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Section du Parti Socialiste de Chambourcy et d'Aigremont

Vous qui vivez dans la 6ème circonscription des Yvelines
dont le député est Pierre MORANGE ...


Vous qui vivez à CHAMBOURCY, dont le Maire est Pierre MORANGE ...

Sans doute avez-vous des opinions à faire valoir, des remarques à formuler, des critiques à émettre, des souhaits à exprimer ...

Vous pouvez contacter Claude VAN DE VELDE, candidate (suppléante) du Parti Socialiste dans la 6ème circonscription des Yvelines, secrétaire de la section du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont :
claude.vandevelde@gmail.com


Ou l'association (Loi 1901) à votre disposition pour vous permettre d'échanger librement sur les choix de société qui vous concernent :

Les amis du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont

Didier LEBAILLY - 3 Ruelle de l'Hérault - 78240 Chambourcy :

d.lebaillypschambourcy@neuf.fr



Et bien sûr, faire part de vos commentaires sur les textes publiés sur ce Site

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Toujours plus de pollution diésel avec Pierre Morange et Emmanuel Lamy !

(15/12/2013)

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Municipales 2014 :
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Analyses des résultats et bilan de la participation des socialistes à la campagne
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(06/2012)

Navettes Chambourcy/Saint Germain.pdf
(20/10/2011)
Transports : Lettre ouverte à Pierre Morange
(15/09/2011)

Savez-vous que vous pouvez adresser un message électronique à Pierre Morange, pour lui faire part de votre satisfaction du service rendu sur la ligne R4 ?

Site Internet : "Mairie de Chambourcy" - Rubrique "Contacts - Envoyer un courriel au Maire"

Ou cliquez sur le lien ci-dessous, por accéder directement au "formulaire" en ligne sur "Mairie de Chambourcy - contacts avec les élus"

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Actualités :

Pierre Morange et Emmanuel Lamy
(Maires UMP de Chambourcy et St Germain) à contre courant de la lutte contre la pollution...

Cliquer sur le lien ci-dessous :
La région Ile-de-France se dirige vers la fin des bus diesel Les Échos

Sauf sur la ligne R4 Chambourcy-St Germain, les municipalités UMP, non contentes d'avoir réduit les rotations quotidiennes de 67 (en début de mandat), à 37, aujourd'hui, ont remplacé les bus "propres" au gaz, en service jusqu'ici, par des voitures diésel !

Sans compter que le précédent matériel était fabriqué par Heulliez (vous savez, cette Entreprise française au bord de la disparition) et que les véhicules de remplacement sont fabriqués par... Mercédes !

Elle n'est pas belle la vie ?

Toujours plus de pollution diésel sur nos communes ? Votez Morange/Lamy, votez UMP.

Acheter allemand pour mieux couler une Entreprise française ? Votez Morange/Lamy, votez UMP !
(15/12/2013)


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Section 3

Politique nationale et internationale

jeudi 25 octobre 2007

Humour et analyse politique

Le choc sans provision
(Chronique de François Reynaert - "Le Nouvel Observateur")

Parfois de simples mots peuvent vous trouer les oreilles.

Prenez cette histoire du moment, la ré­forme des retraites. Je n'entre pas dans le fond du débat. Il faut remettre tous les régimes de niveau, tout le monde sem­ble d'accord là-dessus. Non, on ne peut plus continuer à accorder à certains des avantages obtenus au nom de la pénibilité de leur travail quand leur travail a tant changé. On lit cela partout et en effet les exemples de professions dans ce cas abon­dent.

Prenons-en une parmi tant d'au­tres : Premier ministre. Souvenez-vous, sous la V` République, Premier ministre en période de réforme, c'était comme mineur de fond avant le coup de grisou : un pau­vre travailleur solitaire lancé avec sa petite pelle dans les profondeurs sinistres du pays réel, où il devait attendre en tremblant l'éventualité d'une explo­sion sociale. Sous Sarkozy, Premier ministre en période de réforme, c'est toujours comme mineur de fond, mais après le coup de grisou : songez à François Fillon. Ça fait maintenant quatre mois qu'on l'a ou­blié dans un boyau et qu'il n'a plus donné signe de vie. On ne voit pas pourquoi on lui accorderait je ne sais quel passe-droit pour obtenir sa retraite plus tôt que les au­tres, il a commencé à la prendre le jour où il a occupé son poste !

