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Section du Parti Socialiste de Chambourcy et d'Aigremont

Vous qui vivez dans la 6ème circonscription des Yvelines
dont le député est Pierre MORANGE ...


Vous qui vivez à CHAMBOURCY, dont le Maire est Pierre MORANGE ...

Sans doute avez-vous des opinions à faire valoir, des remarques à formuler, des critiques à émettre, des souhaits à exprimer ...

Vous pouvez contacter Claude VAN DE VELDE, candidate (suppléante) du Parti Socialiste dans la 6ème circonscription des Yvelines, secrétaire de la section du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont :
claude.vandevelde@gmail.com


Ou l'association (Loi 1901) à votre disposition pour vous permettre d'échanger librement sur les choix de société qui vous concernent :

Les amis du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont

Didier LEBAILLY - 3 Ruelle de l'Hérault - 78240 Chambourcy :

d.lebaillypschambourcy@neuf.fr



Et bien sûr, faire part de vos commentaires sur les textes publiés sur ce Site

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Toujours plus de pollution diésel avec Pierre Morange et Emmanuel Lamy !

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Municipales 2014 :
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(06/2012)

Navettes Chambourcy/Saint Germain.pdf
(20/10/2011)
Transports : Lettre ouverte à Pierre Morange
(15/09/2011)

Savez-vous que vous pouvez adresser un message électronique à Pierre Morange, pour lui faire part de votre satisfaction du service rendu sur la ligne R4 ?

Site Internet : "Mairie de Chambourcy" - Rubrique "Contacts - Envoyer un courriel au Maire"

Ou cliquez sur le lien ci-dessous, por accéder directement au "formulaire" en ligne sur "Mairie de Chambourcy - contacts avec les élus"

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Actualités :

Pierre Morange et Emmanuel Lamy
(Maires UMP de Chambourcy et St Germain) à contre courant de la lutte contre la pollution...

Cliquer sur le lien ci-dessous :
La région Ile-de-France se dirige vers la fin des bus diesel Les Échos

Sauf sur la ligne R4 Chambourcy-St Germain, les municipalités UMP, non contentes d'avoir réduit les rotations quotidiennes de 67 (en début de mandat), à 37, aujourd'hui, ont remplacé les bus "propres" au gaz, en service jusqu'ici, par des voitures diésel !

Sans compter que le précédent matériel était fabriqué par Heulliez (vous savez, cette Entreprise française au bord de la disparition) et que les véhicules de remplacement sont fabriqués par... Mercédes !

Elle n'est pas belle la vie ?

Toujours plus de pollution diésel sur nos communes ? Votez Morange/Lamy, votez UMP.

Acheter allemand pour mieux couler une Entreprise française ? Votez Morange/Lamy, votez UMP !
(15/12/2013)


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Section 3

Politique nationale et internationale

mardi 30 janvier 2007

Objectif : Régression sociale

Le programme social de Nicolas Sarkozy


Xavier Bertrand, porte-parole du candidat UMP et ministre de la Santé vient de lever le voile sur une partie du programme social de Nicolas Sarkozy :

Le ministre-de-l’intérieur-candidat-en-campagne voudrait étendre les dispositifs d’aide à l’acquisition d’une couverture de santé complémentaire … Hâtant ainsi la future « privatisation » de la Sécurité Sociale !

Il souhaiterait, également, remplacer l’actuelle franchise sur les soins (1 Euro par consultation et 18 euros pour les soins les plus lourds), par une « franchise annuelle » (dont le montant envisagé n’a pas encore été rendu public), qui couvrirait l’ensemble des actes et ne serait pas remboursée par les assurances complémentaires.

Pour compléter son dispositif de protection sociale, Nicolas Sarkozy, envisagerait la création d’une nouvelle « branche » pour répondre au vieillissement de la population et à la dépendance, qui pourrait être financée par une augmentation de la TVA (impôt le plus injuste qui soi, en ce qu’il fait contribuer chacun de manière unitairement équivalente, sans tenir compte de ses revenus).

Enfin, Xavier Bertrand a rappelé que Nicolas Sarkozy souhaitait doper le pouvoir d’achat grâce aux heures supplémentaires (nouveau mauvais coup contre les 35h). En oubliant, qu’au cours des 20 années écoulées, le pourcentage des richesses produites attribué aux revenus du travail a été amputé de 10 % au profit des apporteurs de capitaux ! Selon Nicolas Sarkozy, les salariés sont donc « priés » de travailler plus, pour, simplement, récupérer une partie de ce qui leur a été volé au préalable.

Elle est pas belle la vie ?
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Menaces sociales

Gauche et droite s'affrontent autour du droit de grève

Gauche et droite en campagne s'opposent sur l'opportunité de soumettre toute grève prolongée à un vote à bulletins secrets, avec en filigrane un débat juridique sur les limites possibles à l'exercice du droit de grève garanti par la constitution.

Lancée dès le mois d'août par Nicolas Sarkozy devant les patrons du Medef, l'idée d'une loi qui "impose le vote à bulletins secrets dans les 8 jours du déclenchement d'une grève dans une entreprise, une université, une administration", a été relancée par le ministre de l'Intérieur-candidat de l'UMP dans son discours d'intronisation du 14 janvier.

Lundi, son porte-parole Xavier Bertrand a précisé que de "nouvelles règles" en la matière pourraient s'appliquer "dans les entreprises en charge d'un service public". Une grève pourrait alors se poursuivre uniquement "si une majorité y est favorable".

Suggérant le même type de réforme, le candidat MPF Philippe de Villiers estime que "les grèves dans les entreprises ou les administrations doivent être décidées par un vote à bulletins secrets", a indiqué son porte-parole à l'AFP.

Le Front National de Jean-Marie Le Pen, premier parti ouvrier lors de l'élection de 2002, est plus prudent, expliquant à l'AFP que ce n'est pas son "rôle de définir quand est-ce qu'on lance une grève".

A gauche, la proposition Sarkozy est vigoureusement dénoncée comme "une remise en cause du principe du droit de grève", par Julien Dray, porte-parole de la candidate socialiste Ségolène Royal.

"C'est inacceptable parce que le droit de grève fait partie des principes de notre Constitution" et qu'il est un instrument des syndicats de salariés "pour se défendre", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy veut "imiter Margaret Thatcher", Premier ministre britannique des années 80 qui avait brisé le pouvoir syndical, ajoute l'inspecteur du travail Gérard Filoche, militant socialiste.

