Section du Parti Socialiste de Chambourcy et d'Aigremont Vous qui vivez dans la 6ème circonscription des Yvelines dont le député est Pierre MORANGE ... Vous qui vivez à CHAMBOURCY, dont le Maire est Pierre MORANGE ... Sans doute avez-vous des opinions à faire valoir, des remarques à formuler, des critiques à émettre, des souhaits à exprimer ... Vous pouvez contacter Claude VAN DE VELDE, candidate (suppléante) du Parti Socialiste dans la 6ème circonscription des Yvelines, secrétaire de la section du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont : claude.vandevelde@gmail.com Ou l'association (Loi 1901) à votre disposition pour vous permettre d'échanger librement sur les choix de société qui vous concernent : Les amis du Parti Socialiste de Chambourcy et Aigremont Didier LEBAILLY -3 Ruelle de l'Hérault - 78240 Chambourcy :
Savez-vous que vous pouvez adresser un message électronique à Pierre Morange, pour lui faire part de votre satisfaction du service rendu sur la ligne R4 ?
Site Internet : "Mairie de Chambourcy" - Rubrique "Contacts - Envoyer un courriel au Maire"
Ou cliquez sur le lien ci-dessous, por accéder directement au "formulaire" en ligne sur "Mairie de Chambourcy - contacts avec les élus"
Sauf sur la ligne R4Chambourcy-St Germain, oùles municipalités UMP, non contentes d'avoir réduit les rotations quotidiennes de 67 (en début de mandat), à 37, aujourd'hui, ont remplacé les bus "propres" au gaz, en service jusqu'ici, par des voitures diésel !
Sans compter que le précédent matériel était fabriqué par Heulliez (vous savez, cette Entreprise française au bord de la disparition) et que les véhicules de remplacement sont fabriqués par... Mercédes !
Elle n'est pas belle la vie ?
Toujours plus de pollution diésel sur nos communes ? Votez Morange/Lamy, votez UMP.
Acheter allemand pour mieux couler une Entreprise française ? Votez Morange/Lamy, votez UMP ! (15/12/2013)
Archives : Colonne de gauche,ci-contre, Yvelines - Ile de France Cliquer sur les "Liens" correspondants.
Un premier Mai unitaire, contre la politique économique et sociale de Sarkozy/Fillon
Le défilé de la Fête du Travail rassemblera l'ensemble des 8 confédérations syndicales françaises !
Il s'agira de la troisième journée d'action commune, après celles du 29 janvier qui avait rassemblé entre un et 2,5 millions de personnes selon les sources, et celle du 19 mars, durant laquelle entre 1,2 et trois millions de personnes avaient défilé.
Les syndicats demandent l'abandon par le gouvernement des allègements fiscaux pour les plus favorisés (bouclier fiscal), du subventionnement des heures supplémentaires, des suppressions de postes de fonctionnaires.
Ils réclament une augmentation du salaire minimum, l'ouverture de négociations salariales dans les entreprises et des mesures pour les chômeurs.
Les huit confédérations sont également convenues de faire du mois d'avril "un mois de mobilisations" et de se rencontrer à nouveau le 27 avril pour faire le point.
"En fonction des réponses du gouvernement et du patronat, les organisations syndicales débattront lors de leur prochaine rencontre des nouvelles initiatives (grève interprofessionnelle, manifestations, mobilisations)" (...).
"Quand on est engagé dans la construction d'un rapport de forces vis-à-vis d'un pouvoir politique et d'un patronat parmi les plus durs qu'on ait connus, il faut trouver des modalités de mobilisation qui vont permettre à un maximum de gens de s'engager".
Les défilés du 1er mai permettront aux Français de faire masse en manifestant en famille sans perdre une journée de salaires.
(Source reuters 30 03 09)
Le vendredi 1er mai 2009, l'occasion sera ainsi donnée à toutes celles et à tous ceux qui, comme 3 français sur 4, soutiennent le mouvement social, mais n'ont pas les moyens financiers de supporter une grève, d'être présents, pour montrer leur détermination et appuyer les revendications de la plus importante intersyndicale de tous les temps.
