Les 70% de français opposés à la réforme des retraites avaient raison de se mobiliser
La reforme des retraites a été promulguée vendredi dernier ... Et déjà, le Gouvernement colle les premières rustines toujours plus pénalisantes pour les ayant-droits.
Le porte-parole du Parti socialiste Benoit Hamon est revenu sur l’échec de cette reforme et sur les recommandations du Comité d'Orientation des Retraites, pointant du doigt les incohérences du texte imposé aux françaises et aux français contre leur opinion très largement minoritaire. Une fois de plus, la preuve est faite qu'un "coup de force" contre la démocratie populaire, est toujours un échec :
«3 jours après la promulgation de la reforme sur les retraites, le Conseil d'Orientation des Retraites annonce que cette reforme qui était censé tout régler, finalement ne règlera rien.»
Officiellement, et concrètement, c'est un trimestre de plus que devront travailler tous les salarié(e)s français(es), né(e)s a partir de 1955 et après. Qui veut encore croire que ce premier "réajustement" ne sera pas suivi de très nombreux autres, imposés toujours aux mêmes : les salariés !
Les Partenaires Sociaux, le Parti Socialiste et les autres forces de Gauche, avec plus de 70% des français n'ont cessé de le répéter à longueur des manifestations de plus en plus importantes ... et de moins en moins prises en considération : "Que la "valetaille" défile, les élites pensent (à leur profit, d'abord, bien sûr). On voit, aujourd'hui que les manifestants avaient raison : La prétendue réforme des retraites n'était absolument pas financée !
Pourquoi?
Parce que le gouvernement a refusé, arc-bouté sur ses "certitudes" capitalistes libérales, ce qui était la voix la plus logique, la voix la plus sensée sur le plan économique, comme sur celui de l'équité sociale, qui consistait à mettre a contribution à coté du travail, les revenus du capital.
Trois jours après la promulgation de la Loi, confirmation est donnée aux citoyennes et citoyens, que les gouvernants de Droite naviguent à (très) courte vue. Le système institué a pour conséquence de réévaluer, d'année en année (et bientôt de mois en mois ?), les conditions dans lesquelles les français doivent cotiser pour financer le système par répartition. Désormais, personne ne pourra plus avoir une vue sereine et pérenne de son propre avenir ! C'est une nouveauté importante, grave et pénalisante, plus particulièrement pour les classes populaires, qui ne disposent d'aucun autre revenu après leur cessation d'activité, que le montant de leur pension.
Si les socialistes n’abrogeaient pas cette réforme (comme ils s'y sont engagés), s'ils n’en remettaient pas en cause la logique, cette réforme des retraites serait une des plus dure de toutes celles imposées aux salariés de l’Union Européenne.
Benoît Hamon l'affirme avec force : les socialistes sont confirmés dans leur conviction que la réforme Fillon/Woerth est mauvaise. Ce cafouillage officiel confirme que les 70% de Français opposés à cette réforme avaient raison de se mobiliser. Ils avaient raison de battre le pavé contre cette reforme, qu'ils paieront, pour l'essentiel, et continueront de payer de plus en plus durement (jusqu'à quelle limite inconnue ?) quand les revenues du capital sont exonérés.
Rappel des Propositions Socialistes en cliquant sur le lein ci-desous :
Notre réforme juste, efficace et durable des retraites
Source : Communiqué du PS
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