La candidate communiste Marie-George Buffet souligne pour sa part que la grève est "le moyen qu'ont les salariés pour se faire entendre lorsque toute négociation sociale a échoué, et Dieu sait que la négociation sociale est difficile dans ce pays!".

A l'extrême gauche, Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière) estime que M. Sarkozy montre "qu'il n'aime les travailleurs qu'à condition qu'ils ne fassent pas grève, et qu'ils se laissent exploiter sans réagir".

L'opposition est forte également côté syndical. "Le droit de la majorité s'imposerait, alors qu'une minorité de salariés a le droit aujourd'hui de ne pas faire grève", relève Bernard Thibault (CGT).
"Il n'a pas dû y avoir beaucoup de grèves de plus de huit jours en plusieurs années, pas de quoi faire une loi", renchérit François Chérèque (CFDT) qui tient à la grève comme "dernier recours". Son homologue FO Jean-Claude Mailly dénonce pour sa part l'agitation de "chiffons rouges" inutiles.

Juridiquement, le préambule de la Constitution de 1946 stipule que "le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent". Selon le professeur de droit public Guy Carcassonne, le législateur "peut donc en soumettre l'exercice à des conditions, mais sous réserve que celles-ci n'aboutissent pas à le priver de toute substance".

Des limites à l'exercice du droit de grève sont déjà posées, notamment dans le secteur public. Dans la fonction publique d'Etat, un préavis doit être déposé au moins cinq jours avant le mouvement et la grève est interdite aux militaires, policiers, personnels des prisons et magistrats.

Selon la jurisprudence, une grève est légale, même si elle n'est observée que par une minorité de salariés. Dans la pratique, les reconductions de grèves longues sont généralement décidées à l'issue de votes, lors d'assemblées générales.

PARIS (AFP)
29 Janvier 2007
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samedi 27 janvier 2007

Les Yvelines, zone de non-droit ?

La délinquance économique légalisée

La Cour d'Appel de Versailles avait imposé le respect de la Loi aux commerçants délinquants d'USINES CENTER de Villacoublay, qui ouvraient le dimanche sans autorisation. Le Préfet des Yvelines, représentant de l’Etat, prend le contre-pied de la Justice, et accorde une dérogation pour l'ouverture dominicale en présentant trois “arguments” :

1) La viabilité économique de ces activités ... Sans se poser la question de la viabilité économique des milliers de commerçants du département, confrontés à une concurrence déloyale et inéquitable.

2) Le risque de saturation des voies de desserte. Le report des achats du Week End sur la semaine entraînerait une surcharge d’affluence du lundi au vendredi. Pourquoi ne pas aller au bout du raisonnement, et ouvrir la nuit, pour éviter les embouteillages dans la journée ?

3) Des garanties sociales accordant des contreparties aux salariés ... “volontaires” (Bonne chance pour leur carrière aux récalcitrants qui n’accepteraient pas de travailler le dimanche !) : Soit une contrepartie financière, soit un repos compensateur. Autrement dit, le strict minimum prévu, aujourd’hui, dans la Code du Travail (que Nicolas Sarkozy et Laurence Parisot (MEDEF) rêvent de dynamiter). Et encore, sans véritable engagement de respect, puisqu’il ne s’agit que de “promesses”.

Le Préfet a choisi de rejoindre le camp de ceux qui bafouaient la Loi depuis de longs mois, et d’agir à l’encontre de l’esprit et du texte de la législation.

Une préfiguration de l’organisation économique et sociale de demain si Nicolas Sarkozy était élu ?


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jeudi 25 janvier 2007

Nicolas Sarkozy décrypté

La vérité derrière les mots

Nicolas Sarkozy veut entretenir la confusion

Dans le discours du 14 janvier qu’il a prononcé pour son « sacre » de candidat unique de l’UMP, Nicolas Sarkozy a voulu se poser en « rassembleur » en citant trente trois personnages de l’histoire de France, en accaparant même Jean Jaurès et Léon Blum, qui ne peuvent plus rien dire… Derrière la pensée (et la tactique) il y a pourtant bien une cohérence droitière.

Sans chercher plus loin que son texte, plusieurs caractères ressortent.

Derrière les mots, la réalité

Un discours incantatoire et mielleux, qui n’offre en fait aucune vision d’avenir pour la France autre qu’un moralisme conservateur ! Nicolas Sarkozy ne dit rien sur les moyens à employer pour faire baisser le chômage, relancer la croissance, réduire l’endettement. Son discours ne propose aucune vision précise sur la place de la France en Europe et dans le monde.

Nicolas Sarkozy refuse de parler bilan. Nicolas Sarkozy, numéro deux du gouvernement depuis 5 ans, est pourtant le candidat de la continuité. Mais, il n’y a pas une seule ligne dans le discours sur son bilan de ministre de l’Intérieur ou celui du gouvernement auquel il appartient, alors que, depuis 2002, les deux gouvernements de Jacques Chirac battent pourtant les records de l’endettement public, du déficit commercial, des violences aux personnes, de la précarité du travail, etc…

Un vrai discours de droite, libéral et autoritaire

Nicolas Sarkozy réaffirme dans ce discours les valeurs d’une droite «décomplexée» : l’ordre, la grandeur, l’autorité, le respect, le mérite, la responsabilité, le travail, la volonté ... n’hésitant pas à changer le sens de certains mots qui appartiennent à la gauche.

Il rêve d’une société de compétition (mise en cause du droit du travail, «bouclier fiscal» accru (pour vider de tout contenu l’ISF sans le dire !), nouvelle baisse des charges pour les entreprises) qui sonnerait le glas des droits collectifs et de la cohésion sociale. Contrairement à ce qu’il affirme, il dessine les traits d’une société de rentiers, où l’argent va à l’argent. Et, il n’y a pas une seule attaque contre Jean-Marie Le Pen, car Nicolas Sarkozy ne mène pas de combat contre les idées du Front National (Jean-Marie Le Pen n’a-t-il pas dit que ce discours, il aurait pu le prononcer lui-même ?).

Malgré les apparences, un discours conflictuel

Une mise en scène de l’union que dément la réalité : Nicolas Sarkozy n’est pas l’homme du rassemblement, mais celui du rapport de force et de la division. Ni le premier Ministre, ni le président de la République, ni le président de l’Assemblée Nationale ne le soutiennent. Son seul opposant en interne (Dupont-Aignan) est prié de quitter l’UMP.

