Pour le groupe SRC (socialiste, radical et citoyen), fort de 204 membres et présidé par Jean-Marc Ayrault, "la liberté de conscience, la liberté de la pensée et son expression sont l'apanage de la République".
"Nous nous inscrivons dans l'opposition et resterons solidaires dans le respect de l'identité de chaque composante du groupe. Nous définirons par nos propositions et nos amendements les fondements d'une alternative de gauche, réformiste, progressiste et républicaine", souligne le groupe.
Coup d'Etat permanent ?
Jean-Marc Ayrault, président du groupe SRC (Socialistes, Radicaux, Citoyens) à l'Assemblée nationale, a critiqué une "hyperconcentration du pouvoir" de la part de Nicolas Sarkozy, qui selon lui ressemble à "un coup d'Etat permanent".
"Ce qui est en train de se produire, c'est une hyperconcentration du pouvoir : il s'occupe de tout, du grand Paris, des détails", a déclaré Jean Marc Ayrault sur Europe 1. "Est-ce qu'il existe encore un gouvernement, un Premier ministre ? On est engagés dans une présidentialisation considérable du régime, mais où sont les contre-pouvoirs ?", s'est demandé le député-maire de Nantes.
"On est en train de faire une sorte de révolution institutionnelle dans les faits, anti-démocratique. Si on doit réformer les institutions, il faut un équilibre des pouvoirs et de vrais contre-pouvoirs, le Parlement doit jouer totalement son rôle", a-t-il ajouté.
Jean Marc Ayrault a toutefois indiqué que les socialistes n'étaient pas "opposés par principe" à une réforme permettant au président de la République de venir parler devant le Parlement, comme le souhaite Nicolas Sarkozy.
AFP
27/06/07
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