Martine Aubry : "Ce système continue à nous mener dans le mur"
24 mars 2009
Lors d'une conférence de presse, Martine Aubry a réagi au discours de Nicolas Sarkozy à Saint-Quentin :
"Nous attendions, comme tous les Français, des réponses, a déclaré la Première secrétaire du PS. Nicolas Sarkozy s'est exprimé comme le président d'un parti et non comme le président de la République".
Martine Aubry a poursuivi en dénonçant l'action du gouvernement : "L'indignation est toujours là, mais l'inaction aussi. Ce système continue à nous mener dans le mur".
A l'écoute, Nicolas Sarkozy ? Puisque c'est lui qui le dit : Il écoute les manifestants, mais il écoute, aussi, la Majorité Silencieuse qui ne manifeste pas (un pastiche de de Villepin ?).
Il écoute ? Puisqu'il le dit ... Mais il ne l'entend pas, la Majorité silencieuse, ou il ne la comprend pas : Pourtant les faits sont là ! Têtus ! 3 français sur 4 soutiennent le Mouvement social et estiment les manifestations légitimes !
C'est pour, et avec cette Majorité Silencieuse, -que Nicolas Sarkozy écoute, mais ne comprend pas- que manifestent les militants sociaux ! Par procuration implicite !
Problèmes d'audition, pour Nicolas Sarkozy ?
A moins "qu'il ne soit pire sourd que celui qui ne veut pas entendre", et qu'il soit surtout attentif à prendre les mesures nécessaires pour être certain de ne rien entendre !
Comme semble l'attester le texte de l'article qu'ouvre le lien ci-dessous :
Face à l’ampleur de la mobilisation de ce 19 mars, le gouvernement ne peut pas se contenter de dire qu’il ne lâchera rien, comme l'a fait, le jour même, François Fillon sur TF1. Se retrancher derrière la mondialisation de la crise ou les déficits publics pour justifier sa politique, relève de la désinformation mensongère.
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Quand il faut trouver de l’argent pour le bouclier fiscal , on sait faire ... * Le gouvernement doit prendre les mesures contraignantes qui s'imposent pour obliger les entreprises à favoriser les emplois et les salaires, plutôt que les dividendes des actionnaires ou les revenus pharaoniques des dirigeants.
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Depuis trente ans, les salariés subissent les prétendues "réforme" qui ne sont que des ajustements à l'idéologie libérale. Elles ont conduit à des suppressions de postes toujours plus importantes, à des dégradations des conditions de travail toujours plus asservissantes, à des baisse de leur pouvoir d’achat toujours plus inéxorables.
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La plus grande majorité des français sont atteints de plein fouet par les conséquences d’une crise du système économique mondialisé, dont ils ne sont pas responsables.
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La crise financière et économique s'est transformée en crise sociale. Le gouvernement doit répondre aux inquiétudes des français : Le maintien des emplois doit être la priorité des priorités. Personne ne gagnerait à voir la situation se déliter.
Gouverner, c'est "prévoir", mais c'est aussi "écouter" et être responsable.
A l’heure même où la crise économique et sociale s’amplifie, avec la marée montante du chômage, le groupe Total, dans la plus pure logique économique libérale moribonde, annonce une vague de suppressions de postes sur plusieurs de ses sites, alors que l’entreprise a dégagé des bénéfices records en 2008, à hauteur de 13,9 milliards d’euros, et que les dirigeants de cette société qui, rappelons le, a bénéficié d’aides publiques récentes, ont proposé une hausse de 10% des dividendes distribués par action.
Choquant et inadmissible ! Anachronique, aussi, au vu de l’effondrement du système capitaliste financier, sans précédent dans l’Histoire, auquel nous assistons.