Nicolas Sarkozy oppose les Français entre eux: «La République réelle c’est celle qui fait plus pour celui qui veut s’en sortir et qui fait moins pour celui qui ne veut rien faire et dont la société ne peut accepter qu’il vive à son crochet.»

Un boulimique du pouvoir

«La démocratie irréprochable c’est un président qui s’explique devant le Parlement. C’est un président qui gouverne. C’est un président qui assume. On n’élit pas un arbitre mais un leader…»

Nicolas Sarkozy se prononce pour une forte concentration des pouvoirs. Il ne dit rien sur le rôle du Parlement, sur la nécessité de contre-pouvoirs, sur la décentralisation de l’autorité, sur la démocratie participative, tout simplement sur le rôle des citoyens ...

Décidemment le « possible » de Nicolas Sarkozy ne doit pas être l’avenir de la France !


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samedi 20 janvier 2007

Yvelines : L'UMP en déliquescence

Fin de règne ...

Le propre des empires, est qu’ils finissent par s’écrouler, minés de l’intérieur. L’UMP locale, qui cumule les pouvoirs sur le Département est en passe, semble-t-il, d’en faire l’expérience.

Le Tribunal Correctionnel de Paris a condamné dans une affaire de corruption de marchés publics, Pierre BEDIER, député UMP, Président du Conseil Général des Yvelines, et ancien Secrétaire d’état auprès du Ministre de la Justice, dans le Gouvernement RAFFARIN, a 18 mois d’emprisonnement avec sursis, 50 000 euros d’amende, et une durée d’inéligibilité, portée par les dispositions du code électoral, à 6 ans. Le député maire UMP de POISSY, Jacques MASDEU-ARUS, était, pour sa part, condamné à deux ans avec sursis, 150 000 euros d’amende, et une durée d’inéligibilité portée à 10 ans, tandis que son 1er adjoint, UMP lui aussi, Gilles FORRAY, écopait de trois ans avec sursis, 150 000 euros d’amende et d’une durée d’inéligibilité portée à 10 ans.

Les attendus du jugement sont sévères : «Les députés ont trahi la confiance des citoyens en acceptant de se faire remettre des espèces en contrepartie d’attribution de marchés» (...) «ils ont gravement porté atteinte à l’autorité de l’État ainsi qu’à la confiance que les citoyens doivent avoir dans leurs représentants et dans leurs institutions». (Associated Press : 12/12/06).

Les trois élus de l’UMP ayant décidé d’interjeter appel, le jugement est suspendu. N’empêche, Pierre BEDIER et Jacques MASDEU-ARRUS, étaient des habitués du podium des «voeux à la population» de CHAMBOURCY, où ils entouraient régulièrement Pierre MORANGE. Ils n’est pas certain que ces présumés innocents soient présents le 22 janvier 2007, d’autant que Pierre MORANGE, lui, a été condamné par les Prud’hommes pour licenciement abusif de son attachée parlementaire, Armelle ... PÉRICARD.

Il l’accusait, d’après le courrier des yvelines, d’effectuer, sur son temps de travail, des tâches pour le compte de son frère Arnaud, qui se sentirait pousser des ambitions politiques. Quoi de plus naturel pour le fils de Michel PÉRICARD, ancien maire et député de St GERMAIN, décédé, et de Catherine PÉRICARD, Conseillère Générale ... UMP (Est-il besoin de le préciser) ? La dynastie aurait-elle décidé de reconquérir son «fief»? Toujours est-il que les Prud’hommes n’ont pas suivi Pierre MORANGE, qui, en renonçant à faire appel , a accepté le jugement ...

Il est vrai qu’il a d’autres «chats à fouetter» au sein même de sa Majorité Municipale (UMP), où sévit une véritable guerre de tranchées :

Retrait de leurs délégations à plusieurs adjoints, sanctions contre le Personnel, renvoi du Directeur Général des Services ...

Le tout sur fond de malversation : L’établissement et l’usage d’une fausse réception de travaux, soumissionnés par la commune ... mais jamais effectués ! Qui a falsifié le document ? Au bénéfice de qui ? Au détriment de qui ?

C’est au Procureur de la République qu’il appartient de le déterminer.

Il reste que les camboriciens ont le droit de savoir, notamment s’ils n’ont pas été spoliés financièrement, en cette occasion, ou, éventuellement, en d’autres.

En conclusion, deux évidences s’imposent :

l’UMP locale est dans un état de déliquescence avancée. Usure de l’exercice de tous les pouvoirs ? Probablement. En conséquence, il est grand temps que l’alternance politique fasse valoir une autre conception de l’intérêt général !
***

On dit que les citoyens n'ont plus confiance dans leurs hommes politiques ...
Parce qu'il arrive (parfois) que leur sincérité puisse être mise en doute, et qu'ils ne cherchent à plaire que pour mieux obtenir nos voix ...
Parce-que (parfois), dès qu’ils sont élus, ils oublient, aussi facilement qu’ils les ont faites, leurs promesses électorales, pour intégrer prestement le camp des nantis et des puissants ...
Parce-que (parfois) des scandales secouent le microcosme politicien ...
Dans notre département, nous savons de quoi nous parlons en évoquantl la défiance envers nos élus.... Les affaires se suivent et se ressemblent...



Faire de la politique autrement !


Croyez-vous, Messieurs, que nous soyons disposés encore longtemps à supporter vos petites manoeuvres, vos rentes de situation, et votre surdité à nos exigences ?

Une action politique dans la transparence, une évaluation de l'efficacité des projets, une présentation des résultats des comptes plus lisibles ...

Voilà ce que nous, Citoyens, demandons aux Politiques !

Nous n'acceptons plus de n'avoir comme seul rendez-vous avec vous, qu'une élection tous les cinq ans. Nous n'acceptons plus de n'avoir qu'un bulletin de vote comme moyen d'expression ...

Nous demandons à intervenir dans le débat !

N’en déplaise à votre «ego», nous sommes, nous, citoyens, capables de participer au processus d'élaboration d'actions qui nous concernent, au sein de "Conférences de Citoyens" ou, plus simplement, de vrais Comités de Quartier. Nous sommes capables de siéger dans des "Jurys Citoyens" (ou «Observatoires des Engagements» comme celà se fait déjà à l’échelon régional, en Ile de France), qui évalueront les politiques publiques, et leurs résultats, en regard des besoins et des promesses. Nous sommes capables, aussi, d'orienter les dépenses collectives et le financement de projets qui touchent notre quotidien, en participant à l'élaboration de «Budgets Participatifs».

