Situation économique et sociale

Tous les clignotants sont au Rouge

La situation économique nationale est catastrophique . Croissance en berne (1,9% en 2007), comptes publics au plus bas (- 2,7% du PIB), déficit du commerce extérieur record avec 40 milliards d’€, et un Pouvoir d’Achat en chute libre au cours du dernier trimestre 2007 !

Mais qu’importe, le gouvernement continue de fanfaronner. Il prétend, par exemple, que la France aurait créé 300.000 emplois en 2007, alors que ce résultat masque en réalité une profonde détérioration de l’emploi (malgré l’effet mécanique favorable des départs en retraite des “papy-boomer”), et une dégradation des conditions de travail et de rémunération des salariés.

La vérité, c’est que la France détruit chaque année un nombre considérable d’emplois qualifiés et à temps plein dans l’industrie et l’économie de production (110.000 depuis 2006), pour les remplacer par des emplois peu qualifiés et à temps très partiel, en particulier dans le secteur des services à la personne (15 heures par semaine en moyenne), suivant la plus parfaite orthodoxie libérale. Les 300 000 emplois crées sont là !

Ce hiatus explique la déconnexion croissante qui existe entre la communication faite par les pouvoirs publics et la réalité sociale vécue par nos concitoyens au quotidien.
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La multiplication des conflits sociaux ces dernières semaines, que ce soit chez Mittal-Arcelor, Miko, Kodak, Michelin ou Kléber, et l’exaspération des Français face aux promesses non tenues d’augmentation du pouvoir d’achat, traduisent une crise de confiance profonde qui s’installe dans notre pays. Un changement de stratégie économique et sociale s’impose, sauf à courir les risques des conséquences des pires désespérances.

6 ans de gouvernance de la droite libérale : Les chiffres

7 millions de personnes (dont 2 millions d’enfants), soit 12,5% de la population française, vivent en dessous du seuil de pauvreté, dont 1,2 millions de Rmistes et 200 000 bénéficiaires de l’Allocation Parent Isolé

Heureusement que, dans le même temps, les rémunérations des cadres dirigeants des entreprises du CAC 40 ont augmenté en moyenne de 40% par an, et que les chefs des Grandes Entreprises, qui mettent leur Société en faillite ou délocalisent leur production pour augmenter les profits financiers, bénéficient de “parachutes dorés” qui les mettent à l’abri du besoin jusqu’à la fin de leur vie.

Sources :
Communiqué du Bureau national
INSEE

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Culture des OGM

Au mépris des accords du “Grenelle de l’Environnement”

Alors que l’approche d’un développement responsable avait été unanimement salué à l’occasion du “Grenelle de l’Environnement”, et que les plus extrèmes réticences des Français à admettre les cultures d’OGM avaient été mises en évidence, le gouvernement vient de montrer le prix qu’il fallait attcher à sa parole et à ses engagements, en choisissant de céder aux pressions des multinationales de biotechnologie.

Contrairement au tandem Sarkozy/Fillon le Parti Socialiste, lui, ne change pas d’opinion au gré des “lobbies” financiers, et réitère son refus du développement des cultures commerciales d’OGM.

Il s’oppose donc au projet de loi discuté à partir d’aujourd’hui au Sénat et s’inquiète de l’abandon, par le gouvernement, du principe de précaution, alors que les scientifiques restent très divisés sur l’apport des OGM à l’agriculture et leurs conséquences sur la santé, et l’environnement.

Les dernières études de l’INRA viennent contredire le gouvernement qui prétend vouloir conforter l’agriculture conventionnelle, tout en développant l’agriculture biologique. Elles montrent, en effet, que la coexistence des cultures avec et sans OGM est impossible, exposant que «pour les filières telles que l’Agriculture biologique qui revendiquent une absence totale d’OGM dans leurs productions, la coexistence à l’échelle locale est (…) techniquement impossible dans la plupart des cas».

De plus, les socialistes regrettent que rien ne soit dit du renforcement - y compris financier - et de l’extension de tous les champs de la recherche publique, ni de l’indépendance et de la pluralité des recherches et expertises sur les OGM.

Source
Communiqué du Bureau national du PS

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