Oui, je pourrais m'étrangler de voir la droite arguer aujourd'hui de l'impérieuse nécessité de ces réformes sociales à cause du manque d'argent dans les caisses après qu'elle ait passé un été à jeter des milliards à tous ces Français qu'il était si urgent d'aider : les assujettis à l'ISF, le grand pa­tronat, les multimilliardaires.

Mais pour­quoi vous en reparler, notre ami Jacques Julliard a fait un édito remarquable sur la question dans le dernier "Nouvel Obs". Et puis je ne veux pas faire de mauvais es­prit là-dessus. Je le sais bien, il ne faut pas tout confondre, ce fameux paquet fiscal n'a rien à voir avec les comptes sociaux, cet argent était censé produire un gros choc salutaire pour notre économie. Il aura surtout été un gros choc sans provi­sion qui a creusé un peu plus nos déficits et nous a valu des réprimandes de l'Union européenne, mais on ne va pas s'arrêter à ça.

Si Bruxelles et Francfort ne sont pas contents, on a la solution, maintenant on leur balance une conférence de presse de Kouchner. "Nous n'excluons pas le pire, même la guerre", vous voyez l'idée ? Avec Hervé Morin en treillis dressé sur une tourelle de char en face du Parlement de Strasbourg, ça va les calmer, les scrogneu­gneuropéens, croyez-moi.

Oui, ce paquet fiscal était moralement scandaleux, mais de fait, certaines mesures étaient présen­tées avec un humour irrésistible. J'ai adoré, par exemple, le volet portant sur l'exemp­tion des droits de succession. Vous vous souvenez ? Mme Lagarde a passé son mois de juillet à le répéter : "Nous avons supprimé ces droits pour 95% des Français." Quel chiffre merveilleux, non ? On aurait dit un Audimat d'un "Joséphine, ange gardien", c'est vous dire à quel point le pourcentage était fédérateur et gentillet.

Elle oubliait de préciser un détail : les droits n'existaient déjà pas auparavant dans 89% des cas. C'est im­payable, non ? Un superbe cadeau de plus concernant environ 20 000 familles pleines aux as, déguisé en ac­tion quasi caritative, c'était fort. Vous me direz, l'avan­tage avec les manips por­tant sur les héritages, c'est que le jour où les gens se rendent compte qu'ils se sont fait avoir, ils sont d'un moindre danger politique : sinon peut-être en Corse, les morts ne votent que rarement.

A propos des retraites, je ne vous dirai rien d'autre que vous ne pensiez déjà, simplement quelquefois les mots frappent particulièrement.

Ainsi, l'autre jour, le mot "d'équité" répété en boucle par le prési­dent de la République lors de son discours au Sénat présentant sa politique sociale. C'était extraordinaire. Entendre le yacht­man de l'Elysée, l'obligé des multimilliardaires, le type qui vient de distribuer 11 milliards (rien que pour 2008) aux nantis parler "d'équité" pour dresser la petite caissière de Monoprix contre un pauvre cheminot en retraite à 1200 euros par mois, ça reviendrait à entendre un de ses amis exilés fiscaux, depuis son chalet suisse de cinquante pièces, faire la morale à un sans-papiers malien affamé parce que c'est très mal de quitter son pays.

François Reynaert
in "Le nouvel Observateur"
27 09 07
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Fiscalité locale à Chambourcy : Le point !





La mémoire courte …
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.« L’Amicale » des anciens maires adjoints de Pierre Morange, regroupés au sein de l’Association : « Ensemble et unis pour Chambourcy » se félicite, dans son tract d’octobre 2007, du bilan de l’état des finances municipales dressé dans celui de septembre 2007.

