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Section du Parti Socialiste de Chambourcy et d'Aigremont

Vous qui vivez dans la 6ème circonscription des Yvelines
dont le député est Pierre MORANGE ...


Vous qui vivez à CHAMBOURCY, dont le Maire est Pierre MORANGE ...

Sans doute avez-vous des opinions à faire valoir, des remarques à formuler, des critiques à émettre, des souhaits à exprimer ...

Vous pouvez contacter Claude VAN DE VELDE, candidate (suppléante) du Parti Socialiste dans la 6ème circonscription des Yvelines, secrétaire de la section du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont :
claude.vandevelde@gmail.com


Ou l'association (Loi 1901) à votre disposition pour vous permettre d'échanger librement sur les choix de société qui vous concernent :

Les amis du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont

Didier LEBAILLY - 3 Ruelle de l'Hérault - 78240 Chambourcy :

d.lebaillypschambourcy@neuf.fr



Et bien sûr, faire part de vos commentaires sur les textes publiés sur ce Site

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Chambourcy Socialiste
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Toujours plus de pollution diésel avec Pierre Morange et Emmanuel Lamy !

(15/12/2013)

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Municipales 2014 :
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Analyses des résultats et bilan de la participation des socialistes à la campagne
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(06/2012)

Navettes Chambourcy/Saint Germain.pdf
(20/10/2011)
Transports : Lettre ouverte à Pierre Morange
(15/09/2011)

Savez-vous que vous pouvez adresser un message électronique à Pierre Morange, pour lui faire part de votre satisfaction du service rendu sur la ligne R4 ?

Site Internet : "Mairie de Chambourcy" - Rubrique "Contacts - Envoyer un courriel au Maire"

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Yvelines - Ile de France

Actualités :

Pierre Morange et Emmanuel Lamy
(Maires UMP de Chambourcy et St Germain) à contre courant de la lutte contre la pollution...

Cliquer sur le lien ci-dessous :
La région Ile-de-France se dirige vers la fin des bus diesel Les Échos

Sauf sur la ligne R4 Chambourcy-St Germain, les municipalités UMP, non contentes d'avoir réduit les rotations quotidiennes de 67 (en début de mandat), à 37, aujourd'hui, ont remplacé les bus "propres" au gaz, en service jusqu'ici, par des voitures diésel !

Sans compter que le précédent matériel était fabriqué par Heulliez (vous savez, cette Entreprise française au bord de la disparition) et que les véhicules de remplacement sont fabriqués par... Mercédes !

Elle n'est pas belle la vie ?

Toujours plus de pollution diésel sur nos communes ? Votez Morange/Lamy, votez UMP.

Acheter allemand pour mieux couler une Entreprise française ? Votez Morange/Lamy, votez UMP !
(15/12/2013)


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Section 3

Politique nationale et internationale

mercredi 28 mai 2008


Marre !



67% des français mécontents de la politique économique et sociale du Gouvernement … Une cote de popularité au plus bas (35% d’opinions favorables) et toujours en régression (-1) pour le Président de la République, des sondages en diminution régulière pour le Premier Ministre (-2 points) …

Comment pourrait-il en être autrement ?

Les français en ont marre de voir leur Pouvoir d’Achat en chute libre, alors que les 15% de la population la plus favorisée continue à s’enrichir sans vergogne, grâce à la politique fiscale déployée en sa faveur par le tandem Fillon/Sarkozy.

Le dernier rapport de l’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale (ONPES – Publié par la Documentation Française) le constate. La situation financière des travailleurs pauvres s’est encore aggravée sur la période des 12 derniers mois. Les inégalités se sont amplifiées entre les très hauts revenus et le reste de la population. 7% des travailleurs (1,7 million de personnes) occupent un emploi dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté, tandis que les Dirigeants et cadres très supérieurs des plus grandes entreprises voient leurs rémunérations et les rendements de leurs "stocks options" augmenter de manière exponentielle, pour atteindre plus de 40% cette année ...