Nous ne nous estimerons pleinement représentés que lorsque nous serons pleinement entendus Il est indispensable et sain (les évènements locaux le prouvent) que nous ayons une réelle possibilité de peser directement sur les choix (y compris financiers) et de débattre de l'action publique.

Mais vous, élus de tous bords, êtes-vous tous capables d'exercer le Pouvoir différemment ? De le partager avec ceux qui vous ont mandaté pour l’exercer ... en leur nom ? Etes-vous tous capables d'assumer pleinement vos responsabilités devant nous, vos concitoyens, pour plus de démocratie ?

Section du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont
In « CHAMBOURCY SOCIALISTE » N°9 – Janvier 2007

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mardi 16 janvier 2007

Fiscalité : Tempête dans un verre d'eau

Voeux à la presse du premier secrétaire du PS François Hollande

François Hollande, premier secrétaire du PS, a indiqué lundi lors de ses voeux à la presse que c'est la candidate du parti Ségolène Royal qui "arbitrera" sur la réforme fiscale qui serait mise en oeuvre en cas de victoire de la gauche.
Il a également longuement critiqué des déclarations de Nicolas Sarkozy dimanche, accusant le candidat de l'UMP de vouloir "convaincre qu'il a changé, comme dans un tour de passe passe".
Alors que ses récents propos sur les impôts ont créé une polémique, il a réaffirmé qu'il s'agissait uniquement pour le PS de revenir sur les baisses d'impôts accordées aux contribuables les plus aisés depuis 2002, et notamment celles de 2007. M. Hollande a souligné que cette remise en cause s'inscrivait dans une "réforme fiscale globale" qui ne se traduirait pas par une hausse des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales).

Il a répété que pour déterminer les contribuables qui seraient concernés par une remise en cause des baisses d'impôts accordées depuis 2002, "on pouvait envisager un seuil de revenu net fiscal de 4.000 euros pour un célibataire et de 8.000 euros pour un couple sans enfant et de 12.000 euros pour un couple avec deux enfants. "Cela concerne 2% des contribuables, 4% des imposables à l'impôt sur le revenu", a-t-il dit.

"Cette idée peut être discutée. On peut chercher d'autres seuils (...) Un travail sera mené et la candidate Ségolène Royal arbitrera", a-t-il dit.

François Hollande a estimé que les réductions d'impôts accordées aux plus riches avaient été financées par l'ensemble des contribuables, y compris les plus modestes. Il a assuré que depuis 2002, 70% des réductions d'impôts avaient concerné 10% des contribuables les plus riches et qu'un contribuable touchant "100.000 euros par mois" avait gagné en réduction d'impôts "100.000 euros par an". François Hollande a rappelé également que "90% des Français gagnaient moins de 2.200 euros par mois".

Selon le numéro 1 du PS, cette réforme vise à rendre l'impôt "plus juste et plus efficace" et à redonner du "pouvoir d'achat" aux Français. Les propos de François Hollande, la semaine dernière, ont relancé de façon spectaculaire le débat sur la fiscalité et créé une polémique au sein du PS. Ségolène Royal a confié une mission à trois parlementaires, dont l'ancien ministre de l'Economie Dominique Strauss-Kahn, sur la fiscalité et les dépenses publiques.

La gauche et la droite se sont affrontées sur le nombre de contribuables concernés par les propos de François Hollande et le seuil à partir duquel on est considéré comme riche.

François Hollande a par ailleurs dénoncé lundi une "captation d'héritage" après que Nicolas Sarkozy ait cité Jean Jaurès dimanche lors du congrès de l'UMP qui l'a intronisé candidat. "Nous n'acceptons pas (...) la captation d'héritage. Pauvre Jaurès! S'il avait su qu'un jour son nom serait cité dans un congrès de la droite française", a lancé le premier secrétaire du PS lors de sa cérémonie de présentation des voeux au siège du parti.
"S'il croit aux forces de l'esprit, comme d'autres, je crains que le sien n'ait été hier chahuté", a poursuivi M. Hollande, en référence à une phrase de l'ancien président François Mitterrand lors de ses derniers voeux avant de quitter l'Elysée.

Estimant que "pour Nicolas Sarkozy, en matière de socialisme la prescription est centenaire", M. Hollande a accusé le président de l'UMP de chercher à "effacer les lignes, semer la confusion, nier les responsabilités", alors que la droite est aux affaires depuis cinq ans.

Dans un discours largement consacré à la critique des déclarations de M. Sarkozy dimanche, M. Hollande a accusé le candidat de l'UMP de vouloir "convaincre qu'il a changé, comme dans un tour de passe passe".

"Je n'admets pas que l'on veuille effacer les lignes, jeter la confusion, nier les responsabilités", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy "est le candidat de la droite", "de la continuité, du pouvoir tel qu'exercé depuis 2002, de toutes les décisions prises, de tous les échecs, de tous les reculs...".

C'est le candidat "d'un gouvernement qui a battu le record de l'endettement public qui atteint 1.200 milliards d'euros", "le record du déficit commercial qui atteindra fin 2006 30 milliards d'euros", "le record de la violence aux personnes".

"Le Tout est possible de Nicolas Sarkozy, c'est tout ce qu'il a fait depuis 2002", a-t-il encore déclaré, notant encore que ce qui a été "déballé", c'est "la panoplie habituelle des conservateurs". "Tout ce que demande le patronat le plus rétrograde, cela est possible", a-t-il lancé.

"Nicolas Sarkozy n'a pas changé, il continue, il s'accroche, il s'accapare tous les moyens de l'Etat", "son modèle c'est le pouvoir personnel", "c'est l'Etat UMP", a dit encore le premier secrétaire.