Amnésie inquiétante, qu’un rappel historique de la réalité de ces dernières années ne peut qu’aider à combattre.

Les socialistes de Chambourct ont toujours considéré que la volonté de maintenir le taux d’imposition local au plus bas possible, qui a tenu lieu de programme à toutes les listes de Droite depuis 20 ans, (Y compris lorsque Pierre Emile Renard, aujourd’hui Vice Président d’Ensemble et unis pour Chambourcy, était 1er adjoint chargé des finances de Pierre Morange!) était dangereuse et anti-sociale (Ce fut le thème central de leur campagne municipale de 1995).

L’important n’est pas la pression fiscale en soi, mais qui la supporte, et le choix des investissements qu’elle est destinée à financer.

Ainsi, Chambourcy, une des communes les plus riches du département, s’est contentée, pendant des années, de «gérer au minimum», par faute d’une insuffisance de ressources, consécutive à la politique fiscale de la Droite au pouvoir. Ce qui devait arriver ...

En 2003, les finances locales ont été incapables de supporter l’augmentation des charges courantes et les transferts budgétaires vers les collectivités locales imposés par le Gouvernement Raffarin pour «financer» la baisse des impôts des Français les plus riches (déjà) !
D’autant que pesait toujours sur le budget communal le solde d’investissements indispensables … mais lourds, comme la construction du Collège et de la Crèche, et des dépenses courantes -conséquentes - en matière d’assainissement (création d’un réseau séparatif de récupération des eaux usées - inefficace parce que l’effort de Chambourcy était isolé -, et des travaux d’aménagement de voierie, souvent surdimensionnés).

Le Conseil Municipal, le dos au mur, a dû voter, à l’automne 2003, une remise à niveau généralisée des impositions locales ... Mais au lieu d’imposer d’avantage les familles fortunées au bénéfice des autres (ce que réclamaient les socialistes), Pierre Morange a choisi de supprimer l’allégement dégressif sur les valeurs locatives les plus faibles, pénalisant prioritairement la population la moins favorisée dans des proportions souvent exorbitantes.

De ce fait :

Les familles les plus en difficultés ont dû faire face à une augmentation de la fiscalité locale 3 à 4 fois plus importante que le montant de la «prime pour l’emploi» qu’ils touchaient.

Les classes moyennes ont équilibré à peu près l’augmentation des impôts locaux avec la baisse de l’impôt sur le revenu.

Quant aux classes les plus riches de Chambourcy, elles ont très largement bénéficié de la politique fiscale menée par Jacques Chirac, Jean Pierre Raffarin et Pierre Morange : La baisse des impôts sur le revenu leur a fait faire une économie en volume particulièrement importante, 3 à 4 fois supérieure (voire plus), à l’augmentation de la fiscalité locale qui les touchait (peu !).

Aujourd’hui, certains s’agitent, dont les membres de l’Association « Ensemble et unis pour Chambourcy », qui oublient, un peu vite, qu’un de leur chef de file, Pierre Émile Renard, en tant que «ministre des finances» de Pierre Morange, est un des principaux artisans de cette politique du «moins d’impôts locaux possible » qui a conduit à la faillite. Quant à beaucoup d’autres de ses membres, maires adjoints du même Pierre Morange, ils ont voté comme un seul homme (ou femme), jusqu’en 2006, les budgets qui leur étaient présentés (ou qu’ils (elles) avaient préparés).

Pour ce qui les concernent, c’est dès le 13/11/2003, et par écrit, que les socialistes interpellaient le Député Maire de Chambourcy, en lui demandant : «d’envisager, sans plus attendre, les mesures d’aide nécessaires en faveur des camboriciens qui pourraient se trouver en difficultés financières graves, du fait de ces augmentations inconsidérées». Dans sa réponse du 19/11, Pierre Morange accédait à leur requête, et s’engageait à instituer une aide sociale pour ces familles, avec augmentation, en conséquence, du budget du CCAS.