Le Gouvernement doit présenter en Conseil des Ministres les 11 ou 18 juin, pour une adoption par le Parlement cet été, l’avant projet relatif à «l’Offre Raisonnable d’Emploi», qu’un chômeur ne pourrait refuser 2 fois, sous peine de radiation. Au bout de 3 mois d’inscription, une offre deviendrait raisonnable si elle est compatible avec les qualifications du demandeur, et si elle est rémunérée à au moins 95% de son salaire antérieur. Après 6 mois d’inscription, ce taux passerait à 85%. Après 1 an, serait considérée comme raisonnable, toute offre d’un emploi rémunéré au moins à hauteur du revenu de remplacement.

Marre !

Marre, de la multiplication des régressions sociales que la propagande gouvernementale s’évertue à appeler «réformes» !

Marre, des négociations sociales de façade, où les marges de manœuvre sont réduites à néant, et où toutes les décisions sont prises en amont.

Marre, des textes de loi ou des mesures gouvernementales qui ne sont jamais évaluées.

Marre, que ce soit toujours les salariés qui soient mis à contribution : Pour la journée dite de «solidarité» en faveur des personnes âgées et handicapées, pour combler le déficit de la Sécurité Sociale, pour le passage à 41 annuités de cotisations pour une retraite à taux plein … Alors que les Entreprises bénéficient d’allègements de charges sur allègements de charges, et que les revenus financiers et les profits spéculatifs sur les marchés, ne sont jamais taxés …

Marre, qu’avec les franchises médicales, ce soient encore les plus faibles qui pâtissent, tandis que le Revenu de Solidarité Active passe d’ajournement en ajournement … en supposant qu’il parvienne jamais à voir le jour.

Mais avec 35% d’opinion favorable, Nicolas Sarkozy et Madame se lèvent aux aurores pour visiter «les français qui se lèvent tôt», comme en d’autres temps, certains bons esprits faisaient l’aumône de leur présence à «leurs» pauvres.

Le cynisme de la Droite ne connaît plus de limites … sauf peut être celle que la désespérance de l’immense majorité de la population viendrait brusquement lui rappeler ... avec les risques d’une explosion sociale dont tous les éléments sont réunis.

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lundi 19 mai 2008

Casse sociale généralisée

L'UMP souhaite le "démantèlement définitif" des 35h, et estime que la durée du travail devrait être désormais négociée entreprise par entreprise.

La droite poursuit son travail de dynamitage du droit du travail et des dispositions de protection des travailleurs.

Patrick Devedjian, secrétaire général du Parti majoritaire , en déclarant sans ambages, au cours d’un Point Presse de ce lundi 19 mai 2008 : "L'UMP demande avec force le démantèlement définitif des 35h, et que la durée du travail soit contractuelle, entreprise par entreprise", fait exploser le cadre de «l’assouplissement des 35 heures», sur lequel a communiqué le Gouvernement jusqu’ici. Il s’agit maintenant, ni plus ni moins, que de supprimer la Durée Légale du travail, une des conquête sociale historique fondamentale du Mouvement Ouvrier et de la Gauche.

Patrick Devedjian ne s’en cache d’ailleurs pas, puisqu’à la question : "Est-ce la fin de la durée légale du travail?", il a répondu: "Oui (...) Ça cessera d'être un système national" .

On ne peut aller plus loin, en bon petit soldat du MEDEF, vers la réalisation du rêve patronal de «faire travailler plus pour exploiter mieux !».

Si la proposition de l’UMP était appliquée, ce serait les salariés des petites et très petites entreprises qui seraient les premiers sacrifiés. La représentation syndicale y étant inexistante -le seuil minimal imposant des élections de Délégués du Personnel n’étant pas dépassé- la négociation sur le Temps de Travail serait d’autant plus vite faite que, jusqu’à présent, le projet de Loi sur la représentation syndicale refuse le principe de la «mutualisation», qui permettrait de regrouper plusieurs entreprises d’une même branche pour atteindre ce seuil !

Les chefs de ces PME et TPE pourraient allonger la durée du travail à leur guise, dans la limite maximale fixée par l’Union Européenne de … 48 heures hebdomadaires en moyenne sur plusieurs semaines.

Pour leur part, les patrons des plus grandes Entreprises auraient les mains libres pour généraliser le chantage au chômage ou aux délocalisations auquel certains se livrent déjà pour imposer une renégociation des Accords «35 heures». Quant aux «heures supplémentaires», soit disant si chères au Président de la République, elles disparaîtraient naturellement, en même temps que la durée légale du temps de travail.