Au total, "c'est un candidat dangereux par sa méthode de n'être responsable de rien, par sa politique de ne récompenser que les gagnants", a-t-il encore déclaré.
PARIS (AFP)
15 Janvier 2007 12h55

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Communiqué de Ségolène ROYAL

Ségolène ROYAL estime que le débat sur la question préoccupante des déficits publics et donc de la fiscalité et des prélèvements est légitime et même indispensable. Le redressement du pays appelle des réponses et le débat de l'élection présidentielle doit permettre de proposer un choix clair, en respect des quatre objectifs du projet socialiste rappelés par le Premier secrétaire, François HOLLANDE : pas d'augmentation des prélèvements obligatoires, réduction des déficits, financement des priorités sociales et remise en cause des avantages fiscaux des plus privilégiés.
C'est pourquoi elle a demandé à trois parlementaires spécialistes de ces questions, Dominique STRAUSS-KAHN, Didier MIGAUD et François MARC, en liaison avec Eric BESSON, secrétaire national à l'économie et à la fiscalité au Parti socialiste, de procéder aux études nécessaires, dans une démarche participative, pour établir un diagnostic et des propositions sur l'efficacité de la dépense publique – un euro dépensé doit être un euro utile – et sur les réformes du système de prélèvements favorables à l'emploi, au pouvoir d'achat, à la justice sociale, à l'efficacité.
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mercredi 10 janvier 2007

Emploi : la vérité sur les chiffres du chômage

1997 – 2002 :
une baisse conséquente et réelle du chômage :
· En juin 1997, le taux de chômage atteignait 12,2% ,et la France comptait 3 137 500 chômeurs.
· 5 ans plus tard, le taux de chômage était de 9% , et la France en comptait 894 8oo de moins (2 242 700 chômeurs).

Cette baisse, historique et inégalée, n'a jamais fait l'objet de contestation car elle reposait sur des créations d'emplois massives : + 1 802 200 créations nettes d'emplois marchands.

Cette performance distinguait la France de ses partenaires européens : L'emploi avait progressé de 2,1 % en France depuis 1997, contre +1,7 % en moyenne dans l'Union européenne.

Ce résultat, qui équivaut aux créations d'emplois enregistrées entre 1969 et 1997, a été obtenu en dépit d'une progression constante et assez soutenue de la population active (+ 200 000/an).


2002-2007 - une légère baisse, discutable et artificielle

Depuis Mai 2002, le taux de chômage s'est simplement stabilisé, après avoir connu un «trou noir », de deux ans, puisqu'il était systématiquement supérieur à 10 % entre la mi-2003 et la mi-2005 pour l'emploi, la législature se résume a cinq années perdues.

Quant au nombre de chômeurs, il est sujet à controverse. Officiellement, la France compte 2 112 300 chômeurs, soit 130 400 de moins qu'en mai 2002. Cette baisse, déconnectée de la conjoncture économique, est douteuse, car le nombre d'inscriptions à l'ANPE augmente plus vite que celui des sorties. La baisse administrative du chômage est en fait due :
• au nombre très élevé des radiations : + 15 %. sur un an ;

• à la hausse du nombre de contrats aidés :+ 60 000 au cours des douze derniers mois

• à l'augmentation massive du nombre de départs à la retraite (l'INSEE prévoit une stabilisation de la population active tendancielle dès 2007) ;

• à des manipulations statistiques : plus de 80 000 titulaires de contrats de transition professionnelle sont par exemple exclus des chiffres du chômage.

Cette situation résulte de la faiblesse des créations nettes d'emplois : 161 900 emplois depuis mai 2002. En moyenne, la France en crée 38 000 par an depuis 2002, contre 360 900 par an entre 1997 et 2002, soit dix fois moins d'emplois. Enfin, la précarité ne cesse de progresser : la part des CDD a représenté 78% des intentions d'embauche des entreprises en 2006, contre 35% en 2000.

Ce que propose le PS et sa candidate, Ségolène ROYAL
L'objectif de la gauche est de retrouver le chemin du plein-emploi en ramenant le taux de chômage au-dessous de 5% d'ici 2012 et en diminuant de moitié sa durée. Pour y parvenir, nous mettrons en oeuvre un nouveau modèle de croissance qui conjugue la création d'emplois, l'innovation, la sécurité des carrières professionnelles. Un tel objectif nécessite la mise en place d'une action volontariste pour créer des emplois, sécuriser les parcours professionnels, et faciliter l'entrée dans la vie active des jeunes.


Favoriser la création d'emplois :

NOS ENGAGEMENTS SONT LES SUIVANTS

· Réactiver les emplois jeunes dans le secteur public et associatif en relation avec les emplois tremplins mis en place dans les régions gérées par la gauche,
· Modifier les prélèvements sociaux afin qu'ils cessent de pénaliser l'emploi en calculant les cotisations patronales sur l'ensemble de la richesse produite et non sur les seuls salaires,

· Relancer la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec créations d'emplois, à tous les salariés.

Construire avec les partenaires sociaux une sécurité professionnelle

Pour créer une Couverture Professionnelle Universelle (CPU) NOS ENGAGEMENTS SONT LES SUIVANTS :

· Créer un droit individuel à la formation tout au long de la vie, d'autant plus élevé que la formation initiale aura été courte. Il prendra la forme d'une «carte vitale professionnelle»,
· Unifier les droits des demandeurs d'emplois :
. Créer une garantie de ressources de base, ouverte a tous les actifs privés d'emploi, financée par la solidarité nationale et un régime complémentaire. Proportionnelle au dernier salaire, elle sera mise en oeuvre par l'Unedic et gérée par les Partenaires Sociaux. Chaque demandeur d'emploi bénéficiera d'un accompagnement individualisé dans un dispositif comportant un bilan, une formation professionnelle, le cas échéant, et un référent unique,
. Négocier une unification du service public de l'emploi, mettant en synergie les différents acteurs de la politique de l'emploi, notamment les Régions qui sont l'échelon pertinent pour définir les orientations et les objectifs de la politique de formation,
. Lancer pour les jeunes un programme d'entrée dans la vie active. Il reposera sur une allocation d'autonomie dans le cadre d'un parcours de formation et de recherche d'emploi. Chaque jeune bénéficiera d'un suivi individualisé pour accéder à une première expérience professionnelle,
. Moduler les cotisations sociales en fonction de la durée du contrat de travail et du nombre de contrats précaires dans l'entreprise.



Promouvoir l'économie sociale et solidaire

NOS ENGAGEMENTS SONT LES SUIVANTS :

· Favoriser le développement des services de proximité, organisés et financés par les collectivités territoriales et mis en oeuvre par les associations,

· Encourager par des mesures fiscales et législatives le développement des entreprises de l'économie sociale,

· Soutenir le secteur de l'économie sociale et solidaire en lui accordant un accès privilégié à la commande publique. Sa fiscalité sera repensée avec le démantèlement progressif de la taxe sur les salaires pour les associations, et des chambres nationales et régionales de l'économie sociale seront créées.

