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Section du Parti Socialiste de Chambourcy et d'Aigremont

Vous qui vivez dans la 6ème circonscription des Yvelines
dont le député est Pierre MORANGE ...


Vous qui vivez à CHAMBOURCY, dont le Maire est Pierre MORANGE ...

Sans doute avez-vous des opinions à faire valoir, des remarques à formuler, des critiques à émettre, des souhaits à exprimer ...

Vous pouvez contacter Claude VAN DE VELDE, candidate (suppléante) du Parti Socialiste dans la 6ème circonscription des Yvelines, secrétaire de la section du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont :
claude.vandevelde@gmail.com


Ou l'association (Loi 1901) à votre disposition pour vous permettre d'échanger librement sur les choix de société qui vous concernent :

Les amis du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont

Didier LEBAILLY - 3 Ruelle de l'Hérault - 78240 Chambourcy :

d.lebaillypschambourcy@neuf.fr



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Pierre Morange et Emmanuel Lamy
(Maires UMP de Chambourcy et St Germain) à contre courant de la lutte contre la pollution...

Cliquer sur le lien ci-dessous :
La région Ile-de-France se dirige vers la fin des bus diesel Les Échos

Sauf sur la ligne R4 Chambourcy-St Germain, les municipalités UMP, non contentes d'avoir réduit les rotations quotidiennes de 67 (en début de mandat), à 37, aujourd'hui, ont remplacé les bus "propres" au gaz, en service jusqu'ici, par des voitures diésel !

Sans compter que le précédent matériel était fabriqué par Heulliez (vous savez, cette Entreprise française au bord de la disparition) et que les véhicules de remplacement sont fabriqués par... Mercédes !

Elle n'est pas belle la vie ?

Toujours plus de pollution diésel sur nos communes ? Votez Morange/Lamy, votez UMP.

Acheter allemand pour mieux couler une Entreprise française ? Votez Morange/Lamy, votez UMP !
(15/12/2013)


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Section 3

Politique nationale et internationale

lundi 29 septembre 2008



L’effondrement du capitalisme ?





Dans la
désintégration du système financier américain et sa propagation à l’Europe et au reste du Monde, Nicolas Sarkozy, campé dans ses certitudes et aveuglé par l’idéologie capitaliste «libérale» qui le coupe des réalités, continue à clamer des vérités, qu’il sera bientôt seul à continuer à croire. Voilà ce qu’écrit, sur le Site de son Organisation, le Secrétaire Général d’une des 5 grandes Centrale Syndicale Française (pourtant classée parmi les « modérées » - la CFTC), après le discours prononcé à Toulon par le chef de l’Etat :

« Tantôt Zorro qui vole au secours des petits épargnants, tantôt super gendarme qui siffle les infractions au code de bonne conduite capitalistique, tantôt Saint-Georges terrassant le dragon de la finance, mais plus souvent Auguste qui divertit le public pour le détourner de ses préoccupations quotidiennes…

Tel est apparu, jeudi soir à Toulon, le président de la République.

Son discours était décevant à plus d’un titre.


D’abord parce que ce qui était censé être une présentation de la politique économique de la France, s’est révélé n’être qu’un catalogue de bonnes intentions. Que signifie, concrètement, la suppression de trente mille postes de fonctionnaires? Sinon des emplois d’infirmiers et d’enseignants en moins. Nos concitoyens les plus démunis y sont-ils prêts?

Certaines déclarations étaient, par ailleurs, contradictoires: Nicolas Sarkozy annonce, à la fois, que l’État garantira la sécurité du système bancaire et que ce même État ne peut indéfiniment financer l’économie; il réfute toute augmentation d’impôt, mais prévient qu’il mettra en place une “fiscalité verte” pénalisante…

C’est, enfin, un discours arrogant vis-à-vis de l’extérieur: notre président pense-t-il pouvoir, un instant, convaincre les Américains d’accepter la construction d’un nouveau système monétaire et financier international alors que ce sont ces mêmes américains qui ont mis à mal le précédent?


