 2007

Crise sociale majeure en vue ...



Selon François Rebsamen, n° 2 du PS





Il accuse Nicolas Sarkozy d'avoir "tablé sur un pourrissement" des conflits sociaux, et estime le gouvernement “responsable de la durée du blocage", dans une interview au quotidien Le Parisien de ce mercredi 21/11/07

"On ne peut pas diriger un pays en opposant les salariés entre eux et en jouant sur l'exaspération des usagers”. A l’évidence, le mouvement social est plus enraciné que le chef de l'Etat ne le croyait. “Tous les éléments sont réunis pour une crise profonde. La vérité c'est que Super Sarko patine"

François Rebsamen était présent à la manifestation pour le pouvoir d'achat des fonctionnaires, mardi, pour "exprimer la solidarité du PS avec le mouvement social”, qui trouve ses racines dans une politique injuste.

.La direction du PS estime que ce problème du pouvoir d'achat est de plus en plus pris en compte par l'opinion, dans l'appréciation que celle-ci porte sur le conflit des retraites :

Même si personne ne conteste la nécessité d'une harmonisation de la durée des cotisations de retraite, elle ne peut se concevoir que suivant des modalités et en échange de contreparties négociées dans un cadre général, où cet allongement des carrières viendrait s’inscrire en complément d’autres mesures visant à élargir les sources de financement des différents régimes du Public comme du Privé, notamment en mettant à contribution les profits financiers (comme le préconise le Projet Socialiste).

Selon François Rebsamen, Nicolas Sarkozy a fait trois erreurs : 1) Sa politique économique n'a aucune lisibilité en dehors d’une volonté de “libéralisation” dogmatique au service du MEDEF - 2) il a dilapidé les maigres réserves budgétaires pour répondre aux intérêts des plus riches, avec les 15 milliards d'euros de cadeaux du paquet fiscal - 3) il augmente son salaire de 200%, tout en demandant aux salariés de se serrer encore la ceinture.
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En conséquence, les salariés ont le sentiment d'une profonde injustice.
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Pour sa part, Christophe Borgel, un des porte-parole du PS a jugé, mardi, incompréhensible que le gouvernement ait tant attendu “pour engager les négociations sur les retraites, alors que les syndicats avaient ouvert la porte dès le début".
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Selon lui, le tandem sarkozy/Fillon serait bien inspiré de “quitter sa posture idéologique, qui est aujourd'hui bousculée par la manière dont les syndicats gèrent le conflit. Qui est, actuellement, moteur d'un nouveau mode des relations sociales ? Les syndicats", a-t-il déclaré.
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L'absence de résultats sur une promesse centrale de Nicolas Sarkozy (“travailler plus pour gagner plus”) prend corps dans le pays, et le paquet fiscal de 15 milliards d'euros du mois de juillet est aujourd'hui relu et revisité par les Français, qui constatent son injustice sociale et son inefficacité sur la croissance économique.
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Source :
AFP 21/11/07
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lundi 19 novembre 2007

Le PS réclame des mesures concrètes sur le Pouvoir d'Achat des salariés du Public et du Privé

Le Parti socialiste soutient les fonctionnaires, en grève mardi 20 novembre pour défendre leur pouvoir d'achat, et réclame des mesures concrètes pour améliorer la situation de tous les Français


"Contrairement aux promesses annoncées, rien n'a été fait pour soulager les Français qui font face à la fois à la hausse du coût de l'énergie, à la hausse des denrées alimentaires, et à la non augmentation des salaires", a déclaré Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande, premier secrétaire du Parti Socialiste, qui tenait le point de presse hebdomadaire du parti.


Les socialistes feront de cette question le point central de leur mobilisation jusqu'à la fin de l'année, notamment par le biais d'une campagne d'affichage sur le pouvoir d'achat et contre les franchises médicales.


Le PS réclame des négociations salariales pour que les baisses de cotisations sociales en faveur des entreprises soient accompagnées de contreparties pour les employés ainsi que le rétablissement de la TIPP flottante et du chèque transport pour compenser la hausse du prix du carburant.


Il faut également, selon Stéphane Le Foll, qu'une discussion s'engage sur l'encadrement des loyers "qui connaissent une flambée qui pèse de plus en plus lourd pour nos concitoyens".


