Un premier Mai unitaire, contre la politique économique et sociale de Sarkozy/Fillon
Il s'agira de la troisième journée d'action commune, après celles du 29 janvier qui avait rassemblé entre un et 2,5 millions de personnes selon les sources, et celle du 19 mars, durant laquelle entre 1,2 et trois millions de personnes avaient défilé.
Les syndicats demandent l'abandon par le gouvernement des allègements fiscaux pour les plus favorisés (bouclier fiscal), du subventionnement des heures supplémentaires, des suppressions de postes de fonctionnaires.
Ils réclament une augmentation du salaire minimum, l'ouverture de négociations salariales dans les entreprises et des mesures pour les chômeurs.
Les huit confédérations sont également convenues de faire du mois d'avril "un mois de mobilisations" et de se rencontrer à nouveau le 27 avril pour faire le point.
"En fonction des réponses du gouvernement et du patronat, les organisations syndicales débattront lors de leur prochaine rencontre des nouvelles initiatives (grève interprofessionnelle, manifestations, mobilisations)" (...).
"Quand on est engagé dans la construction d'un rapport de forces vis-à-vis d'un pouvoir politique et d'un patronat parmi les plus durs qu'on ait connus, il faut trouver des modalités de mobilisation qui vont permettre à un maximum de gens de s'engager".
Les défilés du 1er mai permettront aux Français de faire masse en manifestant en famille sans perdre une journée de salaires.
Le vendredi 1er mai 2009, l'occasion sera ainsi donnée à toutes celles et à tous ceux qui, comme 3 français sur 4, soutiennent le mouvement social, mais n'ont pas les moyens financiers de supporter une grève, d'être présents, pour montrer leur détermination et appuyer les revendications de la plus importante intersyndicale de tous les temps.
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