Cependant ce discours est un discours qui l’engage: nous saurons, le moment venu, lui rappeler ses promesses. Comme à l’époque où, ministre de l’Économie, il s’engageait à ce que Gaz de France ne soit pas privatisé…

Enfin, en tant que président en exercice de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy a raté l’occasion de mettre l’Europe en selle.

Face à un allié américain désarçonné, on pouvait s’attendre à ce qu’il s’engage à présenter aux Vingt-sept un plan de relance de l’économie européenne fondé sur une politique de grands travaux; las! Nous devons nous contenter de vagues déclarations. »

La mascarade a fait long feu, et une majorité de français semble sortir de l’hypnose où la Droite au Pouvoir la tient depuis trop longtemps. La condamnation d’une politique néo-libérale mondialisée, a laquelle croit encore Nicolas Sarkozy, qui se raccroche à des recettes qui viennent de faire la preuve de leur faillite, se généralise. Son appel … aux banques (SIC) pour qu’elles soutiennent les Entreprises, alors que ce sont, comme l’ont souligné tous les leaders socialistes, les fondements mêmes du système capitaliste qui sont en cause, était pathétique.

Ce soir, alors qu’est officielle connue la nouvelle du rejet, par le Sénat américain, du plan Paulson de «sauvetage» du système bancaire américain, à quoi la France, l’Europe et le Monde sont ils exposés ?

Face au tsunami social que la crise risque de provoquer, au déferlement des misères et des désespoirs que l’implosion du libéralisme financier va entraîner, la Gauche, (et d’abord, dans notre pays, sa principale composante : le Parti Socialiste), se doit de présenter, d’urgence, un modèle alternatif crédible.

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jeudi 25 septembre 2008


Réactions au discours de Nicolas Sarkozy




François Hollande
, Premier secrétaire du Parti socialiste, sur France 3 :

"Reconnaître les méfaits du capitalisme, que ne l'avait-il dit il y a plusieurs mois alors que sa politique a été une politique libérale faisant aveuglement confiance au marché? Je me suis demandé un moment si Nicolas Sarkozy n'était pas encore en campagne.

"Il laisse les employeurs, les patrons décider d'une mesure d'encadrement, et en cas de défaut de conclusion, il ferait voter une loi. Que ne prend-on pas la mesure tout de suite? Ce qui peut être fait immédiatement, c'est une pénalisation fiscale de tous les parachutes dorés, des rémunérations sous forme de stock-options ou des indemnités qui paraissent choquantes"

"Alors que le discours de Nicolas Sarkozy était annoncé, attendu, il n'y a eu aucune annonce de mesure, rien".

Sur France-2, le même François Hollande a dénoncé :

"le discours de l'impuissance et qui se paye de mots". "Il dit que la situation est grave mais que sa politique est bonne alors qu'il faudrait en changer", et "il inquiète les Français en disant 'la croissance va être plus faible, le pouvoir va se réduire, le chômage va augmenter, mais je ne fais rien".

Michel Sapin, secrétaire national du PS à l'Economie :

"Le président tire aujourd'hui prétexte de la crise économique pour justifier l'accélération d'une politique d'austérité à l'égard des catégories moyennes et populaires. Sur l'ensemble des grandes priorités des Français (pouvoir d'achat, emploi, santé, logement, éducation, environnement...), il se contente une nouvelle fois d'effets d'annonce et de slogans vides".

Ségolène Royal , dans un entretien au quotidien "Metro":

Elle rappelle que Nicolas Sarkozy avait "déjà annoncé pendant sa campagne un encadrement des rémunérations des patrons et la fin des parachutes dorés". "Si quelqu'un avait hiberné et se réveillait devant la télévision, il aurait l'impression que Nicolas Sarkozy n'est toujours pas président de la République".

Pourtant, ajoute-t-elle, "il est aux responsabilités et la première chose qu'il a faite, c'est le bouclier fiscal pour les traders et ses amis du Fouquet's. Et il fait financer le RSA par une taxe sur l'épargne des moyens revenus, les loyers ou les assurances vie".

Le Parti communiste français :

"Nicolas Sarkozy est un chauffard. Ses victimes sont toujours les mêmes : la Fonction publique qu'il veut réduire de 30.600 emplois, et toutes les conséquences dramatiques que cela entraînera pour les Français.