Le PS souhaite la revalorisation immédiate de 5% des petites retraites - une des promesses de campagne présidentielle de Ségolène Royal - et s'oppose à la suppression de l'exonération de la redevance télévision, une mesure qui va frapper de plein fouet les personnes âgées, selon le député européen.
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Source :
Reuters 19 11 07
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Une journée médiatique sans Sarkozy (suite)



Communiqué de presse du 19 novembre 2007
Après Jean-François Kahn,de nouveaux journalistes, de tous horizons, dénoncent la sarkozyte médiatique et soutiennent la « Journée sans lui » du 30 novembre
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Ils sont français ou étrangers, célèbres comme Bruno Masure, ou au contraire méconnus. Ils travaillent en agence, à la télé, à la radio, dans des journaux ou en indépendant. Voici les textes qu'ils ont transmis :

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Plus enjouée que la journée sans alcool, plus riche en volutes bleutées que la journée sans tabac, plus mobile que la journée sans voiture : la journée sans Sarko se veut reposante en diable, aussi relaxante pour les nerfs que détendante pour les pupilles. A nous, n'en déplaise à Jean-Michel Apathie et consorts, de nous approprier cette excellente initiative.
Anne Carpentier et Guy Nanteuil, rédactrice en chef et journaliste à La Feuille


Une journée sans Sarkozy…mais pourquoi faire ? Pour un journaliste, n'est-ce pas presque faire grève ou…se retrouver au chômage technique ?! Osons croire que non ! Pourquoi une journée sans lui ne serait pas l'occasion, au contraire, de travailler l'actualité autrement que depuis l'angle du bureau de presse du gouvernement ? C'est probablement une saine utopie, utile, ne serait ce que pour établir que la presse est encore libre de parler… Mais de quoi parlerons-nous ? Ben…de tous les autres ! Et cela donne encore du pain sur la planche !
Clara, journaliste à la Radio Ici et Maintenant


Il n'y a pas si longtemps, chaque 22 septembre, les Français, et même pas mal d'Européens, étaient invités à « célébrer » la Journée sans voitures. Une initiative largement critiquée qui avait participé, pourtant, au mouvement général de prise de conscience des méfaits du tout routier. Aujourd'hui, c'est le monde médiatique qui souffre d'une autre forme de pollution, orchestrée celle-là, instillée quotidiennement par les services de l'omni-président, et qui pourrait bien, à terme, contribuer à faire fondre tout esprit critique. Sarkozy par-ci, Sarkozy par-là, un jour avec les cheminots, l'autre avec les pêcheurs, le mardi avec Bush, le suivant avec Merkel… Le tri n'est pas toujours facile à faire pour les journalistes censés « couvrir » l'Elysée. Cette « Journée sans Sarkozy », symbole autant que boutade, tombe donc à pic pour poser le problème de cette omniprésence médiatique, aussi bien auprès des citoyens que des journalistes eux-mêmes.
Alexandre Fache, chef-adjoint de la rubrique société de L'Humanité


Votre initiative a fortement retenu l'attention en Allemagne. Depuis les élections présidentielles les médias allemands aussi informent beaucoup sur Nicolas Sarkozy. Pour nos auditeurs ce n'est pas un secret que le président francais avance en force, se couronne personnellement de succès diplomatiques et se montre omniprésent. L'initiative de vouloir passer une journée sans le numéro 1 politique est donc compréhensible. L'Amérique du Nord fête ce 30 novembre le Buy Nothing Day pour faire réfléchir sur notre comportement de consommation et ses conséquences. Dans ce sens, votre initiative peut servir à réfléchir sur notre propre consommation de médias et à faire prendre conscience aux journalistes qu'ils portent une grande responsabilité dans notre société. Mais attention ! Le Buy Nothing Day en Amérique est une des journées au plus fort chiffre d'affaires… La journée sans Sarkozy dans les médias connaîtra-t-elle aussi un effet boomerang ?
Stéphanie Markert, correspondante de la Radio publique allemande (ARD)


Ce Bonaparte du PAF me fatigue, et TOUS les médias entrent dans son jeu. Laissons-le aller dans le mur, en klaxonnant, comme il le fait si bien...
Bruno Masure, journaliste à LCP


