Le grand "flop"
C’est par la plus grande indifférence qu’ont été accueillies les allocution de ce début d’année de Nicolas Sarkozy, principalement dans les rangs de l’opposition, comme le constate Le Monde.fr. Si l’on excepte les réactions d’enthousiasme (et de commande) de l’UMP, de ses alliés, et du Premier Ministre, les critiques sont unanimes à dénoncer le vide des propos du Président de la République sur les sujets qui intéressent véritablement les français :
Pour Cécile Duflot, «Ses paroles se veulent des baumes, elles sont tout au plus des somnifères», la porte parole des Verts soulignant le silence du président sur la crise écologique.
Constat qui rejoint celui de Benoît Hamon, porte-parole du Parti Socialiste : "Comme d'habitude, il n'est jamais aussi à l'aise que quand il faut se décerner des palmes, mais pas une seconde il n’a évoqué le pouvoir d'achat", pas plus que "les plans sociaux qui se multiplient".
Quant à la proposition de Nicolas Sarkozy d'interdire de permis de conduire les incendiaires de voitures (1.147 véhicules brulés dans la nuit du réveillon, soit +30% par rapport à 2007), «aussi longtemps que la victime des faits ou le fonds de garantie n'a pas été indemnisé en totalité », elle est dénoncée comme une « grossière diversion » par Delphine Batho, députée PS, qui la qualifie, dans un communiqué, de «Grand n’importe quoi».
Interrogé, lui aussi, vendredi, par France 2, sur l'augmentation des incendies de voitures dans la nuit du Nouvel An, le porte-parole du Parti socialiste a jugé qu c’était le reflet «d’une société violente (qui) doit beaucoup à la responsabilité de la politique de Nicolas Sarkozy».
«Est-ce que quand on regarde autour de nous, on a le sentiment que cette société est moins brutale, moins violente qu'elle ne l'était il y a un ou deux ans? Non, a déclaré Benoît Hamon. On a le sentiment que c'est plus dur, et qu'on a moins de chances de s'en sortir à l'école, dans l'entreprise, qu'on risque le déclassement. La place qu'on a dans l'échelle sociale, on n'en grappille plus une pour passer au-dessus, mais le risque auquel on est exposé, tous, c'est d'en perdre une».
«C'est cette société violente qui est celle de 2009. Eh bien cette société, elle doit beaucoup à la responsabilité de la politique de Nicolas Sarkozy».
Sources :
AFP - Le Monde .fr
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