"Loin de les protéger, Nicolas Sarkozy fait aux Français la promesse du pire. Le pire pour les salaires, le pire pour la croissance, et au final, le pire pour l'ensemble des Français".

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, sur France 3 :

"Le président de la République nous annonce des jours sombres plus particulièrement pour les salariés, puisqu'il y a une fin de non-recevoir aux revendications sur les salaires. Il dit aussi que cela va aller plus mal pour le pouvoir d'achat et pour l'emploi".

"C'est une justification des réformes qui sont à l'ordre du jour en France au nom de la crise financière internationale. On va nous expliquer qu'il faut plus de réformes libérales pour nous permettre de sortir d'une crise économique. C'est absolument impensable"

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière :

"On ne peut pas d'un côté plaider pour plus de réglementation et de régulation au niveau international et européen et, au niveau national, dire qu'il faut encore plus déréglementer que ce soit sur la question des salaires ou la question de la durée du travail. C'est plutôt de la sueur et des larmes pour les salariés".

Source : AP

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mardi 23 septembre 2008

Congrès de Reims : 6 motions déposées pour être soumises au vote des militants

Après négociations et fusions entre les « contributions », les militants auront à se prononcer, le 6 novembre sur quatre motions principales, et deux motions plus marginales. Celles de :

Bertrand Delanoë, soutenu par le premier secrétaire sortant François Hollande, Lionel Jospin et le strauss-kahnien Pierre Moscovici,

Ségolène Royale, associée à des barons locaux, et Julien Dray

Martine Aubry alliée de Laurent Fabius et soutenue par certains strauss-kahniens regroupés autour de Jean Christophe Cambadélis et Pierre Mauroy

L'eurodéputé Benoît Hamon, regroupant l'aile gauche du parti : Marie Noëlle Lieneman, Henri Emmanuelli, Jean Luc Mélanchon, Paul Quilès, Gérard Filoche, Jacques Fleury et l’économiste Pierre Larrouturou

Seuls Bertrand Delanoë et Benoît Hamon sont candidats déclarés à la succession de François Hollande.

Deux autres motions sont également en lice: le "pôle écologique", né en janvier 2008, et "Utopia", proche des écologistes.

François Hollande songe déjà au rassemblement nécessaire à Reims pour former une majorité. A la tribune, le premier secrétaire sur le départ y a appelé, assurant qu'il s'engagerait au service de la motion qui sera majoritaire et qu'il soutiendrait "quel qu'il soit, le premier secrétaire élu par nous".

A l'heure de la crise financière internationale, les "premiers signataires" de chaque texte d'orientation ont constaté de concert l'urgence à trouver des "nouvelles solutions" face au libéralisme financier, et appelé à un débat d’idées serein et propre :

"Il faut retrouver le chemin de la fraternité, quand nous sortirons ce soir, que les petites phrases soient dans les poches!", a lancé Martine Aubry. Aujourd'hui, quand "les Etats-Unis nationalisent les banques, où est le libéralisme? Où sont leur dogmes? Ils sont en France" appliqués par Nicolas Sarkozy, a estimé le Maire de Lille, pour qui "l'avenir est à gauche".

Se démarquant dans sa démarche, Ségolène Royal a choisi au dernier moment de figurer...en dernière position des premiers signataires de sa motion. "Il faut en finir avec la personnalisation", a-t-elle déclaré aux journalistes, sans monter à la tribune.

Chaque porte parole des motions a défendu ses alliances et sa stratégie

Pour la première fois, l'aile gauche du PS est réunifiée. "C'est un événement historique", s'est réjoui Jean-Luc Mélenchon. Fort de cette unité, Benoît Hamon a prôné un coup de barre à gauche. "Il n'est pas de bon vent pour le marin s'il ne sait pas où il va, c'est la situation du Parti socialiste", a-t-il estimé, en pariant, à 41 ans, sur la volonté de renouveau au PS: "je suis fier d'être candidat pour que notre parti ne subisse plus le temps qui passe".

Bertrand Delanoë a revendiqué "tout l'héritage" socialiste. "Je veux avant tout être fidèle (...) J'assume tout de notre histoire", a-t-il tonné. "Si je deviens premier secrétaire, je porte tout l'héritage".