Il existe un endroit, un seul, un media un seul, où l'on ne parle jamais de lui. Une toute petite station de télévision du service public, au cœur de la Sarthe. On ne parle jamais de lui pas plus que l'on ne parle de son Premier ministre, pourtant l'enfant du pays. Mais ne nous leurrons pas, ce n'est pas par choix rédactionnel. C'est tout simplement parce qu'il ne vient jamais ici. Car si l'on pouvait on le ferait, comme tout le monde, comme tous les journalistes à l'affût d'une moindre réaction. Nous irions ventre à terre. Les journalistes ont perdu la tête, ils ont perdu toute retenue, toute distance. Mais pourquoi donc ? Je n'ai pas de réponse. La nécessité d'avoir un faire-valoir, de croire que l'on fait partie du même pouvoir ? Peut-être. Sûrement. Parler de lui, l'interviewer, c'est un peu être lui. Se donner l'illusion que l'on est un grand reporter. C'est comme un vêtement de marque sans lequel on n'a aucune existence, aucune appartenance. Il est grand temps de se réveiller. Le 30 novembre ?
Marie-Aimée Ide, journaliste à France 3 ouest édition Maine


Stop au matraquage médiatique. La Journée sans Sarkozy – du jamais vu ! – vise un réveil des consciences. Un bol d'air frais pour vivifier le pluralisme et la démocratie.
Pascal Krop, journaliste et écrivain


Je suis d'accord sur le principe de cette journée, à condition que ce soit l'occasion pour tous les journalistes d'adresser à notre Président des messages de sympathie et de compassion pour le cruel traitement qu'on lui fait subir !
Didier Porte, chroniqueur et humoriste


Je signe des deux mains pour cette journée. Une journée sans Sarko (mais alors pas du tout !), c'est comme un premier jour de vacances en bord de mer après six mois de boulot dans une multinationale vidéosurveillée où un petit chef n'arrête pas de te gueuler dessus en te poussant à travailler plus pour gagner plus. Tu as beau dire que toi le boulot c'est pas ton truc, personne ne t'écoute...
Denis Robert, journaliste et romancier




Rassemblement pour la démocratie à la télévision (RDT)
28, rue d'Entraigues
37000 Tours
Tél. 02 47 39 58 30 (de 14h à 18h) / 06 71 08 96 45
Courriel : rasdemtv@orange.fr
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jeudi 15 novembre 2007

Régime de retraite de la SNCF

Cette vérité qu'on manipule

C'est durant ces périodes de conflit, où des milliers de salariés se dressent pour défendre leur droit de vivre décemment que le combat idéologique devient intense. A la maintenant habituelle référence à l'équité, pour justifier un nivellement des droits à la retraite par le bas, alors que cette référence disparaît lorsqu'il s'agit d'évoquer salaires, logements et conditions de vie en générale, s'ajoutent aujourd'hui des manipulations grossières de l'opinion.

Affirmer que les bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite sont des privilégiés en oubliant de prendre en compte, pour ainsi juger, leurs conditions de rémunération, de travail et le niveau de ces retraites, c'est déjà en soit intellectuellement malhonnête, mais y ajouter des informations erronées cela procède d'une volonté délibérée de nuire.

Des mels sont diffusés sur le net pour désigner à la vindicte populaire les cheminots....le sens du vent ! A tel point que la SNCF elle-même est obligée de communiquer sur la réelle situation de ses salariés.

Pour répondre aux âneries que colportent ces mels et que certains citoyens naïfs vont reprendre, rendez-vous sur ce site de la SNCF, en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.entreprise-sncf.com/communiq/hoax2.htm)

Fédé PS 78
Jacques Chesnais
Communication

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Le Conseil Constitutionnel et les tests ADN

Une victoire pour tous les Républicains

La décision du Conseil Constitutionnel censurant l’article sur les statistiques ethniques de la loi Hortefeux est une victoire pour les Républicains confirmant que, dans notre pays, la notion d’ethnie n’a ni fondement scientifique, ni fondement juridique reconnu.
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Quant aux tests ADN, les réserves exprimées par le même Conseil Constitutionnel et la mobilisation massive que ces tests ont suscitée (La pétition peut toujours être signée : voir ci-dessus), devraient amener le ministre de l’Immigration à prendre la voie de la sagesse en renonçant à ce dispositif qui crée plus de problèmes qu’il n’apporte de solutions.
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mardi 13 novembre 2007

Régimes spéciaux de retraite


Vive réaction du PS aux propos tenus par François Fillon sur TF1


"Alors que les Organisatons Syndicales ont encore aujourd'hui renouvelé leur volonté de négocier, François Fillon n'a rien à proposer pour débloquer le conflit social contre la réforme des régimes spéciaux de retraite", estime le secrétaire national aux entreprises du Parti socialiste Alain Vidalies, en réaction aux propos du Premier ministre, qui a insisté mardi soir sur TF1 pour que "cette grève cesse le plus rapidement possible".