La réaction du PS ne s’est pas faite attendre. Bruno Leroux, Porte-parole du Parti à rappelé que la généralisation des 35 heures était toujours la proposition approuvée par un vote massif des militants en même temps que le projet du parti pour 2007. S’il était envisageable d’engager avec les partenaires sociaux un dialogue sur leur actualisation et les conditions de leur application ou extension, ce n’était évidemment pas pour aller dans le sens de leur démantèlement. Encore moins dans celui de la suppression de la notion de durée légale du travail.

Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que, selon tous les sondages effectués jusqu’ici, plus de 60% des français n’entendent pas revenir sur l’avancée sociale des 35 heures et que cette mesure de la «Gauche plurielle» avait eu et continue d’avoir un impact considérable sur le taux de chômage et les créations d’emplois.

Le Gouvernement et la Présidence ont finalement, en soirée, désapprouvé cette proposition de l’UMP, et les observateurs d’avancer l’explication d’un nouveau couac dans les rangs de la Majorité.

A voir :

«Erreur de timing» à l’orée d’une semaine chargée en manifestations ? Ballon d’essai pour l’avenir (en fonction de la mobilisation sociale constatée) ?

Il est à craindre que la casse des protections sociales engagée par le capitalisme libéral financier le plus débridé ne soit pas terminée, et que d’autres mauvais coups pour les salariés et les petites gens soient en préparation.

Sources :
Reuters, AFP
Communiqués du PS
Réactions syndicales

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vendredi 16 mai 2008


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Pierre Bédier et jacques Masdeu-Arus : Confirmation en Appel des condamnations pour corruption






La cour d'appel de Paris a confirmé vendredi la condamnation de l'ex-secrétaire d'Etat UMP et actuel Président du Conseil Général des Yvelines, Pierre Bédier, à 18 mois d'emprisonnement avec sursis et trois ans de privation des droits civiques pour "corruption passive" et "recel d'abus de biens sociaux".

La cour d'appel a en revanche réduit la peine d'amende infligée, la ramenant de 50.000 à 25.000 euros.

Jacques Masdeu-Arus, maire de Poissy de 1983 à 2008, et son ancien adjoint, Gilles Forray, qui avaient aussi fait appel, ont également vu leurs peines confirmées, à l'exception des peines d'amende qui de 150.000 euros ont été ramenées à 75.000 euros.

Les trois élus ont été reconnus coupables d'avoir octroyé des marchés publics aux sociétés de nettoyage de Michel Delfau, aujourd'hui décédé, en échange de contreparties :

Enveloppes d'espèces et autres avantages comme les services d'une femme de ménage pour Masdeu-Arus de 1996 à 2002 ou un appartement à Marrakech pour Forray.

Rappelons qu’une peine de privation des droits civiques implique l'inégibilité du condamné pendant le double du temps, soit six ans pour une privation des droits civiques de 3 ans.

A sa sortie de la salle d'audience, l'avocat de Pierre. Bédier, Me Olivier Schnerb, a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation, cet appel étant suspensif.

Son client a lui refusé de s'exprimer.

Source : AFP

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jeudi 15 mai 2008












Lycéens et fonctionnaires, en majorité des enseignants, ont défilé en masse contre la suppression de milliers de postes


Le mot d'ordre de grève a été bien suivi dans l'Education, avec entre 46,16% (ministère) et 63% (SNUipp, syndicat majoritaire) de grévistes dans le primaire. Dans les collèges et lycées, entre 33,55% (ministère) et 55% (Snes-FSU (majoritaire) des personnels étaient en grève. Unsa-Education a parlé de 60% de participation dans l'ensemble de l'Education.

La grève a aussi touché le reste de la Fonction publique : elle a été observée par 24,8% des agents de l'Etat (dont la Poste et France Télécom), chiffre similaire à celui de la dernière grève unitaire du 24 janvier (24,7%).

