Les gros salaires lèvent le doigt
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En 2007, les dirigeants du CAC 40 se sont attribués, en moyenne, 4,7 millions d’euros, soit 300 années de SMIC !
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Que des sommes pharamineuses continuent à être encaissées, en période de crise, par une “élite dirigeante économique” sans scrupules, qui détourne à son profit les aides publiques versées aux entreprises, ne fait qu’ajouter l’indécence au scandale. Mais ne le crée pas !
A partir de combien de millions d’euros une rémunération devient-elle amorale, quelles que soient les conjonctures économiques ?
C’est la fourchette de 1 à 400 (ou plus) des revenus entre bas et très hauts salaires qu’il faut réduire drastiquement (par la loi, peut-être, mais plus efficacement en rendant à l’impôt son rôle premier de redistribution des revenus et des richesses).
C’est le système économique qui a permis de tels écarts injustifiés entre les plus riches et les plus faibles, qu’il faut condamner, et pas seulement les excès qu’il continue à produire, même en temps de crise !
Le coup d’arrêt donné par la force des événements à la folie de l’argent roi doit être définitif !
La croissance de demain (dont il reste à définir la nature) doit tenir compte de l’équité et de la justice sociale, autant que de la survie de l’espèce humaine sur une planète dont les ressources ne sont pas infinies. A l’aube du XXème siècle, Géronimo, le dernier chef de la Nation Apache, disait (citation de Télérama n° 3090) :
“Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été péché, alors on s’apercevra que l’argent ne se mange pas ...”.
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