Martine Aubry a justifié son rapprochement avec Laurent Fabius. "Rennes, c'est fini, définitivement fini, le traité consitutionnel européen est derrière nous, mais battre Sarkozy, c'est devant nous".

Enfin, au nom de Ségolène Royal, François Rebsamen, l'un des 17 membres de "l'équipe Royal", a exposé la stratégie de rassemblement de la présidente de Poitou-Charentes, qui n'est pas intervenue à la tribune. Il faut d'abord rassembler les socialistes - "et c'est pas gagné, regardez-vous, regardons-nous!", a lancé le sénateur-maire de Dijon. Ensuite, le PS pourra se tourner vers l'extrême-gauche et "parce que le Parti socialiste n'a jamais dépassé les 36%" à une élection présidentielle, il faudra "accueillir sur notre projet des démocrates qui ne veulent pas de Nicolas Sarkozy".

Sources AFP - Reuters

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samedi 13 septembre 2008



Les défenseurs de la laïcité réagissent

Le discours d'accueil à l'Elysée du chef de l'Etat au Pape Benoît XVI, au cours duquel Nicolas Sarkozy a soutenu le concept ambigu de «laïcité positive», estimant que l'héritage et le rôle des religions dans la société devaient être pleinement assumés, ne passe pas.

Le Parti socialiste a appelé le gouvernement et le président Sarkozy à "être les gardiens" du principe de laïcité tandis que les associations familiales laïques (Cnafal) ont dénoncé «l'intrusion permanente dans le champ politique» de la religion, depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, qui porte atteinte au principe de séparation de l'Eglise et de l'Etat, et vise à tenter de restaurer une influence perdue, dans une France largement sécularisée.

«La laïcité implique que la religion soit une affaire individuelle, dans un Etat respectueux de la liberté des cultes», a souligné Julien Dray, porte-parole du Parti socialiste. «Ceux qui ont la responsabilité de gouverner la République, et le président en premier lieu, doivent être les gardiens de ces principes». Selon le PS, la «priorité immédiate (du gouvernement) doit être de rassembler les Français : la France a déjà assez de problèmes pour ne pas ouvrir de nouvelles polémiques».

«Pour la première fois dans l'histoire de la France républicaine, un Pape et un président de la République affichent une politique commune. En ce sens, déjà, la laïcité de notre République est en danger», s'est indigné pour sa part le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon. «Il s'agit de promouvoir en France le concept de «laïcité positive», qui s'oppose à la loi de 1905 en prévoyant le retour des Eglises comme actrices de la vie institutionnelle et publique.

Les Francs-Maçons du Grand Orient ont réaffirmé, quant à eux «que la laïcité n'avait pas besoin d'adjectif pour exister et que toute référence à une laïcité positive en dénature le sens », tandis que les associations familiales laïques affirmaient que depuis l'avènement du nouveau président de la République, le modèle américain qui mélange allègrement la bannière de Dieu et la politique semble être le nouveau modèle de fonctionnement de nos gouvernants.

Le Cnafal appelle à la mobilisation de tous les laïques. La défense des services publics, de l'école républicaine et laïque, et du système de santé public fait partie des enjeux fondamentaux de la laïcité. C’est par ce principe fondateur qu’on distingue la République d'une simple démocratie de plus en plus marchande.

Sources AFP - Reuters

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jeudi 11 septembre 2008


Région IDF et Gouvernement :
Le bras de fer


Le président du conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon a présenté, mercredi, le projet de schéma directeur (SDRIF) qui engage l'avenir de la région jusqu'en 2030, en avertissant qu'un éventuel (mais possible …) blocage de l'Etat serait «dramatique» pour son développement.


Au cours d'un point de presse, Le Président de Région a souligné qu'il ne s'agissait pas d'un document «technocratique», mais «d’un acte politique qui regarde très concrètement la vie des gens». Emploi, logement, transports, préservation des espaces verts ou encore attractivité de la région pour les entreprises, autant de domaines conditionnés par les orientations du SDRIF, a-t-il souligné.