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Emploi : Une initiative de la Région Ile de France

Emplois tremplins en lle-de-France


Après la suppression des emplois-jeunes par le gouvernement Raffarin, la Région Ile de France s'est engagée, en 2004, à financer quelque 10 000 emplois tremplins d'ici 2010. Ces postes, à durée indéterminée, sont destinés aux 18-25 ans et aux chômeurs de longue durée âgés de plus de 45 ans. Les plus jeunes peuvent ainsi s'insérer sur le marché du travail, pendant que leurs aînés se voient offrir une deuxième chance.


Soucieux de donner un coup de fouet à l'économie francilienne, le Président du Conseil Régional, Jean-Paul Huchon, a décidé d'étendre les catégories de publics concernés par cette mesure.


Compte tenu du nombre de bénéficiaires du RMI en Île-de-France, il reviendra aux Conventions Départementales de fixer les catégories d'acteurs éligibles. La condition d’âge requise passe de 26 à 27 ans, à l'exception notable des quartiers prioritaires pour lesquels aucune limite n'est fixée, au titre de la politique de la ville.
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mardi 9 janvier 2007

les échecs de Nicolas SARKOZY

Le PS publie un long document à charge contre Nicolas Sarkozy


Le Parti socialiste publiera mercredi sur le net un long document à charge sur Nicolas Sarkozy, pour expliquer en particulier "tout ce qu'il a dit et n'a pas fait" au cours de sa carrière et dénoncer son alignement sur la "pensée néo-conservatrice américaine".

Il est accompagné de documents "attestant de notre bonne foi", explique-t-on au PS, concernant les promesses non tenues du candidat à l’Elysée, dans ses fondions de ministre de L’Economie et des Finances puis de ministre de l'Interieur.

Les grandes lignes de ce document doivent être exposées mercredi matin lors d'une conférence de presse au siège du PS, peu après sa publication sur le net (http://www.parti-socialiste.fr), a-t-on précisé au PS.
Dans son introduction au document, dont l'AFP a obtenu copie, M. Besson estime que M Sarkozy, qu’il qualifie de "néo-conservateur américain à passeport français", sera un "adversaire redoutable ".

Le texte dénonce les bilans gouvernementaux du président de l'UMP, qui "n'a pas son pareil pour masquer les piètres bilans de son action. Ceux d'un médiocre ministre de l'économie et des Finances ou ceux d’un ministre de l’intérieur, survolté mais peu efficace".

"Ce que cet ouvrage cherche à démontrer est que non seulement, ne lui en déplaise, Nicolas Sarkozy est bien libéral, atlantiste et communautariste, mais qu'il est devenu une sorte de filiale française de la Bush Cie, un néo-conservateur américain à passeport français", écrit M. Besson.

"Plutôt que de dire explicitement qu'il souhaite revenir sur la durée légale du travail et remettre en cause le droit du travail, Nicolas Sarkozy préférera affirmer qu'il souhaite, par exemple, que « celui qui veut travailler plus et gagner plus puisse le faire", insiste-t-il.

Le texte dénonce encore "l'atlantisme forcené" de M. Sarkozy, reprenant les accusations de "très grande complaisance, pour ne pas dire fascination, à l'égard de la politique extérieure de George Bush".

Il accuse encore le ministre de l'Intérieur d'être "communautariste" et de "ne pas croire au modèle républicain d'intégration".

Concluant que "la vraie Bible de Nicolas Sarkozy réside dans la pensée néo-conservatrice américaine" , M. Besson estime que son idéologie "enterre le gaullisme autant que l'héritage laïque et républicain".

PARIS (AFP)
9 Janvier 2007
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lundi 8 janvier 2007

Le parc immobilier des lycées

Depuis la mise en place de la décentralisation et les tranferts de compétences , la gestion du parc immobilier représenté par les lycées incombe désormais aux Régions.

Nos Régions socialistes, vont très souvent au delà de cette obligation en s'engageant fortement afin d'offrir les mêmes chances en matière de sécurité, de confort, de santé...à tous les lycéens.

Les efforts financiers de la région Ile de France en 2006 sont dans ce domaine exemplaires :
*62 millions E pour 3 000 000 de manuels scolaires gratuits,
*3 millions E pour aider les familles à régler les frais de demi pensions,
*5 millions E d'aide spécifiques aux sections professionnelles,
*2600 E par an pendant trois ans aux élèves boursiers qui ont obtenu une mention très bien au bac, pour les aider dans leurs études supérieures,
*La carte imagine'r qui offre 50% de réduction par rapport à la carte orange.

Sans oublier la construction de nouveaux lycées et la rénovation des lycées existants pour 3 milliards depuis 1998

La jeunesse est l'avenir d'un pays

Les socialistes le savent
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mardi 2 janvier 2007

Bouclage de la A104 : Le règne du n'importe quoi !

Le fait du Prince
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Coup de thèatre : Dominique PERBEN contre l'avis unanime des élus de Droite, et au mépris des concertations et enquêtes menées auprès de la population, choisit le "tracé" vert, alors que le tracé "rouge" était plébiscité. Qu'importe si ce dernier était inscrit au Schéma Directeur depuis 1994, et a fait l'objet d'acquisitions foncières anticipées depuis des décennies. Monsieur le Ministre en a décidé autrement : l'A104 ne passera pas par la plaine de CHANTELOUP, mais sous les fenètres d'Eragny, Conflans, Achères et Carrières sous Poissy. Elle franchira la Seine à 3 reprises au lieu d'une seule pour le tracé "rouge, et coûtera 2 millards d'euros (au bas mot ...)
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Monsieur le Ministre a fait ses choix : Favoriser les millieux économiques (les entreprises implantées dans le Nord ouest de l'Ile de France, et leurs profits : économies sur les coûts de "transports logistiques routiers", pollueurs, destructeurs d'emplois et "massacreurs" des conditions de travail", au détriment du bien vivre des citoyens.
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Pierre MORANGE reste silencieux devant ce camouflet ... André LAMY, maire (UMP) de St GERMAIN a le culot d'approuver aujourd'hui, le tracé "vert", alors qu'il s'était prononcé, lui aussi, pour le "rouge" hier ! Savoir retourner sa veste au bon moment est un art.
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Les socialiste de CHAMBOURCY et d'AIGREMONT, eux, n'ont pas changé d'avis
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Dès juin 2006, ils déclaraient (Chambourcy Socialiste n° 7) :
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"La Mairie de Chambourcy, avant décision du Conseil Municipal du 15 mai, a demandé l’avis des camboriciens sur les différents tracés possibles de la jonction de la A 104 entre Cergy Pontoise et Orgeval.
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Pour les socialistes de Chambourcy, l’essentiel reste à faire. Ils dénoncent la priorité donnée, une fois de plus, au «tout camion et au tout voiture». Ce qu’ils réclament, c’est une concertation sur le ferroutage, et une réflexion sur les transports en commun actuellement existants, ou qui pourraient exister (tramway Saint Germain-Poissy ou Saint Germain-Chambourcy-Orgeval ...)
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Chiche, Monsieur le Député Maire, d’inscrire ces sujets à l’ordre du jour des prochains comités de quartier ?"
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Monsieur le Ministre, dans sa tour d'ivoire, a pris une autre décision ... Qui va retarder encore la réalisation des aménagements (promis depuis si longtemps par Pierre MORANGE) de la RN 13.
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LE CHOIX DE DOMINIQUE PERBEN : LA PLUS MAUVAISE DECISION :
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Dossier et Arguments :
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Le tracé du prolongement de A.104 à l’Ouest, retenu par le Ministre des Transports et de l’Equipement est le tracé « vert ». Long de 22,2 km et d’un coût annoncé d’environ 2 milliards d’euros, il a pour caractéristique essentielle de franchir la Seine à trois reprises, au lieu d’une pour le tracé « rouge » figurant au Schéma Directeur de 1994.
Les arguments contre ce projet sont multiples. On peut les regrouper en fonction des différents thèmes de débat :