Pour le porte-parole du PS, le Gouvernement a recours à "une vieille méthode, celle de la division des salariés, en opposant une nouvelle fois les 26 millions de travailleurs du régime général aux 500.000 ressortissants des régimes spéciaux. A l'évidence, le gouvernement fait semblant de négocier, alors que ses actes révèlent au contraire la recherche d'un conflit dans le but d'affaiblir les organisations syndicales", poursuit Alain Vidalies.

Dans un autre communiqué, Stéphane Le Foll, directeur de cabinet du Premier secrétaire François Hollande, a lui souligné que le PS , "favorable à l'ouverture de réelles négociations, constatait, alors que la grève a débuté, que le gouvernement accepte enfin les propositions faites par les syndicats, et en particulier, celles de la CGT".
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Jugeant que "trop de temps" avait cependant été "perdu au détriment de tous les salariés", le PS a déclaré attendre "du gouvernement qu'il s'engage sincèrement dans ces négociations", et a réaffirmé son "soutien" aux différentes organisations syndicales pour qu'elles "trouvent les modalités les plus appropriées pour sortir de la crise, et offrir aux salariés les contreparties nécessaires et justes à la réforme du contrat de travail".

Dans un communiqué diffusé après la réunion du Bureau National, le PS avait réclamé "l'ouverture d'une négociation tripartite (Etat, entreprises et organisations syndicales), et jugé "malvenu" que la droite justifie par des considérations financières la réforme des retraites, alors qu'elle vient de voter l'octroi de 15 milliards d'euros par an de cadeaux en faveur des contribuables les plus aisés".

Source:
Associated Press 13 11 07

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Les partis de gauche en recherche d’union

Pour des positions politiques communes
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Les dirigeants des cinq partis de l'ex-gauche plurielle, réunis à Paris, ont décidé de travailler ensemble à des propositions alternatives à la politique menée par Nicolas Sarkozy.
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François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF), Cécile Duflot (Verts), Jean-Michel Baylet (PRG) et les représentants du MRC ont crée un "groupe de liaison et d'échanges" qui se réunira, chaque mois, pour faire des propositions sur des sujets d'actualité, a précisé François Hollande.
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A quelques heures du début de la grève reconductible contre la réforme des régimes spéciaux, les participants se sont prononcés pour un maintien du régime de retraite par répartition et ont exprimé leur soutien aux syndicats.
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Socialistes et communistes ont en revanche exprimé des positions divergentes sur le fond de la réforme. Alors que François Hollande estimait que 40 années de cotisations "devait être un principe général dans le monde salarié",(suivant des modalités à négocier dans chacune des Branches du Privé comme du Public, pour tenir compte, notamment, du facteur « pénibilité»), Marie Georges Buffet, elle, rappelait son attachement au maintien des 37 ans et demi pour les salariés des régimes spéciaux.
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Les participants ont également exprimé leur volonté de "développer des propositions alternatives sur le pouvoir d'achat", dénoncé la réforme institutionnelle proposée par la Commission Balladur, et réclamé "une consultation populaire" sur le nouveau Traité européen.
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Le sujet de la préparation des municipales, a aussi été évoqué. Les cinq partis ont souhaité la mise en place de "listes de rassemblement de gauche" dans le maximum de villes.
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Les dirigeants des cinq partis ont convenu de se retrouver le 11 décembre pour une nouvelle réunion au sommet.
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Source :
Associated Press 13 11 07

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dimanche 11 novembre 2007

PS : Un appel à l'union



Assez de divisions !






Une cinquantaine de parlementaires socialistes ont cosigné un appel contre les divisions au sein du Parti et pour que celui-ci assume son "devoir d'opposition".
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"Dans tout le pays", écrivent le signataires, "on proteste, on manifeste y compris dans l'actuelle majorité ! Et c'est précisément à ce moment-là que l'on tente de faire revivre la division des socialistes et de la gauche à propos du débat européen".
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"Nous nous respectons", poursuivent-ils: "nous refusons la stigmatisation ou la revanche. Nous voulons tourner la page, nous voulons l'union. Nous lançons un appel : assez de divisions ! Retrouvons notre devoir d'opposition et de reconstruction !".
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Ils affirment que "le pays constate, amer, tous les mensonges du pouvoir" :
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"Partout, la contestation s'installe", énumèrent-ils: "parmi les salariés et les retraités en difficulté avec leur pouvoir d'achat, dans les professions libérales avec la nouvelle carte judiciaire, chez les jeunes avec les étudiants, les pêcheurs, les agriculteurs, les fonctionnaires, mais aussi dans la culture sans oublier le tollé éthique à propos du recours à l'ADN pour maîtrise de l'immigration".
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Parmi les signataires figurent notamment les députés Claude Bartolone, Philippe Martin, Jean-Christophe Cambadélis, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Christian Paul, Jean-Marie Le Guen et Sandrine Mazetier, la sénatrice Catherine Tasca et le député européen Benoît Hamon.
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Source :
AFP 11 11 07

