Le plan du Parti Socialiste s'attaque au vrai problème !
Martine Aubry a présenté un plan général de réforme des retraites, qui s'attaque au véritable problème : Le déficit financier, né du "papy boom", qui se résorbera "naturellement" dans les 30 années à venir, pour revenir, progressivement à l'équilibre démographique. Le reste n'est que "fumée" idéologique, propagée par la Droite, pour "privatiser, libéraliser et marchandiser" les régimes de retraites.
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Le Parti socialiste propose, dans l'immédiat, de mettre à contribution les revenus du capital en taxant fortement les stock-options et d'augmenter d'un point les cotisations salariales et patronales sur dix ans pour assurer l'équilibre du système français de retraites.
Il affirme le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, et exclut tout allongement de la durée de cotisation d'ici à 2025 (date probable de la décrue démographique de l'excédent conjoncturel de population âgée que nous connaissons).
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Pour assurer l'équilibre du système, il faut mobiliser 45 milliards d'euros à l'horizon 2025. Les socialistes proposent un plan complet qui permette d'atteindre l'équilibre, dans le cadre d'une réforme juste et efficace.
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Jusqu'à 2020, des mesures sont prévues qui porteront la durée de cotisation de 40,5 à 41,5 années. Les mesures proposées assurent la pérennité du système jusqu'à la "décrue démographique" déjà évoquée. Si tel n'était pas le cas (Toute prévision à long terme a ses limites), il serait temps, alors, de rechercher toutes les autres sources de financement possibles.
"En cas de nouveaux besoins, si un nouvel allongement de durée de cotisation devait être envisagé, celui-ci ne devrait pas excéder la moitié des gains d'espérance de vie", souligne le plan socialiste, fruit des travaux internes qui ont démarré au début de l'année et des consultations menées avec les partenaires sociaux.
Les socialistes fondent leur réforme immédiate de financement sur quatre piliers : nouvelles ressources, emploi des seniors, prise en compte de la pénibilité et "retraite choisie".
Au chapitre "ressources", ils proposent de porter de 5 à 38% les prélèvements sociaux sur les bonus et les stock-options, de relever le "forfait social" appliqué à l'intéressement et la participation (de 4 à 20%), d'appliquer la CSG aux revenus du capital qui en sont exonérés et d'augmenter de 0,5% la TVA instaurée après la suppression de la taxe professionnelle.
En plus de l'augmentation des cotisations salariales et patronales d'un point sur dix ans, ils prônent la création d'une surtaxe de 15% sur l'impôt sur les sociétés acquitté par les banques, afin d'abonder le Fonds de réserve des retraites, créé sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin (1997-2002).
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