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«Il» l’avait claironné sur tous les toits durant la campagne présidentielle : Son sujet de prédilection, son objectif prioritaire était «le Pouvoir d’Achat». Au-delà des effets d’annonce, les français ont vite mesuré la réalité de la politique sarkozienne. Il ne leur aura fallu que quelques mois pour constater les conséquences de la politique «de classe» menée par son éminence grise, idéologue militant du libéralisme le plus anachronique : François Fillon. Et la chute dans les sondages a commencé !
Alors, le Pouvoir a passé la main aux publicitaires ! Des « spots », plutôt que les faits ! Il fallait oser ! L’aveu d’échec et d’impuissance est général. «Les petits plus pour gagner la bataille du Pouvoir d’Achat» ... Très petits, les «plus», en vérité. Ce que les français se posent surtout comme question, c’est combien leur a coûté ces films de propagande, à la hauteur de la teneur intellectuelle des messages délivrés par les marchands de lessive. D’autant qu’ils n’ont pas la moindre chance d’être efficace auprès de l’immense majorité des français qui fait ses comptes en fin de mois. L’impression dominante qu’ils en retirent, les français, c'est qu’on les prend pour des billes !
Tant qu’à rester dans la publicité, ils attendent « le coup de pouce » aux salaires et demandent : « La protection sociale, tu pourrais la faire un peu plus importante, Monsieur Sarkozy ? »
Pour reprendre l’expression du «Canard Enchaîné» : assez de «leurre dans les épinards» !
«Impatients» ? Oui nous le sommes toutes et tous : Mais de rejeter aux oubliettes de l’Histoire, dont elle n'aurait jamais du ressortir, une politique économique et sociale en faveur des plus riches, héritière du XIXème siécle, qui a échoué partout où elle a été ressuscitée (1/3 de la population des USA et presque 30% de celle du Royaume Uni vit au dessous du seuil de pauvreté, depuis les "réformes néo-libérales" de Reagan et Thatcher).
Nicolas Sarkozy et François Fillon peuvent ironiser en assurant, avec cynisme, que «la France est sur la voie des réformes, et que maintenant, quand il y a des grèves, personne ne s’en aperçoit». Il n’est pas certain que l’exaspération attende les prochaines échéances électorales. Les français sont trop … «impatients» !
Le Pouvoir pourra ainsi juger sur pièces si le mouvement social qu’ils est en passe de déclencher par son aveuglement idéologique, va demeurer inaperçu.
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