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vendredi 9 novembre 2007

Contrôle des travailleurs étrangers

Réaction des Organisations Syndicales de l'ANPE

Paris, le 30 octobre 2007


Les organisations syndicales de l’ANPE
CFDT CGC FO CGT SNAP-CFTC SNU SUD UNSA


Contrôle des travailleurs étrangers :
ce n’est ni notre mission, ni notre métier !


Les faits : dans la suite de la loi sur l’immigration de juillet 2006, un décret a été promulgué le 11 mai 2007. Il impose notamment, au moment de l’inscription, le contrôle systématique des justificatifs d’identité des demandeurs d’emploi étrangers avec transmission d’une photocopie du document à la Préfecture et suspension de tout traitement du dossier (calcul de l’indemnisation…) pendant le temps de la « vérification ».

Une décision, cosignée par les deux Directeurs Généraux de l’ANPE et de l’UNEDIC en date du 28 septembre, a défini une « procédure transitoire » en l’attente « de la mise en place d’une procédure de traitement électronique » ! La photocopie du titre de séjour et sa transmission à la préfecture devaient être réalisées par les agents Assedic à compter du 1er octobre 2007.
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Le Bureau de l’UNEDIC a invalidé à l’unanimité cette note le 24 octobre 2007.

La responsabilité de mettre en œuvre le décret du 11 mai est donc renvoyée de fait à l’ANPE.

Cette mesure stigmatise tous les travailleurs étrangers, considérés a priori comme suspects de fraude !
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Nous ne serons pas complices de telles ignominies, contraires à la Constitution et à nos valeurs républicaines.
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Nous exigeons l’abrogation immédiate du décret du 11 mai 2007.
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Nous rappelons par ailleurs que les agents publics ont toute latitude pour refuser d’exécuter des ordres manifestement illégaux (les agents de l’ANPE ne sont aucunement habilités à prendre les pièces d’identité pour en faire des copies ; l’Etablissement n’est aucunement autorisé à constituer des fichiers parallèles de travailleurs étrangers !). En vertu des engagements internationaux de la France, ils ne peuvent pas davantage contrevenir à l'article 6 de la convention 97 de l'OIT qui interdit un traitement discriminatoire des travailleurs étrangers notamment en ce qui concerne l'accès à leurs droits de sécurité sociale.
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Chaque agent peut invoquer l’article 28 de la LOI N° 83-634 DU 13 JUILLET 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, Loi qui s’applique aux agents publics non-titulaires de l’Etat.

« Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable de l'exécution des tâches qui lui sont confiées. Il doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l'ordre est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement l'intérêt public ».

Les organisations syndicales signataires s'engagent à soutenir tous les agents dans ce refus de dénonciation et à les défendre face à la Direction si des pressions s'exercent.
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jeudi 8 novembre 2007

Une journée sans Sarkozy dans les médias



Rassemblement pour la démocratie à la télévision (RDT)
(Association loi 1901, J.O. du 07/07/2007)


Communiqué de presse du 7 novembre 2007


Jean-François Kahn,président du conseil d'administration de Marianne, s'engage en faveur de la
« Journée sans Sarkozy dans les médias »
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Lors d'un récent entretien, Jean-François Kahn nous a transmis le texte suivant :

« Je trouve que c'est une très bonne idée. Si on arrivait à instaurer une Journée sans Sarkozy, elle deviendrait une journée historique, impatiemment attendue comme le 14 juillet, qui serait vécue, et de plus en plus, comme un moment de jouissance et de félicité.

Une Journée sans Sarkozy, ce serait un peu comme un vendredi soir sans bouchons, comme un bulletin d'information sans attentat en Irak et, au restaurant, une addition sans TVA. Je suis convaincu qu'une Journée sans Sarkozy finirait par s'institutionnaliser comme la Fête de la Musique de Jack Lang et que, comme elle, elle finirait par s'internationaliser.