Les manifestations ont réuni en France entre 200.000 personnes selon la police, et 300.000 manifestants selon la FSU. Ils étaient 7.000 à 30.000 à Marseille, 12.000 à 30.000 à Nantes, 7.000 à 15.000 à Grenoble. A Paris, ils étaient entre 50.000 et 60.000 selon la FSU, dont des milliers de lycéens.

La quasi-totalité des fédérations et syndicats de l'Education, y compris l'enseignement privé sous contrat, et les parents d'élèves FCPE appelaient, aujourd’hui 15 mai, à manifester contre les 22.900 suppressions de postes dans la fonction publique, dont 11.200 dans l'Education (8.830 dans le public) prévues en 2008, alors que 35.000 sont déjà annoncées pour 2009.

Pour le Parti Socialiste, qui soutenait cette journée d’action des fonctionnaires, l'action menée par le gouvernement Sarkozy-Fillon depuis un an dans la Fonction publique revient à faire des agents de l’Etat une cible privilégiée pour réduire les déficits créés par sa politique en les considérant comme une simple variable d'ajustement.

La suppression de 36.000 postes de fonctionnaires en 2009 et le non-remplacement systématique d'un agent sur deux partant à la retraite constituent la seule ambition de la droite pour l'Etat et les services qu'il rend aux Français.

La révision générale des politiques publiques (RGPP) voulue par Nicolas Sarkozy se résume de ce point de vue à un simple catalogue de mesures disparates, sans aucune vision d'ensemble, sans projet à moyen ou long terme, sans ambition pour l'Etat.

En réponse à cette mobilisation de masse, Nicolas Sarkozy, ajoutant la provocation au cynisme, a répondu en annonçant un projet de loi "avant l'été", qui instituera “un droit à l'accueil des enfants inscrits dans nos écoles", et l’obligation, pour les professeurs grévistes de se faire connaître 48 heures à l'avance.

Une annonce aussitôt critiquée par l'ensemble des syndicats enseignants et lycéens, qui ont estimé à l'instar de Gérard Aschieri (FSU) que le chef de l'Etat franchissait "une ligne rouge", en voulant limiter le droit de grève. Provocation du Chef de l’Etat vivement critiqué par François Hollande, qui y voit la volonté, pour le Gouvernement et la Présidence, d’engager l’épreuve de force avec lesfonctionnaires ... Avant d’affronter l’ensemble des salariés mobilisés unitairement contre le projet de réforme des retraites, jeudi 22 mai 2008.

Le dialogue social est au point mort. La désespérance grandit dans le pays, à mesure que le Pouvoir d’Achat de la très grande majorité des français est en chute libre. Tous les ingrédients d’un accident social majeur sont réunis ...

Ce qui n’empêche pas les fanfaronnades sidérante du Gouvernement suite à la publication par l’INSEE des comptes nationaux.

Sans vergogne, Madame Lagarde «jubile» -selon ses propres termes- au constat d’une croissance revue à 2,1 % en 2007, alors qu’elle-même avait promis une croissance de ... 3 % au mois de juin, ramenée à 2,5 % en septembre, puis à 2,25 % en octobre et enfin à 2 % en décembre. Niveau de croissance des plus faibles en regard des résultats obtenus par nos principaux partenaires européens (2,6 % pour l’ensemble de la zone euro, 2,5 % pour l’Allemagne et 3 % pour le Royaume-Uni).

En outre ces chiffres ne rendent pas compte des perspectives économiques pour l’avenir. Or, l’analyse des enquêtes de conjoncture montre une dégradation profonde, durable et inquiétante des indicateurs économiques en France, alors que l’INSEE vient encore de valider le creusement des déficits (2,7 % du PIB contre 2,6 % en 2006) . La France est avec l’Italie le seul pays de la zone euro à voir ses déficits augmenter. On est loin des 2,4 % annoncés par le gouvernement.

L’autosatisfaction déplacée dont fait preuve le gouvernement est dès lors totalement inacceptable, comme en témoigne la mise en garde que s’apprête à faire la Commission européenne à la France.

