Cette baisse, historique et inégalée, n'a jamais fait l'objet de contestation car elle reposait sur des créations d'emplois massives : + 1 802 200 créations nettes d'emplois marchands.
Cette performance distinguait la France de ses partenaires européens : L'emploi avait progressé de 2,1 % en France depuis 1997, contre +1,7 % en moyenne dans l'Union européenne.
Ce résultat, qui équivaut aux créations d'emplois enregistrées entre 1969 et 1997, a été obtenu en dépit d'une progression constante et assez soutenue de la population active (+ 200 000/an).
2002-2007 - une légère baisse, discutable et artificielle
Depuis Mai 2002, le taux de chômage s'est simplement stabilisé, après avoir connu un «trou noir », de deux ans, puisqu'il était systématiquement supérieur à 10 % entre la mi-2003 et la mi-2005 pour l'emploi, la législature se résume a cinq années perdues.
Quant au nombre de chômeurs, il est sujet à controverse. Officiellement, la France compte 2 112 300 chômeurs, soit 130 400 de moins qu'en mai 2002. Cette baisse, déconnectée de la conjoncture économique, est douteuse, car le nombre d'inscriptions à l'ANPE augmente plus vite que celui des sorties. La baisse administrative du chômage est en fait due :
• à la hausse du nombre de contrats aidés :+ 60 000 au cours des douze derniers mois
• à l'augmentation massive du nombre de départs à la retraite (l'INSEE prévoit une stabilisation de la population active tendancielle dès 2007) ;
• à des manipulations statistiques : plus de 80 000 titulaires de contrats de transition professionnelle sont par exemple exclus des chiffres du chômage.
Cette situation résulte de la faiblesse des créations nettes d'emplois : 161 900 emplois depuis mai 2002. En moyenne, la France en crée 38 000 par an depuis 2002, contre 360 900 par an entre 1997 et 2002, soit dix fois moins d'emplois. Enfin, la précarité ne cesse de progresser : la part des CDD a représenté 78% des intentions d'embauche des entreprises en 2006, contre 35% en 2000.
Ce que propose le PS et sa candidate, Ségolène ROYAL
Favoriser la création d'emplois :
NOS ENGAGEMENTS SONT LES SUIVANTS
· Réactiver les emplois jeunes dans le secteur public et associatif en relation avec les emplois tremplins mis en place dans les régions gérées par la gauche,
· Relancer la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec créations d'emplois, à tous les salariés.
Construire avec les partenaires sociaux une sécurité professionnelle
Pour créer une Couverture Professionnelle Universelle (CPU) NOS ENGAGEMENTS SONT LES SUIVANTS :
· Créer un droit individuel à la formation tout au long de la vie, d'autant plus élevé que la formation initiale aura été courte. Il prendra la forme d'une «carte vitale professionnelle»,
Promouvoir l'économie sociale et solidaire
NOS ENGAGEMENTS SONT LES SUIVANTS :
· Favoriser le développement des services de proximité, organisés et financés par les collectivités territoriales et mis en oeuvre par les associations,
· Encourager par des mesures fiscales et législatives le développement des entreprises de l'économie sociale,
· Soutenir le secteur de l'économie sociale et solidaire en lui accordant un accès privilégié à la commande publique. Sa fiscalité sera repensée avec le démantèlement progressif de la taxe sur les salaires pour les associations, et des chambres nationales et régionales de l'économie sociale seront créées.
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