Belle promesse qui n’a jamais été suivie d’effet : En supprimant l’allégement dégressif sur les valeurs locatives les plus faibles, et en y substituant une aide éventuelle du CCAS, Pierre Morange avait remplacé un droit par une aide sociale liée à une démarche personnelle … dont, à notre connaissance, aucun habitant de notre commune n’a bénéficié depuis 4 ans.

« Ensemble et unis pour Chambourcy » et la majorité UMP regroupée autour de Pierre Morange ont la mémoire courte ...

Pas les socialistes de Chambourcy, ni ses habitants.

Sources :
Chambourcy Socialiste n°2
Janvier 2004
(Voir « Bibliothèque » ci-contre :
« Publications Chambourcy Socialiste »)

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lundi 22 octobre 2007

Le mini traité européen :



Un renoncement




Le mini traité signé hier à Lisbonne relève davantage du règlement intérieur de l’Union européenne que d’un nouveau traité fondateur pour l’Union. Le fait que les politiques économiques libérales ne soient plus constitutionnalisées constitue une différence notable avec le traité constitutionnel européen préalable, mais le nouveau texte ne s’inscrit dans aucune perspective historique.


S’il permet à l’Union de mieux fonctionner à 27 qu’elle ne fonctionnait jusqu’ici, ce traité ne prend pas la mesure de nouvelles vagues d’adhésions possibles et ne prend pas non plus en compte la nécessité de se doter de réels instruments politiques, dans des domaines comme l’immigration ou l’énergie. Ce sont, pourtant, des outils nécessaires à la construction européenne qui ne trouvent aucune forme de réponse dans ce mini traité.


Que prévoit ce texte ?


L'équilibre entre les principaux états est modifié, puisque la pondération des votes se fera sur une base démographique qui donne une place importante aux petits états. On peut se poser la question de savoir si ce nouvel équilibre va faciliter le fonctionnement l’Union ou s'il va lui permettre d’avoir des politiques structurantes fortes, ce dont on peut douter.


Les coopérations renforcées seront toujours aussi difficiles, car elles requièrent un seuil plancher de 9 états pour être mises en œuvre. Nicolas SARKOZY a échoué à trouver un point d’équilibre avec le précédent traité entre les partisans du oui et les partisans du non.


Enfin les grands absents de ce mini traité, sont la politique fiscale, sociale, budgétaire et monétaire. Autant de sujets sur lesquels le mini traité n’avance absolument pas. Sur ces points, les socialistes européens avaient insisté pour qu’il y ait une modification du cours des politiques européennes. Aucun ne fait l’objet d’une quelconque évolution et c’est un réel sujet d’inquiétude pour l’avenir.


Bilan du sommet de Lisbonne :


Au résultat, le bilan est médiocre. Nous avons un outil qui permet, tout juste, de fonctionner à 27. C’était le mandat minimum qu’on pouvait attendre des chefs d’États de l’Union. Cela ne permettra pas de la relancer, contrairement à ce que prétend le président de la République.


C’est pour les socialistes l’objet d’un regret : nous pensons qu’il était possible de faire davantage, notamment sur la question des services publics, de la fiscalité ou de la politique monétaire. La fenêtre de tir de Nicolas SARKOZY était davantage de faire de la communication pour dire que ce mini traité permettait un déblocage du fonctionnement des institutions européennes, plutôt que d’inscrire l’Europe dans une perspective historique.


Le travail du PS sur cette question :


Le Parti socialiste maintient sa position sur ce mini traité :


Les Français ayant dit non par référendum à un traité, il paraît essentiel que la ratification de ce nouveau texte ne se fasse pas dans le dos des peuples. Nous sommes toujours favorables à ce que la voie référendaire soit privilégiée.