Il est vrai que le Groupe TOTAL n’est pas un novice dans l’art de manier le cynisme sans scrupule : Non reconnaissance des maladies de l’amiante dans la chimie comme à l’usine de Carling en Moselle, politique d’irresponsabilité environnementale (Erika, AZF) … la liste est longue à mettre à l’actif de ses dirigeants voyous, dépourvus de tout autre centre d’intérêt que celui du profit maximum et de l’appât du gain ! Les salaires direct et indirects mirobolants et scandaleusement amoraux des cadres dirigeants du Groupe (d’hier ou d’aujourd’hui), font, d’ailleurs, régulièrement la une de la Presse Economique
Dans ce contexte, les cris d’orfraie de certains membres du gouvernement ne manquent pas de saveur. Ce qui reste au travers de la gorge du Parti Socialiste, c’est le double langage du Secrétaire d’Etat à l’emploi, qui feint de s’émouvoir de la casse sociale orchestrée par Total, mais qui n’a pris aucune mesure (et ne veut prendre aucune mesure) à l’encontre des entreprises qui licencient, alors qu’elles réalisent des profits et versent des dividendes à leurs actionnaires.
Condamner ces pratiques d’un autre âge ne suffit pas. Pour lutter contre ces «licenciements boursiers», le Parti socialiste a proposé, dans son contre-plan, de relance des mesures précises dont l’actualité apparaît chaque jour plus évidente :
Remboursement préalable des aides publiques perçues au cours des cinq dernières années,
Mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi visant à proposer tous les moyens de reclassement ou de reconversion des salariés concernés dans un emploi de catégorie équivalente,
Financement de la réindustrialisation des sites frappés.
Le Parti socialiste demande au gouvernement que soient mises en œuvre des mesures réellement contraignantes, afin de mettre fin aux pratiques abusives dont certains groupes, tels que Total, ont fait l’alpha et l’omega de leur stratégie financière et sociale.
µ Ni Putes Ni Soumises considère que le divorce est un droit : non à la double peine ! *
Aujourd’hui en France il y a des femmes contraintes à vivre dans la violence, l’humiliation, les brimades, l’exploitation, l’esclavage moderne. Pourquoi ? A cause d’une loi archaïque qui oblige une femme venue de l’étranger à rester marier 3 ans à son conjoint pour pouvoir obtenir une régularisation.
Si elle rompt son mariage, on lui retire toute possibilité de régularisation. Implicitement, on lui demande de tenir coûte que coûte quel que soient les conditions de vie que cet époux lui imposent.
Cette loi est indigne de notre pays, défenseur des droits de l’homme et garant de l’égalité homme femme. ! Elle favorise la soumission des femmes par la loi. Et fait des victimes des hors la loi quand elles osent dénoncer l’inacceptable.
Divorcer est un droit qui ne peut être conditionné à une durée minimum d’engagement !
Maintenir cette loi est une honte pour notre pays et pour le droit des femmes.
Nous ne pouvons cautionner que sur notre territoire il y ait des femmes qui soient assujetties à des lois qui feraient d’elles la propriété d’un homme, qui aurait le droit de régularisation ou d’expulsion sur elles.
Comme Hanane, qui a osé demander le divorce, parce que son mari la battait et l’humiliait en lui imposant sa petite amie à la maison, elles sont nombreuses à craquer et à se retrouver avec une injonction de quitter le territoire, alors qu’elles se sont insérées, ont construit une vie sociale et professionnelle, et que surtout la loi au lieu de les protéger les sanctionne.
Nous demandons à ce que l'Etat Français protége les femmes victimes de violences, françaises et étrangères, et que cette loi archaïque soit abrogée.
« À chaque femme martyrisée dans le monde je veux que la France offre sa protection, en lui offrant la possibilité de devenir française », avait annoncé Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle en 2007. Hanane fait partie de ces femmes, mobilisons nous !
Le point de Presse du Parti Socialiste : Essentiel !
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Intervention de Benoît HAMON, Porte-parole :
* A propos de la crise, nous disons que plus le gouvernement retarde le moment de faire un certain nombre de choix, plus il sera difficile de remonter la pente. Notre contre plan conçu en décembre est déjà confronté à la difficulté de s’adapter, et plus on attend, plus la difficulté sera grande. C’est pourquoi sa responsabilité est immense. Le fait de retarder le moment de remettre en cause le paquet fiscal rendra la tâche encore plus difficile. Cela est actuellement payé au prix fort par les Français, sous forme de destruction d’emplois et de perte de pouvoir d’achat. Cela nous préoccupe et rend d’autant plus cynique l’appel au civisme de François FILLON dans ce contexte de crise, alors qu’il refuse de prendre en compte l’avis des partenaires sociaux et ne répond pas aux offres politiques des partis d’opposition, tout en restant attentif au discours de Madame PARISOT du Medef.