1) Le tracé :

- tous les tracés ont fait l’objet de violentes oppositions lors des débats sans qu’il soit possible d’affirmer que l’un d’entre eux, et surtout pas le tracé « vert », soit moins pire que les autres,

- si le tracé d’origine a fait l’objet d’un rejet violent et bruyant de la part de ses riverains, malgré les améliorations proposées, en quoi le nouveau tracé proposé, qui concerne une population plus nombreuse serait-il plus acceptable ?

- de l’aveu même du maître d’ouvrage le « bénéfice actualisé » par euro investi du tracé « vert » est de 25 % inférieur à celui du tracé « rouge d’origine ». Comment le Ministre peut-il justifier une perte d’avantage pour la collectivité d’une telle importance ?

- par ailleurs, ce « bénéfice » ne tient aucun compte des pertes de temps occasionnées tant aux automobilistes qu’aux usagers des TC routiers du secteur durant toute la durée des travaux sous circulation,

- le tracé « rouge » a fait l’objet d’inscription dans les plans d’urbanisme locaux et d’acquisitions foncières anticipées depuis des décennies. Pourquoi alors abandonner ce tracé déjà partiellement inscrit sur le terrain au « profit » d’un autre qui n’est pas meilleur ?


2) Le coût :

Le coût annoncé environ 2 Milliards d'€, soit 90 M€/km, est, à l’évidence, sous estimé pour un projet encore au stade des simples études préliminaires :

- plusieurs projets, d’une complexité comparable et dans un environnement aussi délicat (L2 est et nord à Marseille, le franchissement souterrain de Toulon, la route littorale de la Réunion, le Périphérique d’Anvers, etc) dépassent, parfois très nettement, la barre de 100 M€/km.


- par ailleurs les surcoûts observés sur celles de ces opérations en cours de travaux, atteignent des niveaux impressionnants (+ 60 % à Toulon par rapport aux estimations initiales) du fait de l’impossibilité de prévoir les aléas inéluctables sur ce type de chantier complexe. On ne voit pas par quel miracle le projet d’A.104 éviterait dette dérive.

- les améliorations telles que le franchissement sous-fluvial à Conflans-Sainte-Honorine, ou la tranchée couverte entre la RD.203 et les voies SNCF (soit 500 M€ à elles deux) sont inévitables si l’on veut rendre le projet un tant soit peu crédible du point de vue de son insertion dans le site (on ne voit pas comment on pourrait imposer aux Conflannais l’élargissement du viaduc sur la Seine alors qu’on a été incapable de le faire sur le tronc commun A.4/A.86 à Joinville).

- les trafics supplémentaires drainés par A.104 en amont sur la RN.184 et en aval sur A.13 conduiront nécessairement à élargir ces voies. Ces coûts supplémentaires doivent être pris en compte au titre du projet.


3) Les travaux :

- le nouveau projet, en multipliant les traversées sous-fluviales et les travaux sous circulation (RN.184 à Eragny/Conflans, RD.30 à Achères) rend les chantiers plus complexes, plus longs et plus contraignants pour les riverains,

- l’expérience, tant en Ile-de-France qu’en province, montre que la durée des travaux pour ce type d’opérations complexe en milieu urbain ou péri-urbain, s’étend sur plusieurs décennies (A.86 à Antony : plus de 20 ans, Tunnel de Toulon et L2 à Marseille plus de 13 ans pour la première phase de travaux, etc). Ces décennies de chantier entraîneront un coût social pour les usagers du secteur bien supérieur à celui du tracé « rouge » du fait de l’interférence plus grande du tracé « vert » avec la circulation sur les voiries existantes.

- même un projet concédé à un groupe privé, sur un tracé entièrement souterrain (A.86 Ouest) limitant donc les problèmes d’insertion aura demandé 13 ans de travaux pour être réalisé. Et encore cette réalisation ne sera que partielle puisque le second tunnel tous véhicules n’est pas encore engagé. Au total, on peut donc s’attendre à plus de 20 ans de travaux pour le projet complet, pourtant affranchi de tout recours à un financement budgétaire !

4) Le financement :

- le CPER 2000-2006 consacre au développement du réseau routier, tous partenaires réunis, 1.260 M€ pour une quarantaine de projets dans 7 départements, soit 2 fois moins que le coût estimé le plus vraisemblable du projet « vert » d’A.104 ! Il faudrait donc 20 ans environ aux partenaires du Contrat pour réaliser ce seul projet, ce qui est cohérent avec les durées habituelles de travaux, mais socialement et politiquement inenvisageable.

- si l’Etat se retrouvait seul à financer ce projet pharaonique (ce qui n’est pas à exclure), il lui faudrait y consacrer 55 ans de sa dotation budgétaire moyenne annuelle !