Un groupe de travail a été mis en place par le Bureau national du Parti socialiste. Il y aura une délibération collective des socialistes sur ce texte, tant sur la méthode de ratification que sur son contenu. Dans les semaines qui viennent, le Parti socialiste s’exprimera sur ce texte, comme sur sa propre vision de la relance de la construction européenne et sur ce qui nous paraît nécessaire de mettre en oeuvre lors de la présidence française de l’Union européenne pour le second semestre 2008.


Sources :
Communiqué de Presse du Parti Socilaiste
22 10 07



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jeudi 18 octobre 2007

Grève contre les régimes spéciaux de retraite




Le point de vue du Parti Socialiste



Le premier secrétaire du PS, François Hollande a souligné l'ampleur de la mobilisation à l'occasion de la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, faisant remarquer que le mouvement était soutenu par toutes les organisations syndicales, y compris celles qui pensent qu’il faut procéder à une réflexion d’ensemble sur les régimes spéciaux, et celles qui avaient soutenu la réforme du régime général en 2003.

«Je dis au gouvernement de rouvrir le cadre global qui doit permettre les discussions entreprise par entreprise, a déclaré François Hollande sur RTL, il n'y a pas eu véritablement négociation. Le cadre a été fixé, l'alignement des régimes spéciaux décidé, sans prise en compte de la pénibilité».

Pourtant, si pour le Premier Secrétaire du Parti Socialiste, la remise à plat des régimes spéciaux est nécessaire, «elle doit, pour être réussie, respecter deux principes : le premier, celui de la négociation à partir d'un cadre global, ensuite, le critère de la pénibilité, qui doit être le fondement de la durée de cotisation», a-t-il ajouté.

Pour que l'effort soit accepté, il doit être juste. Tous les métiers ne sont pas identiques, leur pénibilité est différente, l'espérance de vie de tous les travailleurs n'est pas la même, a rappelé François Hollande.

Sources :
AFP 18 10 07


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mardi 16 octobre 2007

Nouveau cadeau fiscal ...

Pour les plus riches …

Le président (PS) de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Didier Migaud, a regretté mardi que le gouvernement ait décidé de ne pas présenter au Parlement de dispositif d'imposition minimale sur le revenu.

« Le gouvernement ferme le débat sur la cotisation minimale sur l'impôt sur le revenu, avant même qu'il ne soit ouvert", a-t-il déclaré sur LCI.

"A partir du moment où on a des revenus confortables, il est normal de payer un minimum d'impôt sur le revenu", a-t-il ajouté. "Donc, ça pose le problème du plafonnement des niches sociales et des niches fiscales".

Les ministres de l'Economie Christine Lagarde et du Budget Eric Woerth ont en effet indiqué lundi, dans un communiqué qu'ils ne proposeraient pas au Parlement de dispositif d'imposition minimale sur le revenu, contrairement aux engagements qu’ils avaient pris lors du débat sur le "paquet fiscal" en juillet dernier.

S’agissant des déclarations de Christine Lagarde sur une croissance française "dans le bas de la fourchette" de prévision du gouvernement entre 2 et 2,5% en 2007, Didier Migaud s’inscrit en faux, en estimant, pour sa part que la France souffre davantage que d'autres pays au niveau de la croissance, et qu’elle sera, pour 2007, plutôt inférieure à 2%.

Mais le gouvernement n’est pas à une affirmation mensongère près …
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Sources :
AFP 16 10 07
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vendredi 12 octobre 2007

Portrait ...


Nicolas Sarkozy vu par Dominique de Villepin ?



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"... Il travaille seize heures par jour. Il ne sait pas déléguer. Il est partout. Il n'arrête pas. Il dicte. Il parle. Il décide. Il ne décourage pas la Cour, mais il la méprise. Il lit tout. Il sait tout ...."

Quel est cet hyperactif décrit par Dominique de Villepin, notre précédent premier ministre UMP dans son livre "Le Soleil Noir de la puissance" ?
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S'agirait-il du Président Sarkozy qui cumule tous les rôles et toutes les fonctions?
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Non bien sûr, le sujet du livre est Napoléon ...
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Mais on ne peut s'empêcher de penser que Villepin avait un exemple plus récent en tête, en écrivant ces lignes.

