La "vague rose" fait basculer 8 département à gauche
La "vague rose" des cantonales s'est concrétisée jeudi par le basculement de huit départements vers la gauche, qui a très nettement conforté sa majorité.
Symbole d'une page politique qui se tourne et de la poussée du Parti socialiste, la Corrèze, ancien fief politique de Jacques Chirac, est passée aux mains de François Hollande.
Avant le scrutin, la gauche détenait 51 des 102 conseils généraux. Le nouveau rapport de forces devrait s'établir à 58/44 après le scrutin reporté à dimanche à la Réunion.
Pour la gauche, cela représente
un gain de 34 départements depuis 1998.Au total, seul quatre départements seront dirigés par des femmes (trois de gauche et une DVD, Anne d'Ornano dans le Calvados), notamment en Indre-et-Loire où la socialiste Claude Roiron a ravi la présidence à l'UMP.
Dans l'Aveyron, la Côte d'Or et les Pyrénées Atlantiques, "la droite, dans sa diversité, s'est rassemblée pour empêcher le basculement de ces conseils généraux à gauche", constate le secrétaire national du PS chargé des élections, Bruno Le Roux.
Dans le reste de la France, "les engagements pris par l'ensemble de nos candidats aux élections cantonales pourront être mis en oeuvre pour protéger nos concitoyens face à la politique du gouvernement et agir concrètement pour améliorer la vie quotidienne des Français", ajouteBruno Le Roux. A souligner que Dans les Deux-Sèvres, le socialiste Eric Gautier a mis fin à près de trente ans de gestion de droite, tandis qu’Henri Emmanuelli a conservé les rênes du conseil général sur le score sans appel de 27 voix pour et trois abstentions, alors que l'assemblée départementale ne comptait pourtant que 26 élus de gauche !
Certains conseils généraux sont restés à gauche mais ont basculé du Parti communiste au PS, comme en Seine-Saint-Denis dont Claude Bartolone a pris la présidence. Le PCF a en revanche conquis l'Allier et conserve le Val-de-Marne.
Pendant ce temps, à Droite, après le feuilleton municipal à rebondissements de Neuilly, les Hauts-de-Seine, berceau politique de Nicolas Sarkozy, étaient à nouveau le théâtre de dissensions. Dans la matinée, Isabelle Balkany, qui a sévèrement critiqué Patrick Devedjian pour sa gestion du département et de la bataille municipale et cantonale à la tête de l'UMP, a annoncé qu'elle quittait le groupe UMP ... avant de le réintégrer quelques heures plus tard, sous l'oeil des caméras venues filmer les premiers pas de Jean Sarkozy, élu conseiller général.
Source :
Reuters - Jeudi 20 marsCommuniqué du PS
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