L’escroquerie de la TVA dite « anti-délocalisation » ou « sociale », a été dénoncée, entre les 2 tours des législatives, par les socialistes.
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Elle se fera au minimum légal incompressible, sans le moindre “coup de pouce”, et ne se traduira, pour les intéressés, que par une pincée d’euros d’augmentation nette mensuelle !
Les électeurs, qui ont pu se laisser séduire par les sirènes et les écrans de fumée entretenus par la droite, sont désormais à même de juger de la réalité en comparant avec les engagements d’augmentation du SMIC et des bas salaires, que garantissaient le programme du Parti Socialiste.
D’autant que l’augmentation du SMIC reste le moyen privilégié de dynamiser les négociations salariales obligatoires annuelles (instituées par les lois socialistes dites “lois Auroux”), pour parvenir, par référence et sous la pression syndicale, à une revalorisation généralisée des salaires, et notamment de ceux des catégories moyennes.
Mais, le Gouvernement Sarkozy/Fillon préfère s’en tenir au slogan “travailler plus pour gagner plus”, feignant d’ignorer que les salariés ne sont pas maitres de leur temps de travail, et que seuls les employeurs des entreprises les plus florissantes et rentables, peuvent recourir aux heures supplémentaires ... au détriment de l’embauche. Quant aux cotisations patronales de sécurité sociale, elles sont déjà fortement réduites jusqu’à 1,6 SMIC.
D’un côté, le bouclier fiscal, la baisse des droits de succession, la suppression des tranches imposables les plus élevées ... soit 15 milliards d’euros en cadeau aux plus riches. De l’autre, 5 points de TVA en plus, et une limitation au strict minimum du SMIC.
Pour ceux qui en doutaient encore, on voit quels sont les choix du tandem Sarkozy/Fillon et quel “clientèlisme” il cherche à flatter.
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C'est une façon, pour l'Etat, de se dérober à ses responsabilités, dans la plus pure orthodoxie libérale du "toujours moins d'Etat".
Le SMIC est et doit rester un instrument de politique sociale, permettant de "peser" sur l'évolution des salaires, et son niveau doit être déterminé par l'Etat, garant du Bien commun.
Si des modifications devaient intervenir, ce serait plutôt sur la définition des critères de détermination, pour tenir compte, non seulement, du prix des produits de première nécessité, mais aussi de la flambée des prix de l'immobilier, alimentée par la spéculation inproductive.
Sur le sujet, voir le site "Parti Socialiste” - Colonne ci-contre "liens utiles"
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