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* Intervention de Michel SAPIN, Secrétaire national à l’Économie
* Face aux déclarations de M FILLON, même pour le gouvernement aujourd’hui, nous sommes entrés dans la crise. Les chiffres sont tombés : cela fait pourtant plusieurs mois que nous l’annoncions, notamment en septembre dernier, puis à l’automne lors de la présentation du budget à l’Assemblée nationale, ensuite en décembre et en janvier lors de la présentation par le gouvernement de son prétendu plan de relance. Cela fait plusieurs mois que nous disons que l’ampleur de cette crise sera inouïe, et inconnue et qu’elle aurait mérité dès le départ une réaction à la hauteur des enjeux.
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Cela fait donc maintenant 6 mois que nous disons que la France verra pour 2009 une croissance diminuée de l’ordre de 2 %, alors que le gouvernement ne prévoyait qu’une baisse de l’ordre de 1%. Cela fait des mois aussi, que nous disons que la crise financière n’est pas derrière nous, il suffit de constater le contexte international et les mauvais chiffres des banques, cela fait des mois que nous disons que la crise sociale est devant nous. Et qu’elle va frapper la France avec une violence inouïe. Le chiffre de janvier a montré une ampleur jamais connue de la brutalité avec laquelle le chômage revient en force.
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Si on s’attarde sur le chiffre de 90 000 chômeurs supplémentaires, de mémoire, le chiffre non corrigé des variations saisonnières est autour de 140 000. Ces chiffres bruts sont plus éloquents que ceux corrigés. Et, si l’on regarde ce chiffre, nous ne pouvons que constater la gravité de la situation.
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Aujourd’hui avec trop de retard, le gouvernement a l’air de vouloir accepter de dire que la croissance sera négative de l‘ordre de 1,5 %. Rappelons que les grands organismes internationaux avec lesquels nous sommes en phase, publient les mêmes chiffres, que ce soit la Commission européenne -1 ,8 %, le FMI, -1,9 % et l’OCDE qui s’apprête à rectifier son chiffre à la baisse, concernant la croissance de la France en 2009. Sans se tromper, on peut d’ores et déjà annoncer pour bientôt, un chiffre de l’ordre de – 2 % pour la France. Quand le gouvernement annonce de tels résultats, c’est sans compter sur les effets nuls voire négatifs de son prétendu plan de relance.
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Faute de vouloir se battre, le gouvernement commence à baisser les bras. C’est un gouvernement qui constate que la croissance diminue, et que jour après jour les déficits augmentent. On nous annonce déjà 100 milliards de déficits, soit le double du chiffre prévu pour 2009 et par rapport à l’année 2007. Lors de l’élection de Nicolas SARKOZY, le déficit était déjà de l’ordre de 38 milliards. C’est d’une brutalité jamais égalée. Et là encore le gouvernement se contente d’annoncer l’augmentation de ce déficit là où il faudrait une capacité d’action et une volonté forte. On est seulement dans le déficit passif.
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Nous disons aujourd’hui au-delà du fait que ces chiffres s’imposent avec évidence, que nos propositions sont d’autant plus légitimes. Notre contre plan de relance loin d’être un objet de communication à un moment donné de la vie du pays, a été travaillé sérieusement en profondeur et correspond à des propositions réalistes et efficaces pour lutter contre cette crise. Il faut qu’il mobilise au moins 50 milliards de crédits publics. Le gouvernement parle de 26 milliards, alors qu’il n’en donne en réalité que 4 d’argent frais non recyclé pour 2009, plus 2,6 milliards. Nous sommes en faveur d’un plan massif, à l’instar de ce qu’on fait aux Etats-Unis, et chez nos voisins au Royaume-Uni ou en Allemagne.
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Pour être efficace, un plan de relance doit reposer sur ses deux jambes, investissement et consommation (pouvoir d’achat). Nous n’opposons pas l’un à l’autre, nous sommes constructifs dans notre démarche, à l’image des pays qui veulent lutter activement contre cette crise. Les Socialistes continueront à marteler des propositions qui leur semblent adaptées à la situation telle que nous la constatons.