Le Parti socialiste rappelle que le gouvernement porte la responsabilité de la mauvaise santé économique du pays. En faisant le choix, avec le paquet fiscal, de faire des baisses d’impôts à crédit pour les plus aisés de nos concitoyens (10 milliards de baisse de prélèvements obligatoires), et en favorisant une envolée de la dette, la droite s’apprête à faire inéluctablement payer le coût de ces cadeaux fiscaux aux catégories moyennes et populaires ... déjà au bord de la rupture et de l’explosion !

L’aveuglement partisan des appentis sorciers qui nous gouvernent a-t-elle des bornes ?

Sources :
AFP, Reuters,

Communiqués du PS


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mardi 13 mai 2008

Retraites

Mobilisation unitaire le 22 mai 2008

Toutes les organisations syndicales appellent à une journée d’action et de manifestation pour la défense et l’amélioration des retraites le jeudi 22 mai prochain.

Il s’agit d’une initiative unitaire face à la méthode de négociation employée, comme au contenu de la réforme voulu par le pouvoir.

Le Parti socialiste apporte son soutien à cette mobilisation engagée par les organisations de salariés et salue leur volonté de rassemblement.

Les socialistes demandent l’ouverture d’une vraie négociation avec les partenaires sociaux et non une simple consultation des organisations syndicales, prélude à une décision unilatérale équivalent à un passage en force.

Ils rappellent leur attachement, en l’état actuel, à l’accès à une retraite à 60 ans moyennant 40 annuités de cotisations, ils considèrent avant toute chose que la priorité aujourd’hui réside dans l’amélioration de l’emploi des salariés de plus de 55 ans, le recul de la précarité salariale, des progrès réels de la négociation relative à la pénibilité des métiers.

Les socialistes estiment urgent de revaloriser substantiellement le pouvoir d’achat des retraités et en particulier des 6,5 millions d’hommes et de femmes âgés de plus de 60 ans qui perçoivent souvent des pensions inférieures au SMIC.

Ils manifestent une volonté de renforcement du système par répartition pour des raisons de justice sociale, d’efficacité et de solidarité entre les générations. Ainsi ils réclament, comme les organisations syndicales de salariés, le réabondement du fond de réserve crée en 2000 par le gouvernement de la gauche, mais négligé par la droite depuis 6 ans.

Le Parti socialiste pense, indispensable, de solliciter davantage les revenus financiers, les rémunérations exceptionnelles (stock-options, parachutes dorés, etc …), et d’annuler les principales dispositions du paquet fiscal, en particulier, celles relatives à l’exonération des grosses successions, de manière à financer correctement notre système de retraite.

Source :
Communiqué du Bureau national

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mercredi 7 mai 2008

Convention Nationale

Le Bureau national du PS a adopté mardi, à l'unanimité, le projet des nouveaux statuts du parti

Au même titre que la déclaration de principes (voir “Dossiers”, ci contre : "Congrès Novembre 2008") ils seront soumis au vote des militants et devront être ratifiés par une Convention nationale le 14 juin prochain.

Une des principales novations proposées par ce texte, est d’aligner le calendrier socialiste sur celui des scrutins présidentiels et législatifs.

Le projet, élaboré par la Commission de rénovation intégrant toutes les sensibilités du parti "a été adopté à l'unanimité, à la virgule près", a insisté François Rebsamen qui pilotait cette Commission, en se réjouissant du “large accord réalisé”.

"Pour tenir compte des effets du quinquennat sur le fonctionnement de notre organisation politique, il faut modifier le rythme de nos congrès", affirme le texte élaboré sous la houlette du numéro deux du parti. Alors que jusqu'à présent, la vie du PS était rythmée par un congrès tous les trois ans, désormais, le parti organisera un congrès "au moins un an avant les échéances présidentielle et législative", et un autre "dans l'année qui suivra ces mêmes échéances".

L'adoption par le Bureau National unanime de ces nouveaux statuts, venant après celle, également consensuelle, de la déclaration de principes, veut renvoyer l'image d'un parti unifié avant son Congrès de novembre.

Pour ce qui est de la présidentielle, les nouveaux statuts stipulent qu'au plus tard dans les trois mois qui suivent" le congrès pré-présidentiel, "les adhérents procèdent à la désignation du (de la) candidat(e)". Il s'agit, souligne François Rebsamen en allusion à la présidentielle de 2007, d'éviter la réédition de "certaines dissonances" reprochant un écart entre le projet du parti et sa candidate. Pour clore ce chapitre, les nouveaux statuts stipulent clairement : "C'est le congrès qui donne la ligne politique, élabore le projet présidentiel et prépare le programme législatif".