- contrairement aux idées reçues propagées complaisamment par leurs promoteurs, le recours à un Partenariat Public/Privé n’aurait vraisemblablement qu’une incidence faible sur la durée des travaux comme le montre l’exemple de A.86 Ouest. Il aurait en revanche une incidence directe sur le coût de l’opération du fait de l’augmentation des frais financiers, de l’intégration des coûts d’exploitation et de la prise en compte du facteur risque pour le partenaire privé. Au total ce serait probablement plus de 100 M€ par an qui seraient à inscrire dans les budgets des collectivités publiques « partenaires » durant une cinquantaine d’années pour rembourser les capitaux empruntés, payer les intérêts d’emprunts, financer l’exploitation de l’infrastructure et assurer la pérennité des bénéfices du partenaire privé !

5) L’opportunité :

Au vu de ces éléments, on est en droit de s’interroger sérieusement sur l’opportunité du projet :

- ses avantages sont probablement très inférieurs à ceux annoncés,
- son financement est totalement irréaliste,
- les perspectives à long terme sont plus que jamais fluctuantes,
- toute possibilité d’engagement rapide des travaux est exclue,
- le débat public a son sujet a fait ressortir qu’aucun compromis sur un tracé quelconque n’était envisageable.

En revanche, la reconnaissance de besoins d’amélioration de la circulation dans ce secteur, ainsi que dans le Mantois, semble faire l’unanimité.

Il ne sera donc pas possible de rester les bras croisés en attendant un hypothétique financement pour engager les travaux, une fois les procédures techniques, administratives, légales et juridiques achevées !

Il faut donc définir un programme d’aménagements locaux de coûts plus modérés susceptibles de remplir, sinon les fonctions de grand transit, du moins de satisfaire les besoins d’échanges entre rives de Seine ainsi que le maillage des voies locales sur les réseaux existants.

En définitive, on peut se demander à quoi aura servi un tel débat qui a conduit ses promoteurs à s’avancer sans précautions sur un terrain qu’ils savaient pourtant miné et à laisser derrière eux un champ de ruines après avoir déclenché étourdiment toutes les mines qu’ils souhaitaient précisément éviter !
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Bonne et Heureuse année 2007

Comment, en ce début d'année 2007, ne pas évoquer l'importance primordiale des mois qui viennent, pour l'avenir des citoyennes et des citoyens de notre pays ?

La série d'élections qui nous attend, est, pour toutes les victimes de la politique libérale inhumaine menée par la Droite au pouvoir depuis 5 ans :
* La dernière chance de ne pas être toujours plus inexorablement confrontés à la diminution régulière de leurs moyens d'existence (vie chère et baisse des revenus),
* L'ultime sauvegarde contre l'accroissement de la précarité et de la pauvreté,
* L'espoir qui renaît, pour tant de "laissés pour compte", de reconquérir leur dignité, malmenée par une "élite" minoritaire qui se croit investie de tous les droits, et notamment de celui de s'enrichir, au détriment du plus grand nombre et des plus faibles (en recourant, de manière de moins en moins dissimulée, à leur exploitation cynique) ... En invoquant une "liberté" d'entreprendre dénaturée, et de "pseudos" règles économiques, qu'elle a elle même édictée.

"Travaillez plus, si vous voulez gagner plus", prend des accents particuliers dans la bouche des cadres dirigeants des sociétés du CAC 40 et autres, qui, chaque année, extériorisent, grâce à "la maîtrise de la masse salariale" et aux recours aux "délocalisations", des bénéfices records pour leurs entreprises, des gains financiers en croissance constante et une progression de leurs revenus propres toujours plus exceptionnelle ...
Tandis que le nombre des travailleurs pauvres s'accroît régulièrement.
Si en 2002, l'élection Présidentielle s'est jouée sur l'insécurité (ou sur son "sentiment" savamment orchestré), celle de 2007 se jouera sur le social, tant la désespérance d'une large majorité de nos concitoyens est grande. Même Nicolas SARKOZY l'a compris, qui, sans la moindre vergogne, tente, de plus en plus, d'encrer son discours sur ce terrain.

La destruction pièce à pièce du "contrat social" patiemment mis en place par les générations qui nous ont précédées, enrichi des acquis du Gouvernement de la Gauche Plurielle, n'est pas une fatalité, comme la Droite voudrait nous le faire croire.

Des politiques alternatives existent, dans le domaine social comme dans l'organisation sociétale (éducation, formation, accès au premier emploi, lutte contre les violences, sauvegarde environnementale et développement solidaire ...).
Ce sont elles qui sont le socle du Projet, que les Socialistes ont approuvé à une écrasante majorité, et qui sera l'ossature du Programme que défendra devant les Français,
Ségolène ROYAL,
la candidate du Parti Socialiste, du Parti des Radicaux de Gauche, et du Mouvement Républicain et Citoyen ... Avant d'être celle de la Gauche toute entière et des espérances populaires.

C'est ce que rappelait dans sa lettre aux socialistes du 6/12/06, Claude VAN DE VELDE, membre du Bureau de la section de CHAMBOURCY et AIGREMONT, qui a accepté d'aller à la bataille contre la Droite, dans notre 6e circonscription, en suppléance de Patrick ABISSEROR (Section d'Achères).
En soulignant qu'il n'y avait, non plus, aucune fatalité à ce que cette circonscription demeure "chasse gardée" de l'UMP, surtout dans la continuité de la dynamique des Présidentielles. Claude VAN DE VELDE sait que tous les socialistes, militants et sympathisants, de CHAMBOURCY et d'AIGREMONT, sont derrière elle et la soutiennent, en prévision de ce rude combat (1) .
Le voeu que les Amis du Parti Socialiste de CHAMBOURCY et d'AIGREMONT formulent pour cette année 2007, est aussi l'espoir de tous ceux qui refusent la politique libérale dont ils souffrent depuis 5 ans :
La réussite de la Gauche aux Présidentielles et aux Législatives !
Ensemble, nous pouvons le réaliser.

Les Amis du Parti Socialiste de CHAMBOURCY et AIGREMONT souhaitent une bonne année pour eux mêmes, leur famille et leurs proches à tous les habitants des communes de la 6ème circonscripotion.
Une bonne année militante et socialiste.
Une bonne année de victoire de la Gauche.
(1) : Beaucoup, déjà, ont tenu à concrétiser leur appui à Claude VAN DE VELDE et Patrick ABISEROR (Titulaire), en acceptant de figurer dans leur Comité de Soutien. Pour ceux qui désireraient les rejoindre, sans autre engagement que celui de l'acceptation que la composition de ce Comité puise être rendu publique, il suffit de vous inscrire en allant compléter le formulaire en ligne ci-après :
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