Aboutissement d'un processus lancé en juillet 2004, le Schéma Directeur doit être adopté le 26 septembre par le conseil régional, avant d'être transmis au gouvernement courant octobre. Ce dernier doit ensuite le transmettre au Conseil d'Etat dans un «délai raisonnable», n'excédant généralement pas six mois.

Après instruction du Conseil d'Etat, le texte doit enfin être approuvé par décret du Premier ministre. C'est alors seulement qu'il pourra entrer en application, remplaçant l'actuel schéma directeur, datant de 1994.

Or, bien qu’élaboré en association avec l'Etat, le SDRIF fait l'objet d'un bras de fer entre le conseil régional et le gouvernement Fillon, même si plusieurs sujets de friction ont été gommés, portant notamment sur la Défense, le projet de liaison Charles de Gaulle Express, les chapitres économiques et routiers et la mise en exergue du projet de rocade ferroviaire Arc Express.

Ce rapprochement a conduit la commission d'enquête publique à donner en juin un avis favorable à l'unanimité sur le projet.

Mais les services de l'Etat ont cessé de participer aux réunions de travail depuis la mi-juin !

Ce qui n’a pas empêché le secrétaire d'Etat au développement de la région capitale, Christian Blanc, devant l'Université d'été du MEDEF, de juger l'objectif de croissance annuelle de 2% du SDRIF trop faible, menaçant de bloquer l'ensemble du processus.

«Il ne suffit pas de dire «croissance, croissance, croissance» pour passer de moins de 1% à 5%», lui a rétorqué Jean Paul Huchon, en prévenant : «Chacun prendra ses responsabilités, mais je crois que ce serait dramatique qu'un texte que chacun attend (...) puisse être paralysé parce qu'un Monsieur ou plusieurs Messieurs ont un autre calendrier», a-t-il dénoncé, visant Christian Blanc l’un des postulants UMP à la région.
Source : AFP

jeudi 4 septembre 2008


Chômage et heures sup :

au royaume d’Ubu


Par Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques et auteur de « Sommes-nous des paresseux ? Et trente autres questions sur la France et les Français » aux éditions du Seuil

Le 21 août dernier, Christine Lagarde, Ministre de l’économie, se félicitait du succès de la loi TEPA, et tout particulièrement de son volet heures supplémentaire (1). Une semaine plus tard, l’ANPE confirmait la remontée du chômage au mois de juillet (2). Quantitativement le succès des heures supplémentaires détaxées est indéniable mais, dans le contexte économique actuel, il traduit une politique digne des Shadoks ou du père Ubu. Face au risque de récession le gouvernement devrait au contraire revenir d’urgence sur une mesure qui aggrave la situation de l’emploi.

Le nombre des heures supplémentaires déclarées - 182 millions au second trimestre 2008 - s’est accru de 6 % par rapport au premier trimestre 2008 et de près de moitié par rapport au premier trimestre 2007. Du coup, les exonérations correspondantes ont déjà coûté 1 355 millions à la Sécurité sociale sur les six premiers mois de l’année, auxquelles il faut ajouter les pertes d’impôt sur le revenu pour le budget de l’Etat. Soit un coût total estimé à 4 milliards d’euros en 2008 pour les finances publiques par Christine Lagarde. Quasiment la moitié du déficit de la Sécurité sociale cette année. Une politique qui profite surtout aux plus grandes entreprises : 85 % des entreprises de plus de 2000 salariés ont eu recours à ce dispositif contre moins du tiers des entreprises de moins de dix salariés (3).

Parallèlement, l’INSEE vient d’annoncer un recul du PIB de 0,3 % au second trimestre 2008 et la perte de plus de 12 000 emplois dans le secteur concurrentiel pour la première fois depuis début 2004. Avec en particulier un recul de 45 000 postes d’intérimaires, signe que la dégradation de l’emploi ne fait probablement que commencer : si l’activité n’a pas reculé davantage au second trimestre 2008 c’est notamment parce que les entreprises ont gonflé leurs stocks à hauteur de 0,3 points de PIB, une tendance qui n’a aucune chance de se poursuivre.

