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Amnésie inquiétante, qu’un rappel historique de la réalité de ces dernières années ne peut qu’aider à combattre.
Les socialistes de Chambourct ont toujours considéré que la volonté de maintenir le taux d’imposition local au plus bas possible, qui a tenu lieu de programme à toutes les listes de Droite depuis 20 ans, (Y compris lorsque Pierre Emile Renard, aujourd’hui Vice Président d’Ensemble et unis pour Chambourcy, était 1er adjoint chargé des finances de Pierre Morange!) était dangereuse et anti-sociale (Ce fut le thème central de leur campagne municipale de 1995).
L’important n’est pas la pression fiscale en soi, mais qui la supporte, et le choix des investissements qu’elle est destinée à financer.
Ainsi, Chambourcy, une des communes les plus riches du département, s’est contentée, pendant des années, de «gérer au minimum», par faute d’une insuffisance de ressources, consécutive à la politique fiscale de la Droite au pouvoir. Ce qui devait arriver ...
En 2003, les finances locales ont été incapables de supporter l’augmentation des charges courantes et les transferts budgétaires vers les collectivités locales imposés par le Gouvernement Raffarin pour «financer» la baisse des impôts des Français les plus riches (déjà) !
D’autant que pesait toujours sur le budget communal le solde d’investissements indispensables … mais lourds, comme la construction du Collège et de la Crèche, et des dépenses courantes -conséquentes - en matière d’assainissement (création d’un réseau séparatif de récupération des eaux usées - inefficace parce que l’effort de Chambourcy était isolé -, et des travaux d’aménagement de voierie, souvent surdimensionnés).
Le Conseil Municipal, le dos au mur, a dû voter, à l’automne 2003, une remise à niveau généralisée des impositions locales ... Mais au lieu d’imposer d’avantage les familles fortunées au bénéfice des autres (ce que réclamaient les socialistes), Pierre Morange a choisi de supprimer l’allégement dégressif sur les valeurs locatives les plus faibles, pénalisant prioritairement la population la moins favorisée dans des proportions souvent exorbitantes.
De ce fait :
Les familles les plus en difficultés ont dû faire face à une augmentation de la fiscalité locale 3 à 4 fois plus importante que le montant de la «prime pour l’emploi» qu’ils touchaient.
Les classes moyennes ont équilibré à peu près l’augmentation des impôts locaux avec la baisse de l’impôt sur le revenu.
Pour ce qui les concernent, c’est dès le 13/11/2003, et par écrit, que les socialistes interpellaient le Député Maire de Chambourcy, en lui demandant : «d’envisager, sans plus attendre, les mesures d’aide nécessaires en faveur des camboriciens qui pourraient se trouver en difficultés financières graves, du fait de ces augmentations inconsidérées». Dans sa réponse du 19/11, Pierre Morange accédait à leur requête, et s’engageait à instituer une aide sociale pour ces familles, avec augmentation, en conséquence, du budget du CCAS.
Belle promesse qui n’a jamais été suivie d’effet : En supprimant l’allégement dégressif sur les valeurs locatives les plus faibles, et en y substituant une aide éventuelle du CCAS, Pierre Morange avait remplacé un droit par une aide sociale liée à une démarche personnelle … dont, à notre connaissance, aucun habitant de notre commune n’a bénéficié depuis 4 ans.
« Ensemble et unis pour Chambourcy » et la majorité UMP regroupée autour de Pierre Morange ont la mémoire courte ...
Pas les socialistes de Chambourcy, ni ses habitants.
Sources :
Chambourcy Socialiste n°2
Janvier 2004
(Voir « Bibliothèque » ci-contre :
« Publications Chambourcy Socialiste »)
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