Ainsi de 1993 à 1996, le déficit de la Sécurité Sociale a oscillé entre 8 à 10 milliards d’euros, alors que de 1997 à 2001, sous le gouvernement de la Gauche Plurielle de Lionel Jospin, le déficit de 4 milliards et demi à fin 1997, s’est converti en … excédent de 1,5 milliard en 2001, suivant une courbe régulière de redressement constant.
Le retour aux affaires de la Droite n’a pas tardé à porter ses fruits : retour au déficit dès 2002 (près de 4 milliards), pour atteindre 12 milliards en 2007. Cette « plongée » est imputable aux déficits des branches :
1)- « maladies » (6,4 milliards), ce qui montre la nullité du plan Douste-Blazy, voté en 2004,
2)- « retraite » (4,7 milliards d’euros, soit +150% en un an), ce qui montre la nullité de la « réforme » Fillon votée en 2003.
Pour les socialistes, le redressement des comptes ne peut reposer que sur la relance d’une politique volontariste de l’emploi (comme ce fut le cas avec les 35 h et les résultats bénéfiques incontestables engendrés, malgré ce que prétend la désinformation de la Droite), et l’arrêt de la politique de raréfaction organisée des ressources des organismes sociaux, comme elle est organisée aujourd’hui, avec, entre autre, les 13 milliards d’euros d’exonérations fiscales et sociales au bénéfice des plus riches.
La « politique » électoralistes des « petits copains », trouve ici une illustration parfaite de ses retombées.
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