De plus la productivité a baissé parallèlement de 0,5 % dans l’économie française, indiquant que les entreprises ont retardé l’ajustement à la baisse de leurs effectifs. Côté emploi, le pire est donc probablement à venir. Côté chômage, les derniers chiffres de l’ANPE confirment sa remontée. Le nombre des chômeurs de catégorie 1 (4) n’a certes encore progressé que de 11 000 personnes depuis avril dernier. Mais le nombre total des inscrits à l’ANPE (en dehors de ceux qui ont un emploi et en cherchent un autre) a bondi de 39 800 personnes en l’espace d’un mois, de juin à juillet. L’impact de cette hausse sur le chiffre officiel du chômage a été limité parce que le nombre des demandeurs d’emploi envoyés en formation (et donc retirés de cette statistique) s’est accru lui aussi de 25 000 personnes en un seul mois... Cette quasi stabilité ne devrait de toute façon malheureusement pas résister à l’arrivée massive cet automne des nouveaux diplômés sur un marché du travail très déprimé : c’est déjà surtout chez les moins de 25 ans que la remontée du chômage est sensible.

De plus le gouvernement veut restreindre à partir de 2009 l’accès au dispositif « carrières longues », permettant aux salariés de plus de 56 ans qui ont commencé à travailler très tôt de partir en retraite avant 60 ans. Une initiative qui devrait contribuer à aggraver significativement la situation du marché de l’emploi dans la mesure où c’était pour une bonne part le succès inattendu de ce dispositif qui explique la rapide décrue du chômage ces dernières années.

A quoi vont s’ajouter les effets de la toute nouvelle loi « portant rénovation de la démocratie sociale et réforme de la durée du travail » votée au début de l’été qui multiplie encore les possibilités de faire faire des heures supplémentaires et d’allonger le temps de travail des salariés en « forfaits jours ».

Bref, en période de croissance relativement rapide et de baisse du chômage, comme c’était le cas en 2007 lorsque Nicolas Sarkozy est devenu président de la République, il était déjà étrange d’inciter, avec force argent public, les entreprises à faire faire des heures supplémentaires aux salariés déjà en poste plutôt que d’embaucher des chômeurs ou des jeunes qui sortent de l’école. Alors qu’avec 8,5 % de chômeurs en juillet 2007, la France se situait toujours dans le peloton de tête du chômage au sein de l’Europe des 27, précédée seulement par la Grèce, la Pologne et la Slovaquie…

Mais aujourd’hui, il est tout simplement surréaliste de se féliciter de l’accroissement de ces heures supplémentaires. Un petit calcul de coin de table illustre l’absurdité d’une telle démarche dans le contexte actuel : un emploi salarié coûtait en 2007 41 000 euros en moyenne en France. Au lieu de dépenser 4 milliards d’euros avec comme résultat de dissuader les entreprises qui le pourraient d’embaucher, l’Etat pourrait donc, avec la même somme, financer entièrement 100 000 emplois supplémentaires ou encore, avec une subvention correspondant au tiers de leur coût, 300 000 de plus...

Si les pouvoirs publics doivent aider des gens à « travailler plus pour gagner plus », qui pourrait contester que ce soient d’abord les chômeurs, dont le nombre augmente de nouveau, qui doivent en priorité profiter de cette aide ?

Christine Lagarde et Nicolas Sarkozy ne sont, bien entendu, responsables ni de la crise des subprime, ni de la hausse des prix du pétrole et des produits alimentaires. Et donc a fortiori de la récession qui menace désormais la France et l’Europe. Mais dans un contexte profondément transformé par rapport à celui de l’été 2007, il n’est pas interdit de ranger l’idéologie au placard et de faire preuve d’un peu de pragmatisme...

Errare humanum est, perseverare diabolicum, disait-on autrefois...


(1) Voir www.minefe.gouv.fr/presse/conseil_ministres/0808213.php
(2) Voir www.travail.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-dares/statistiques/chomage
(3) Voir « Principaux résultats sur le dispositif TEPA issus des déclarations de cotisations en Urssaf relatives à la paye du 2ème trimestre 2008 » sur le site www.acoss.fr
(4) Les chômeurs qui n’ont pas travaillé plus de 78 heures dans le mois et sont à la recherche d’un emploi à durée indéterminée à temps plein, le chiffre qui est mis en avant traditionnellement

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