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Nous sommes évidemment critiques, par rapport à la responsabilité gouvernementale et présidentielle. Il porte 3 grandes responsabilités évidentes :
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La première est de n’avoir pas pris la mesure de la crise assez tôt. Il fallait agir dès septembre 2008, au moment où le gouvernement contestait dans sa présentation des chiffres, l’ampleur de la crise. On ne peut pas remédier à une situation en partant d’un mauvais diagnostic.
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La deuxième est de ne pas avoir pris les mesures, ni en terme de masse ou d’équilibre, entre l’investissement et la consommation.
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La dernière est de ne pas être revenu sur ses décisions, aberrantes dans le contexte d’aujourd’hui, comme celles du paquet fiscal. L’encouragement aux heures supplémentaires dans un contexte d’explosion du chômage est absolument aberrant et irrationnel. Le blocage du gouvernement et du président sur cette question est purement idéologique. C’est plutôt pour tous les économistes, un encouragement au chômage. Il faut au moins suspendre ce dispositif, dont nous continuons à demander la suppression. Au moment où ces 10 milliards pourraient servir à l’investissement et à la consommation, ils seraient plutôt bienvenus pour relancer la consommation.
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On ne va pas imputer au gouvernement la crise, mais sa responsabilité sur les sujets que je viens d’énoncer, est réelle. Notre plan de relance est donc pour la France, il est pérenne et adapté à la situation que nous connaissons.
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Intervention d’Alain VIDALIES, Secrétaire national au travail et à l’Emploi
* Revenons sur la situation de l’emploi et du chiffre de 90 000 demandeurs d’emplois qui vient d’être cité. Sur ces 90 000, 17 000 seulement proviennent des plans sociaux et des licenciements économiques. Les autres sont issus de fin de CDD, de fin d’interim ou de ruptures conventionnelles. Nous sommes dans une situation un peu particulière à cause de la loi sur les heures supplémentaires. Si l’on regarde tous les processus de ralentissement économique depuis des décennies, tous se traduisent de la même façon : les entreprises commencent par réduire le nombre d’heures supplémentaires et si les difficultés persistent, elles limitent les CDD et l’interim, pour aboutir ensuite à un plan de sauvegarde.
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Cette fois-ci, les choses se passent à l’envers avec une situation qu’il nous faut dénoncer car elle heurte le bon sens. Avec le 3ème trimestre 2008, nous sommes confrontés à une explosion des chiffres du chômage et en même temps à une augmentation des heures supplémentaires. Les entreprises ont d’abord procédé à la fin des CDD et de l’interim tout en conservant les heures supplémentaires, car elles ont un avantage fiscal à y avoir recours. De ce fait, des salariés se sont retrouvés précipités plus tôt dans le chômage.
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Comment accepter raisonnablement le pronostic du gouvernement qui prévoit 300 000 chômeurs supplémentaires d’ici la fin de l’année, alors que l’on vient déjà d’annoncer 90 000 chômeurs supplémentaires sur un seul mois, soit 140 000 en données brutes. Il y a deux solutions, soit le gouvernement se trompe lourdement sur l’analyse qu’il fait de la situation en pensant que cette situation serait éphémère, soit le gouvernement ment délibérément en essayant de rassurer malgré la réalité, ce que nous ne demandons pas.
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Il faut revenir sur le débat du moment par rapport à ce que ce gouvernement a fait. Ce qui pèse sont des mesures qu’il aurait fallu supprimer ou au contraire des dispositifs qu’il aurait fallu prolonger. Citons quelques exemples :
Beaucoup semblent ignorer que l’on a supprimé l’allocation équivalent retraite, ce qui n’est pas négligeable. Les chômeurs en fin de droit depuis une loi que nous avions votée en 2001, avaient une indemnisation d’un peu moins de 1000 euros, C’est précisément la différence entre cette somme et l’Allocation spécifique de solidarité de 450 euros, seulement. Pour la personne concernée, son traitement passe à 2 fois moins. C’est la différence entre la survie et la misère. A cause d’un texte voté en 2008, 70 000 personnes se voient pénalisées.