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mercredi 10 octobre 2007

Fonctionnaires : Un mensonge de plus du Gouvernement

Travailler plus pour gagner moins





Les discussions entamées hier sur le pouvoir d’achat dans la fonction publique masquent difficilement la réalité : c’est un plan de rigueur, sans revalorisation, que le gouvernement conduit, contrairement à ses allégations et autres promesses de campagne.

Contrairement aux annonces médiatiques, les 23 000 suppressions de postes en 2008, dommageables pour le service public, ses usagers et ses agents, ne s’accompagneront d’aucune revalorisation salariale. Or ce serait 1,5 milliards qui seraient nécessaires pour compenser l’inflation 2007, sans parler du nécessaire rattrapage du retard accumulé sous la législature précédente.

Le gouvernement a choisi de faire autre chose avec l’argent qu’il a un temps prétendu vouloir consacrer au pouvoir d'achat des fonctionnaires. Ainsi, les premiers chiffres publiés sur les effets réels du bouclier fiscal -120 millions d’euros rendus à 2400 grandes fortunes, soit une moyenne de 50 000 euros chacune montre bien où le tandem Sarkozy/Fillon place ses priorités.

Une fois de plus, les 5 millions d’agents publics, qui prennent déjà largement leur part dans la modernisation de la fonction publique, risquent d’être les dindons de la farce. Ils vont ainsi travailler plus pour gagner moins, tandis que quelques milliers de très riches privilégiés vont encore travailler moins pour gagner toujours plus.

Le Parti socialiste demande au gouvernement de répondre au plus vite à l’urgence immédiate pour tenir compte de la hausse des prix en 2007, et éviter une nouvelle dégradation du pouvoir d’achat des fonctionnaires, qui viendrait aggraver encore celles des années précédentes.

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mercredi 3 octobre 2007

Sécurité Sociale et Déficits Publics



Bilan des gestions de la Droite !

La Droite se veut donneuse de leçons en matière de gestion financière et comptable, accusant les socialistes de favoriser la «gabegie» (air connu). Pourtant, la vérité est bien différente : Chacun de ses passages au pouvoir s’est traduit par un creusement abyssal des déficits des comptes publics et sociaux (corollaire des «cadeaux» en faveur des catégories sociales qui la soutiennent).

Ainsi de 1993 à 1996, le déficit de la Sécurité Sociale a oscillé entre 8 à 10 milliards d’euros, alors que de 1997 à 2001, sous le gouvernement de la Gauche Plurielle de Lionel Jospin, le déficit de 4 milliards et demi à fin 1997, s’est converti en … excédent de 1,5 milliard en 2001, suivant une courbe régulière de redressement constant.

Le retour aux affaires de la Droite n’a pas tardé à porter ses fruits : retour au déficit dès 2002 (près de 4 milliards), pour atteindre 12 milliards en 2007. Cette « plongée » est imputable aux déficits des branches :

1)- « maladies » (6,4 milliards), ce qui montre la nullité du plan Douste-Blazy, voté en 2004,
2)- « retraite » (4,7 milliards d’euros, soit +150% en un an), ce qui montre la nullité de la « réforme » Fillon votée en 2003.

Pour les socialistes, le redressement des comptes ne peut reposer que sur la relance d’une politique volontariste de l’emploi (comme ce fut le cas avec les 35 h et les résultats bénéfiques incontestables engendrés, malgré ce que prétend la désinformation de la Droite), et l’arrêt de la politique de raréfaction organisée des ressources des organismes sociaux, comme elle est organisée aujourd’hui, avec, entre autre, les 13 milliards d’euros d’exonérations fiscales et sociales au bénéfice des plus riches.

La « politique » électoralistes des « petits copains », trouve ici une illustration parfaite de ses retombées.