Quant à la question épineuse d'éventuelles primaires pour faire émerger un candidat unique de la gauche dès le premier tour, elle a été reportée au Congrès de novembre.

"Il s'agit d'une réforme non négligeable et la modification du calendrier est un cap important", a souligné Alain Bergounioux, secrétaire national et historien du parti. Il rappelle que la dernière modification des statuts remonte à 1995, quand Lionel Jospin avait obtenu l'élection du premier secrétaire et des premiers fédéraux par les militants.

Les nouveaux statuts instituent également un "Conseil des territoires", regroupant notamment les présidents des Conseils régionaux et généraux. Une innovation qui prend en compte la forte implantation locale du PS au fil des derniers scrutins. "C'est la pratique qui dira si cette instance prendra de véritables décisions" ou tombera "en désuétude", relève Alain Bergounioux.

Pour le reste, le parti continuera de fonctionner à la proportionnelle, et le seuil à atteindre pour siéger dans les instances nationales reste fixé à 5%. Le souhait de Ségolène Royal et de ses partisans, d'un scrutin plus majoritaire, a été abandonné. Mais une restriction est apporté à la “proportionnelle intégrale" : pour être représentées, les motions doivent atteindre le seuil des 5% "dans au moins 15 fédérations différentes", ce qui "évite les chantages aux baronnies", et la tendance au "localisme", souligne encore Alain Bergounioux, qui considère, enfin, que la représentativité des sections et fédérations calculée dorénavant à partir du nombre de votants au congrès, et non plus d'inscrits, "va dans le sens de la moralisation"

Source : AFP

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lundi 5 mai 2008

Un an de sarkozysme


L’indifférence aux difficultés rencontrées par les français



François Hollande
, invité de l'émission "Le franc-parler" de France Inter-i-Télé-Le Monde", a accusé lundi soir, Nicolas Sarkozy, le gouvernement et la majorité d'être indifférents aux difficultés économiques des Français, qui, après 5 ans de gouvernement de la droite, se sont encore aggravées et accélérées depuis la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle.

Le "paquet fiscal" est la "faute originelle" de la première année de présidence Sarkozy, et elle pèsera sur tout le quinquennat, a analysé le premier secrétaire du PS.

"C'est l'erreur de diagnostic, l'erreur de l'iniquité dans les mesures, et l'erreur en termes de stratégie économique”. Tant que ces 15 milliards ne seront pas redistribués dans l’intérêt du plus grand nombre, ils plomberont les comptes publics, a-t-il estimé.

François Hollande a également dénoncé les propos tenus par François Fillon, lundi matin, sur l'augmentation du prix du carburant liée à la flambée des cours du pétrole :

"On ne peut pas laisser le Premier ministre dire : maintenant chacun doit faire un effort, vous n'avez qu'à prendre moins votre voiture ou marcher à pied (...) On ne peut pas dire : on est désolés, circulez, c'est le cas de le dire, il n'y a rien à vous donner", a insisté le député de Corrèze.

"Je crois qu'il y a de la part du président de la République (...) mais aussi du gouvernement et de la droite, une part d'indifférence à l'égard de nos concitoyens qui souffrent", a accusé François Hollande, en rappelant que le PS réclamait la généralisation du "chèque transport" et l’imposition des superprofits pétroliers, pour soulager un peu la facture énergétique des Français.

Un an après son élection, Nicolas Sarkozy est rattrapé par la réalité.

"Bien sûr qu'il y a un contexte (économique mondial) qui s'impose à lui, mais il ne faut jamais ruser avec le réel. Il ne faut pas dire dans une campagne “là où il y a volonté il y a un chemin” ou bien “j'irai chercher la croissance avec les dents”, a rappelé François Hollande.

Le candidat devenu président "a fait assaut d'incantations, de promesses de volontarisme, il en paie les conséquences, mais surtout il paie les conséquences de l'injustice de ses réformes ou de ses dispositifs".

Source :
Agence Reuters

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