La constitution de la 5ème république confère au Président de la République un rôle d’arbitre.
Au soir de son élection, il cesse d’être le chef d’un parti, d’une tendance ou d’un regroupement politique pour devenir le « Président de tous les Français ».
En participant au congrès de l’UMP, Nicolas Sarkozy rompt avec l’esprit et la lettre de la Constitution, comme avec la pratique de TOUS ses prédécesseurs. Il montre qu’il n'est vraiment que le représentant des intérêts d’une fraction des citoyens !
Un défenseur aveuglé par l’esprit partisan :
Quand il déclare : « Tant que je serai Président de la République, il n’y aura pas de régularisation générale des « sans papiers » ou bien « il n’y aura pas de remise en cause de la réduction de la TVA dans la restauration », il ouvre une voie possible à tous les totalitarismes :
Si demain, l’Assemblée Nationale et le Sénat venaient à voter, en termes identiques, la régularisation de tous les sans papiers ou l’abrogation du taux réduit de la TVA pour les restaurateurs, le Président de la République devrait s’incliner et entériner ! Sauf à imaginer …
Il serait bien, avant qu’il ne remette en vigueur la « lettre de cachet » et l’embastillement, que quelqu’un rappelle à Nicolas Sarkozy que la France a aboli la Monarchie absolue depuis plus de deux siècles
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