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lundi 1 octobre 2007

Sondage

Sarkozy et Fillon perdent six points
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Les cotes de popularité de Nicolas Sarkozy et François Fillon accusent une baisse de six points en un mois, ce qui fait passer le Premier ministre en dessous de la barre des 50% de Français satisfaits, selon le dernier baromètre CSA pour Itélé et Le Parisien rendu public lundi soir.
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En deux mois, le chef de l'Etat a perdu dix points, passant de 65% à 55% des Français qui lui font "confiance pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays".
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Au total, 37% des sondés disent ne pas faire confiance au président Sarkozy, contre 33% en août et 29% en juillet.
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D'août à septembre, François Fillon passe de 53% à 47% de satisfaits.
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Reuters - 1er octobre 2007
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Immigration :

Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy
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Monsieur le Président,
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Nous représentons des organisations de sensibilités diverses qui partagent, néanmoins, les mêmes préoccupations quant au sort des étrangers en situation irrégulière qui vivent dans notre pays.
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Nous constatons avec inquiétude des drames humains inacceptables dont le nombre ne cesse de grandir. Cela concerne des enfants ou des jeunes adultes et leurs parents ou des personnes installées parfois depuis plusieurs années sur notre sol. Cela concerne aussi des réfugiés venus de pays où leur sécurité n'est pas assurée et qui ont cherché asile sur le territoire de la République.
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Nous n'ignorons pas que le Parlement a voté, à votre initiative, de nombreuses lois sur ce sujet. Vous savez que nous n'approuvons pas ces textes qui se sont succédé et qui ne nous paraissent pas apporter une réponse pertinente aux questions que peuvent poser l'immigration ou le droit d'asile. Mais ceci relève, au fond des choses, du débat public que nous appelons de nos vœux et qu'il appartient aux responsables politiques et aux citoyens d'engager sans démagogie et en ayant toujours présents à l'esprit les principes de la République.
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Ce sont ces principes qui nous imposent de venir vous dire qu'aucune politique ne peut conduire à bannir des enfants, à les détenir dans des lieux nécessairement inadéquats ou à les séparer de leurs parents, qu'aucune politique ne peut conduire à pousser des personnes au suicide ou à mettre en danger leur vie par des grèves de la faim qui sont la marque de leur désespoir.
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A la vérité, c'est l'ensemble de la vie sociale qui est menacé par les pratiques actuelles. Nous voyons s'installer dans le pays une suspicion généralisée qui, de proche en proche, concerne tout étranger, puis fait de celui qui ressemble à un étranger un suspect. C'est l'idée même de l'accueil de l'autre qui est aujourd'hui mise en péril par la désignation de l'étranger comme un fraudeur potentiel, voire comme un danger pour notre pays.
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De plus en plus de femmes et d'hommes, souvent même parmi celles et ceux qui peuvent approuver votre politique, se révoltent contre le sort infligé à des personnes qui n'ont commis aucun crime. Les membres des forces de l'ordre commencent eux-mêmes à ressentir un profond malaise face à des considérations humaines auxquelles ils ne peuvent rester insensibles.
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Cette situation provoque l'incompréhension, quand elle n'engendre pas des conflits qui voient des hommes et des femmes se rebeller contre ce qu'ils estiment, en conscience, relever de la force injuste de la loi, voire de l'arbitraire qui l'accompagne. Avec eux, parce que ce que nous voyons se dérouler tous les jours sous nos yeux heurte nos valeurs, nous continuerons à être aux côtés de ceux et de celles qui souffrent ou qui paient le prix de leur solidarité.
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Nous voudrions vous entretenir de cette situation et de notre souhait, qui est pour nous un impératif moral, de voir respecter la dignité et les droits élémentaires de toute personne vivant sur le territoire de la République. Compte tenu des circonstances, vous comprendrez que nous rendions cette lettre publique.
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Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre haute considération.
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Jean-Pierre DUBOIS, Président de la LDH
Laurent GIOVANNONI, Secrétaire général de la Cimade
Stéphane JOULIAN, Directeur du Service national de la Pastorale des migrants
Richard MOYON, Porte-parole du RESF
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