Et les Russes finiraient par créer une Journée sans Poutine, les Vénézuéliens une Journée sans Chavez, et le monde entier une Journée sans Bush ni Ben Laden. En plus, je suis certain qu'au moment où les médias audiovisuels traversent une crise, ça ferait remonter les audimats et les médiamétries. »
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Jean-François Kahn
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Rassemblement pour la démocratie à la télévision (RDT)
28, rue d'Entraigues 37000 Tours
Tél. 02 47 39 58 30 (de 14h à 18h) / 06 71 08 96 45
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Offensive socialiste contre le gouvernement


Le pouvoir d'Achat en première ligne



Les députés socialistes ont mené l'offensive en demandant notamment un rétablissement de la TIPP flottante lors des séances de questions au gouvernement de mardi et mercredi, en consacrant à ce thème sept de leur huit interventions.

"Cela fait six mois que vous gouvernez et votre promesse "travailler plus pour gagner plus" s'est brisée sur le mur de la réalité", a lancé mardi Jean-Marc Ayrault, "Carburants, produits de première nécessité, loyers vident tous les jours un peu plus le porte-monnaie de nos concitoyens", a-t-il déclaré en accusant le chef du gouvernement d'être "coupable d'imprévoyance" en matière d'inflation.

Il a renouvelé les propositions du Parti Socialiste : le rétablissement de la TIPP flottante, un prélèvement exceptionnel sur les profits des compagnies pétrolières affecté au développement des transports urbains, un chèque-transport obligatoire et l'ouverture d'une grande négociation salariale avec les entreprises et les syndicats.

D'autres députés PS sont montés au créneau sur des questions plus spécifiques :

Chantal Robin-Rodrigo a ainsi évoqué "la cherté de la vie devant laquelle les Français ne sont pas égaux".

"Monsieur le Premier ministre, êtes-vous décidé à améliorer les petits salaires et les petites pensions, seul moyen durable de renforcer le pouvoir d'achat de ceux qui en ont besoin ?", a pour sa part interrogé Philippe Martin. "Six mois après son élection, celui qui voulait être le président de l'augmentation du pouvoir d'achat n'a été que celui de l'augmentation de son propre pouvoir d'achat", a-t-il ironisé.

Jean-Yves Le Bouillonnec a évoqué "le pouvoir d'achat des locataires très malmené". "Acceptez-vous d'augmenter l'aide au logement pour favoriser immédiatement le pouvoir d'achat des locataires et éviter des mises à la rue pour impayés ? Acceptez-vous de participer au financement des dispositifs avec des propriétaires du parc privé ?", a-t-il martelé.

Hervé Féron s'est inquiété de la faible revalorisation des allocations familiales et Jean Glavany s'est "réjoui des solutions trouvées" pour les pêcheurs. "Mais pour les autres ?" a-t-il interrogé.
"Taxez les surprofits des compagnies pétrolières et utilisez l'argent pour réaliser le titre transport" obligatoire. "Vous améliorerez le pouvoir d'achat de tous les Français", a-t-il conclu.

Sources :
AFP 07 11 07

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mardi 6 novembre 2007

Traité Institutionnel Européen :

Pour le PS, ce sera oui !

Le Parti Socialiste s'est prononcé, ce mardi 6 novembre 2007, à la majorité de son Bureau national, en faveur de la ratification du nouveau traité institutionnel européen (36 voix pour, 20 non, 2 abstentions et 1 non-participation au vote). A son issue, François Hollande, Premier Secrétaire, a déclaré : “Il y a eu une majorité forte pour l'adoption du traité. Nous tournons la page, la question maintenant est derrière nous", tout en se félicitant de la “volonté commune de sortir du conflit"

Mais, s'il y a désormais une position officielle du Parti sur ce Traité Institutionnel, François Hollande a défendu "la liberté, pour ceux qui ne se retrouvent pas dans le traité, de ne pas l'approuver" lors des votes au Parlement. "Nous ne sommes pas dans une logique de sanctions", a-t-il précisé, offrant ainsi la possibilité aux minoritaires de s'abstenir ou de voter contre.

Le BN ne s'est pas prononcé sur l'attitude à adopter lors de la révision constitutionnelle qui devrait précéder la ratification du Traité. Ce non-choix permet de ne pas brouiller "le message clair" du oui, tout en reléguant à l'arrière-plan, sans pour autant les occulter, les débats sur la procédure d’adoption.

De nombreux responsables socialistes réclament, en effet, un référendum, rappellant que c'était la position de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle, et celle de tout le parti.

Sources :
AFP 06 11 07

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