Faux-fuyants et fuite en avant ...
Toute la classe politique (hors UMP) accuse Nicolas Sarkozy de fuir le débat sur les questions essentielles qui préoccupent les français, et qui ont augmenté d’acuité durant son quinquennat, pour "chasser" à droite, en affirmant que l'Europe et l'immigration sont les sources des problèmes de la France.
Le président-candidat n'a quasiment pas abordé les thèmes du chômage ou des finances publiques à Villepinte, préférant lancer un ultimatum à l'Europe sur les accords de Schengen, sur la circulation des personnes ... question déjà en discussion à Bruxelles ! Surprise de nos partenaires européens, qui ne sont pas dupes de la manœuvre électoraliste !
Pour François Hollande, toujours favori des sondages, le chef de l’État évite soigneusement, et on sait pourquoi, de parler de son bilan ou de ses projets, pour se réfugier dans une pitoyable fuite en avant populiste, en ressassant les mêmes promesse inconséquentes qu'il y a 5 ans, promesses qu'il n'a pas tenues.
"On a eu ni l'expression de sa fierté de ce qu'il avait fait, ni la présentation de ce qu'il nous proposait", a dit le candidat socialiste sur M6. "Nicolas sarkozy est un candidat qui est aujourd'hui dans une fuite en avant" sans contrôle ni perspectives.
Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a estimé lundi, dans son Point de Presse, que "derrière tout ça, se cache l'obsession de Nicolas Sarkozy, qui consiste à dire depuis le début de sa campagne présidentielle que le problème central de la France, c'est l'immigration".
"Ce n'est pas l'école, ce n'est pas la santé ni le pouvoir d'achat, ni le logement, ou les transports collectifs, : c'est l'immigration!"
Le socialiste Michel Sapin a vu chez Nicolas Sarkozy "une posture mais pas de projet".
"Une fois encore, celui qui a été président de la République pendant cinq ans s'aperçoit au bout de son mandat qu'il y a un sujet très important qu'il faut maintenant traiter (...) Mais pourquoi ne l'a-t-il pas traité ?", s'est-il interrogé lundi sur France Inter.
François Bayrou, donné quatrième par les sondages, a ironisé sur la menace de quitter Schengen :
"Entre la Belgique et la France, entre l'Allemagne et la France, entre l'Italie et la France, on va remettre les barrières repeintes en blanc et rouge et des douaniers vont être recrutés de nouveau", a-t-il dit lundi sur RTL. Fantasme ou nouvel écran de fumée ?
"Tout ça n'aura pas lieu et tous ceux qui nous écoutent savent que ça n'aura pas lieu", a ajouté le président du Mouvement Démocrate.
Nicolas Sarkozy cherche désespérément à cacher aux Français les questions vitales pour leur avenir que sont l'augmentation de la dette (résultante des cadeaux fiscaux aux riches et des libéralités financières consenties pour sauver un système bancaire orienté vers la spéculation virtuelle au détriment des investissement productifs), des déficits, du chômage, de l'appauvrissement du pays. Manoeuvre de diversion qui ne trompe personne.
1 commentaire:
Bonjour,
Je suis particulièrement heureux d'affronter votre candidat Eddie Aït ( PS - PRG ) lors des prochaines législatives .
J'ai en effet fait condamner cette personne par le tribunal de Poissy en octobre 2010 pour le non paiement de factures de sa dernière campagne municipale .
De plus , plusieurs procédures sont en cours contre ce maire , notamment sa police municipale qui l'assigne devant le tribunal administratif ..... du jamais vu !!
La campagne promet d'être sportive et vous risquez de le trainer comme un boulet
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