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Ce n’est pas opportun de fonctionner avec la peur de la recherche d’emplois pour les plus de 57 ans. Faut-il après les cohortes de jeunes, envoyer aussi au pôle emploi les seniors, qui vivent cela comme une absurdité à leur égard ?
Enfin, il nous faut redire l’absurdité de la mise en place des heures supplémentaires. C’est un vrai problème sur la question du rapport à l’entreprise. Quel est le message qui consiste à dire vous êtes chômeurs et mal indemnisé, vous allez devenir chômeur et plombier ? Vous n’avez qu’une petite retraite, devenez alors retraité et déménageur ! Renvoyer ces personnes à un statut intermédiaire tel que celui d’auto-entrepreneur correspond à cette réalité-là, ce qui n’est pas le meilleur moyen de protéger l’emploi et les entreprises. C’est en somme une légalisation d’une forme de travail au noir, ce qui par rapport aux petites entreprises qui créent des emplois va leur imposer un statut destructeur. C’est le cas des TPE et de l’artisanat. Nous demandons un débat public sur la question des auto-entrepreneurs.
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Pour ceux qui pouvaient dans le cadre de carrières longues, partir à la retraite, rajouter dans la loi en 2008, plusieurs mois nécessaires à ces gens pour qu’ils aient droit à leur retraite, cela signifie que dans des entreprises comme à Sandouville, vous vous retrouviez avec des salariés qui auraient pu partir à la retraite, l’an dernier et qui sont obligés de travailler une année de plus.
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Enfin pour ce qui est du contrat de transition professionnelle qui est une bonne mesure, pourquoi devrions-nous limiter cela à des bassins d’emploi ? La crise est mondiale et concerne tout le monde, quel que soit le territoire ou le secteur dans lequel on évolue. Il faut aider tous ceux qui sont victimes de la crise. C’est pourquoi concernant les suppressions d’emplois, nous demandons qu’il y ait au moins un moratoire sur la suppression des 30 000 emplois publics prévus pour cette année, sans compter les 20 000 que le gouvernement a déjà supprimer.
Le chômage des jeunes a augmenté de 25 % en trois mois, car il y a un lien entre l’interim , les CDD et les jeunes qui occupent les emplois les plus précaires. Ce sont eux que l’on retrouve en premier dans les statistiques du chômage. S’ils sont les principales victimes de la crise et les premiers à être virés des droits aux Assedic, il faut prolonger de 6 mois la durée d’indemnisation sur la base de 80 % de salaires. Cela serait un signe fort en temps de crise et une manière de reconnaître que les jeunes sont les premiers touchés. Cela fait un mois que cette proposition est traitée avec dédain par le gouvernement.
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Toutes ces mesures mériteraient un débat public que le gouvernement s’obstine à refuser.
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Intervention de Benoît HAMON, Porte-parole : L’affaire Pérol
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Pour le Parti socialiste, l’affaire Pérol n’est pas réglée. Nous demandons que Monsieur Pérol puisse être entendu par la Commission des Finances et que le président de la Commission de déontologie, Monsieur Fouquet soit entendu soit par la Commission des Finances, soit par la Commission des Lois, à l’Assemblée nationale. Cette affaire n’est pas réglée et reste en suspens. Nous avons des questions à poser sur la manière dont a été négociée la participation de l’Etat dans le nouveau groupe bancaire. Nous constatons que le pouvoir de l’État sera finalement assez faible, c’est pourtant Monsieur Pérol qui en sera le dirigeant, ce qui confirme notre analyse, à savoir que ce sont moins les intérêts de l’Etat qui sont défendus, que la volonté de Monsieur Sarkozy de placer un de ses amis à la tête du 2eme groupe bancaire privé
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Chambourcy Aigremont
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* Transports en commun : La pagaille depuis la Rentrée 2010 ... Malgré une enquête auprès de la population, dont les résultats n'ont jamais été publiés !
La gauche camboricienne présente dans les Comités consultatifs municipaux . Dans "Chambourcy - Vie locale »", ci-desus, cliquer sur le lien : . "Comités Consultatifs" . Pour connaître la liste des Comités où la Gauche est représentée, ou pour contacter le représentant du PS dans le Comité qui vous intéresse, utiliser l'adresse électronique de PS Chambourcy Aigremont :