François Rebsamen présente les propositions du Parti Socialiste en matière de pouvoir d’Achat.
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(Voir en détail dans "l'Hebdo des Socialistes" ci-contre. Téléchargement par le site national du PS - "liens utiles" : "Parti Socialiste" colonne de gauche)
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Alors que Nicolas Sarkozy différe de jour en jour l’annonce des “mesures” qu’il compte prendre pour améliorer le niveau de vie des français mis à mal depuis plusieurs mois, le Bureau national du Parti Socialiste a adopté, mardi 27 novembre, dix propositions concrètes.
"Augmenter les salaires, baisser les prix des produits alimentaires, diminuer le coût du logement, et maîtriser le prix de l'énergie", telles sont les 4 lignes directrices auxquelles se réfèrent les socialistes.
D'un coût de six milliards d'euros, ces mesures seraient financées pour moitié par "une taxation des super-profits pétroliers" et pour l'autre par "une taxation des stock-options".
Par ailleurs, les députés PS défendront jeudi une proposition de loi comprenant onze mesures en faveur du pouvoir d'achat, dont la plus importante est une majoration de 50% de la prime pour l'emploi.
Au chapitre des salaires, les socialistes préconisent "une conférence pour augmenter le SMIC et les rémunérations", qui aurait, entre autres objectifs, de ne consentir d’exonérations de charges sociales qu’aux entreprises qui "augmentent effectivement les salaires".
Sont aussi prônés "un plan de rattrapage des traitements dans la Fonction publique" et "une revalorisation des petites retraites", alors que la loi sur la sécurité sociale tout juste votée au parlement limite cette dernière à 1,1%.
Pour faire baisser les prix, le PS propose notamment une réduction d'un demi-point de la TVA (qui serait ramenée à 5%) sur les produits alimentaires de première nécessité, tout en réclamant, en complément : "l'encadrement des loyers pour l'année 2008 et leur indexation sur le coût de la vie", une diminution des taxes sur l'essence par le biais du rétablissement de la TIPP flottante, et "la généralisation du chèque transport", pour aider à financer les déplacements des salariés.
Sans doute n’est-il pas inutile de rappeler que cette dernière mesure, jamais vraiment entrée en vigueur, avait été créée par l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, et que son successeur François Fillon la considère comme un échec.
Secrétaire national du PS à l'Economie, Michel Sapin a affirmé, de son côté, que non seulement le paquet fiscal de 15 milliards d'euros de juillet n'avait "eu aucun effet sur le pouvoir d'achat", mais qu'en plus, le gouvernement avait pris des décisions qui renchérissaient le coût de la vie (franchises médicales, paiement de la redevance audiovisuelle par les personnes âgées ...).
La bataille sociale est engagée.
Sources AFP
28 11 2007***
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